Chapitre 1

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Mon réveille sonna et, pour une première fois dans ma vie, je bondis de mon lit en comprenant que c'était le jour-J. Je descendis en courant dans la cuisine. J'embrassai ma mère tendrement et m'assise sur le plan de travail de la cuisine, croquant une pomme.

- Alors ? Demanda ma mère en grimaçant.
- Vraiment trop stressée Maman... J'ai l'impression d'être prête pour la rentrée des classes. Dis-je en caressent mon estomac.
- Tu as eu 18 ans au printemps. Ne t'inquiètes pas, tu es grande maintenant. Dit-elle en me tapotant l'épaule.
- Ça fait deux ans que j'attends ce jour... Et peut-être que je reviendrais à la maison cette après-midi... Dis-je en finissant la pomme.
- Haru... Promets-moi une chose. Demanda ma mère.
- Hm ?
- Aie confiance en toi, si tu es prise à la FSJA, quoi qu'il arrive. Dit-elle en me regardant dans les yeux.
- P-Promis Maman... Dis-je en la regardant timidement dans les yeux.
- Je t'aime Haru... Ma petite fleur de printemps... Dit-elle en entourant ma taille.
- Je t'aime aussi Maman, de tout mon cœur. Dis-je en lui embrassant le front.

Je descendis du comptoir de la cuisine et montai me préparer, la boule au ventre. Je pris une douche froide et séchai mes cheveux mi-longs, bruns et naturellement raides. Mon cellulaire vibra lorsque je rentrai dans ma chambre pour m'habiller. Je consultai le mail.

« Votre convocation à l'Assemblée se confirme à 8H00. Veuillez être habillés de façon neutre et mettre vos badges de façon voyante. Les appareils électroniques ne seront pas acceptés.»

Je soufflai pour essayer d'évacuer mon angoisse. Haru, tu es une bâtante ! Tu es une championne ! Pensais-je.

Je m'habillai d'un simple sweat à capuche noir et d'un jean aussi sombre. J'enfilai mes chaussettes et laissai mon téléphone sur mon bureau. Je regardai une dernière fois mes prix et trophées de kick-boxing Japonais, reprenant un peu confiance en moi.

- Haru ! Tu es prête ? Cria ma mère en bas des escaliers.

Je pris une veste large en jean, laissant tomber ma capuche sur mes épaules, et descendis rejoindre ma mère. J'évitai son regard et enfilai silencieusement mes chaussures.

- Je suis prête. Dis-je doucement.

Ma mère ne dit rien et me prit dans ses bras, me laissant souffler une dernière fois. Je fermai la maison à clé pendant qu'elle démarra la voiture dans la ruelle de notre quartier. Je la rejoignis et elle m'accompagna jusqu'au Palais Impérial de Tokyo.

Le 1er Septembre au Japon est un jour plutôt spécial. C'est la journée nationale de la prévention aux désastres naturels, très fréquents dans mon pays. La FJA, l'armée défensive du Japon, est présente au Palais Impérial et regroupe les miraculeux convoqués ou volontaires, afin de former les forces spéciales japonaises d'autodéfenses (la FSJA). Moi je me porte volontaire pour rejoindre mon grand frère qui fait partie des miraculeux de sa génération. Cette année, c'est la mienne et celle des deux garçons du café.

Ma mère se gara au coin d'une ruelle et m'embrassa tendrement. Je retiens honteusement mes larmes et lui souris en quittant le véhicule.

- Je serais à la maison avant midi, Haru. Dit-elle en partant.

Les civils avaient des réunions par villes ou arrondissements en ce jour spécial. Ma mère me laissa alors seule, sur le trottoir qui longeait le Palais Impérial.

Je mis ma capuche sur ma tête et mon masque sanitaire sur la moitié du visage, et pénétrai calmement le lieu encore ouvert au public. Je sortis de ma poche un badge qui m'avait été envoyé par la FJA elle-même afin de me repérer dans le parc, et l'enfilai autour de mon cou.

Unité Commando - Haikyū!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant