Mon téléphone sonna et me sortit de ma rêverie. Je me levai de mon lit, et pris le cellulaire qui était posé sur mon bureau. Un mail? Je l'ouvris directement après avoir déverrouillé mon iPhone.
«Vos résultats de candidature seront bientôt disponibles sur le site officiel des forces japonaises d'autodéfense.»
Une boule se forma dans mon estomac, bloquant ma respiration quelques temps, puis une chaleur monta jusqu'à mes joues.
- Maman ! Criais-je à travers la maison.
- Haru ? Qui a-t-il ? Accouru ma mère.Elle arriva, essoufflée d'avoir monté les escaliers si rapidement. Ma mère était très protectrice envers moi et mon grand frère, lorsqu'il était encore à la maison. Pour cause, elle était notre mère adoptive depuis notre plus jeune âge, sans pour autant nous cacher son rôle de tutrice.
- Maman ! Mes résultats arriveront bientôt ! Criais-je en sautillant.
- Haru, c'est génial ! S'écria ma mère en partageant mon impatience.
- Oui... D'un côté j'ai vraiment peur. Imagines que je sois refusée... Dis-je soudainement, ma confiance tombant à zéro.
- Haru Iwaizumi ! Interdiction de faire cette moue ! M'ordonna gentiment ma mère.
- Maintenant j'ai le traque... Déglutis-je.
- Vas faire un tour si tu veux te changer les idées, ça ne me dérange pas. Sourit-elle.
- Hm. Peut être... Souriais-je perplexe.Elle partit en souriant tel un ange et je m'habillai pour sortir. Je regardai par ma fenêtre et vis avec déception un nuage qui plongeait Tokyo dans une ombre humide. J'enfilai sans hésitation un pull large et mon jean, et pris mon sac à dos. Je descendis pour mettre mes chaussures à l'entrée et ma mère me tendit quelques billets de Yen.
- Fais attention, et ne rentres pas tard. Me sourit ma mère.
- Je rentrerais pour 18H. Lui souriais-je en ouvrant la porte d'entrée.Je fermai la porte de la maison et cacha les billets dans la poche arrière de mon jean. Je mis mon masque sanitaire en commençant à marcher dans la rue et pris les bretelles de mon sac à dos en main, traversant mon quartier sous un nuage orageux.
Je me dirigeai vers le premier café que je croisai et entrai dans le salon. Je fis la queue quelques minutes puis passai ma commande de café au lait.
La serveuse me donna mon gobelet et je payai au comptoir. Je me retournai pour partir et tout à coup, mon liquide chaud se retrouva sur mon pull gris, brûlant mon ventre.
- Merde ! M'écriais-je.
Je levai les yeux sur deux garçons en face de moi, les fusillant du regard pour avoir gâchés mon café.
- Oh... Vraiment désolé ! S'excusa un grand aux cheveux noirs.
- Je venais juste de le payer... Râlais-je.
- Je peux t'en payer un autre. Dit-t-il en haussant ses épaules.
- Non merci. Riais-je nerveusement.Je me décalai du chemin pour qu'ils puissent commander leur boissons chaudes à leur tour et je m'installai sur une table haute, près de la fenêtre où les goûtes de pluie s'écrasaient sur la vitre. Je bus le peu de boisson qu'il me restait et deux grandes silhouettes s'approchèrent de ma table. Les deux garçons qui avaient tachés mon pull.
- On peut ? Demanda le noiraud en désignant les chaises libres.
- Oui. Souriais-je timidement.
- Tiens. Me dit-il en posant un café au lait devant moi.
- M-Merci. Dis-je le rouge aux joues.Les garçons s'assirent à mes côtés, buvant tranquillement leur café. Le noiraud me regardait quelques fois tant dis que son ami blond ne m'adressait aucune once d'intérêt.
- Tobio Kageyama, au fait. Se présenta la tête de noiraud à bonnet.
- Kei Tsukishima. Énonça pour la première fois le grand blond à lunette qui l'accompagnait.
- Haru Iwaizumi. Me présentais-je souriante.
- Iwaizumi ? Demanda Kageyama étonné.
- Oui.
- Comme Hajime Iwaizumi ?? Demanda Tsukishima en arquant un sourcil.
- V-Vous connaissez la FSJA ?? Chuchotais-je.
- Bien-sûr. On a passés les épreuves pour les miraculeux de cette année ! Dit Kageyama.
- C'est vrai ? J'ai aussi passé ces épreuves, il y a un semaine. Indiquais-je aux deux grands en face de moi.
- C'est cool. On a le même âge alors. Sourit Kageyama.Mon téléphone sonna pour m'indiquer un message de ma mère.
« Tu rentres bientôt ? La nuit va tomber.» Me conseilla ma mère.
- Oh... Dis-je à vois haute.
- Quoi ? Demanda Kageyama.
- Je dois rentrer, ma mère m'attend. M'excusais-je gentiment.
- On se voit dans deux semaines, alors. Sourit Kageyama.
- Oui, croisons les doigts pour le 1er Septembre. Dis-je en croisant les doigts devant eux.Les deux garçons me sourirent et je partis en prenant le café que Kageyama m'avait acheté. Je marchai tranquillement jusqu'à chez moi, fermant le portillon du jardin, et trottinai jusqu'à la porte avant que la pluie ne vienne. Je signalai mon arrivée à ma mère et enlevai mes chaussures à l'entrée ainsi que mon masque.
Je rejoignis ma mère dans la cuisine et lui rendis les billets non-utilisés. Elle me sourit et fit tout à coup une grimace en posant les yeux sur mon haut.
- Tu as une grosse tâche marron sur ton pull, Haru ! S'écria ma mère qui essayait déjà d'enlever cette fichue tâche avec une éponge.
- Oui, je me suis tachée au café du coin. Dis-je en grimaçant.
- Hm... Fit-elle en croisant ses bras sévèrement.
- Je vais prendre ma douche, du coup !
- Dépêches-toi, jeune fille. On mange bientôt ! Dit-elle pendant que je montais.Je courus vers ma chambre pour poser mon sac à dos, et je mis mon pull dans ma panière de linge sale. Je posai mon cellulaire sur mon bureau et allai prendre un bain.
Dans deux semaines, je serais probablement prise comme miraculeuse parmi toute ma génération qui aura posée candidature. J'avais une boule de stress coincée dans mon ventre. J'étais si impatiente de savoir la réponse à ma candidature, et les résultats de mes examens physiques.
Je sortis finalement de mon bain et m'habillai d'un pyjama léger pour ce mois d'Août. Je descendis au salon pour mettre la table et attendre que ma mère serve le dîner.
- Et voilà ! Dit-elle en me donnant mes bols.
- Merci Maman. Souriais-je gentiment.
- Alors ? Cette après-midi ? Demanda-t-elle intéressée.
- Tu ne devineras jamais ! J'ai pris un café avec deux candidats à la FSJA pour cette année ! Racontais-je en buvant une gorgée de ma soupe miso.
- Ah oui ? C'est bien ! Dit-elle contente.
- D'ailleurs, je me demande si je vais être affectée Maman... Déglutis-je.
- Haru...
- Maman, sérieusement... Je suis une fille, et ils étaient grands et forts comparés à moi ! Dis-je en baissant la tête sur mon bol de riz.
- Haru je serais là, quoi qu'il t'arrive. Sourit ma mère en caressant ma joue.
- Si je n'arrive pas à entrer dans l'unité des forces spéciales japonaises d'autodéfenses (FSJA), je ne reverrai jamais Hajime... Dis-je tristement.
- Je suis sûre qu'il pense à toi... Chaque jour et chaque minute qui passent, autant que tu penses à lui depuis qu'il est partit.
- Ça va faire trois ans cette année... Souriais-je amèrement.
- Ton frère va être ton supérieur. Ria ma mère.
- C'est pas drôle, Maman. Je déteste cette idée stupide ! Riais-je avec elle.J'aidai ma mère à débarrasser la table basse du salon et rangeai la vaisselle sale dans l'évier. J'embrassai tendrement ma mère et montai me coucher. Je m'installai dans mon lit, regardant les prix de combats de boxe japonaise, accrochés au mur, gagnés par mon grand frère ou moi-même. Je souris fièrement; j'y arriverais.
Dans deux semaines, ma mère me réveillera en m'indiquant que nous sommes le 1er Septembre. Nous serons le jour-J. Pensais-je.
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Unité Commando - Haikyū!!
FanfictionHajime Iwaizumi et Tooru Oikawa partent de la ville sans raisons valables pour la petite Haru Iwaizumi. Haru. Son prénom signifiant littéralement, Printemps en Japonais. Cette petite brune, aux yeux en amande et d'un vert envoûtant, est aussi douce...