Chapitre 17

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Le soir, Tobio, Shoyo et moi étions les seuls à être présents dans le salon. Personne n'était dans la grande pièce à vivre, ni à la salle d'entraînement. Nous avions mangé en silence, se demandant ce qu'il se passait.

- Je vais me coucher... Lâcha Tobio par manque de patience.
- Moi aussi. Le suivit Shoyo.
- Non, attendez ! M'exclamais-je.

Je suivis les garçons dans l'ascenseur et nous nous installons sur le lit de Kageyama. Les garçons n'avaient pas l'air très inquiets de ce qu'il se passait, tant dis que moi, je me demandais si je n'en faisais pas un peu trop.

- On dort ensemble ? Demanda Hinata tout sourire.
- Shoyo... Gamin... Bailla le brun en prenant son coussin contre son torse.
- Je préfère dormir seule. Soufflais-je.

Les garçons se passèrent un coup d'œil que je m'efforçeai d'ignorer.

- Alors ? Vous en pensez quoi ? Demandais-je.
- Peut-être qu'ils avaient une longue réunion ? Se demanda Kageyama.
- Sûrement... Appuya Hinata.
- Non... Je le sens mal...
- Haru tu t'en fait peut-être trop. Me sourit le roux en haussant les épaules.
- Oui, peut-être. Lui souris-je.
- Bon. Je vais me coucher, moi. Bailla-t-il.

Shoyo nous laissa seuls dans la chambre de Tobio. L'ambiance était moins innocente que lorsque Hinata était présent, et cela semblait peser sur les épaules du brun.

- Tu penses que leur départ ont un rapport avec Akaashi ? Demanda-t-il soudainement.
- Qu- Akaashi ? Non ! M'exclamais-je.
- Haru ? Tu peux tout me dire, tu sais ?
- C'est juste que, pour Oikawa et sûrement d'autres, Akaashi est un traitre. Puis j'ai un mauvais pressentiment...
- Tu peux... Tu peux toujours m'en parlait. Me sourit timidement Kageyama.

Je lui adressai un regard entendu. Tobio décida de se coucher sous ses draps et je préférais partir avant de me retrouver avec un brun ronflant et baveux. Je refermai sa porte doucement et entrai dans ma chambre. Je m'écroulai sur mon lit et m'endormis sans problèmes.

- HARU !

Je me réveillai en sursautant, transpirante de sueurs froides. Je bondis de mon lit et ouvris ma porte pour me retrouver devant le calme imperturbable de la nuit. Je secouai doucement la tête. Un cauchemar ?

Je fermai la porte de ma chambre à clé et descendis du dortoir. La pièce à vivre était aussi calme que le couloir. Personne ne semblait être levé ou même réveillé. Je me dirigeai vers la salle d'entraînement et, à ma grande surprise, la salle 1 et 2 étaient allumées. Bokuto ? Kuroo ? Ou Sugawara ? Comment savoir lesquels ? Je me résolus à attendre face aux portes, jusqu'à ce qu'elles s'ouvrent.

Mon cauchemar m'avait semblait des plus réels, et ce qui me faisait peur au plus haut point, était de savoir que chaque membre de notre groupe était concerné. Je préférais ne plus y penser. Je ne pouvais pas croire que ce rêve serait prémonitoire, ou même quelque chose d'autre du genre, qui impliquerait le destin d'un de mes amis. Devrais-je en parler à mon frère ?

Les portes ne tardèrent pas à ouvrir. Je ne savais pas quelle heure il était, ni même le temps que j'avais attendu ici. Peut-être que ma notion du temps s'arrêtait maintenant. À vrai dire, je savais encore le nombre de jour que j'avais passé dans cette montagne.

- Haru ?

Bokuto et Iwaizumi se tenait devant moi, habillés de leur tenue de soldat. Je me levai du sol et les rejoignirent pendant qu'ils rangeaient leur affaires.

- Comment se fait-il que tu sois réveillée ? Demanda Bokuto.
- Je ne sais pas... Je ne dormais plus. Dis-je doucement.
- Tu voulais nous parler ? Me demanda mon grand frère.
- Oh. Je voulais un renseignement...
- Hm ?
- Oikawa nous a dit que vous partiez ce matin. Dis-je en étudiant leur expressions.
- Et alors ? Demanda Iwaizumi.
- Ne t'inquiètes pas pour nous ! S'exclama Bokuto.
- Pourquoi nous ne sommes pas au courant de ce qu'il se passe ? Demandais-je calmement.

Unité Commando - Haikyū!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant