CHAPITRE 13

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Vu l'embouteillage, je ne pouvais pas prendre un taxi pour la poursuivre. Je me mettais à courir pour arrêter le taxi qu'elle a pris. Mais le taxi avait emprunter la route du EMG Automobile qui était quasiment libre. Je m'en voulait en ce moment, je ne regrettais pas l'avoir dit la vérité mais je regrettais l'endroit où je l'ai fait. Là je m'inquiétais un peu parce que je ne savais mêm pas où la retrouver. D'habitude quand elle eût mal, elle ne part pas directement chez elle, elle partait chez Mbène ou quelque part pour se décharger avant de rentrer. Du coup je m'apprêtais à composer le numéro de Mbène pour la demander si Khady n'était pas làbas mais je tombais sur "DÉSOLÉ VOUS N'AVEZ PAS ASSEZ DE CREDIT POUR APPELER".
Oh Merde! Je demandais l'arret au chauffeur et lui payer. Je chargeais mon compte de 1000f credit et rappeler Mbène mais cette fois-ci aucune réponse en deux tentatives consécutives.
Comme je suis stupide! J'ai descendu du taxi pour acheter du credit et là je dois encore marcher ou prendre un autre taxi. Comme on dit: "quand on est bouleversé, on sait plus où mettre le pied".
Finalement j'ai décidé de marcher car je n'avais plus à quoi payer un autre taxi et je ne pouvais pas continuer de courir avec mes chaussures.
J'ai marché 20mn, qui est égale à 1h heure de marche, pour moi, pae presser d'arriver.
Je suis parti directement chez Mbène la demander mais Mbène était partie chez une amie qui fêtait son anniversaire. J'essayais encore de rejoindre Khady mais elle m'a raccroché et éteindre son téléphone. Bizzarrement, je me dirigeais chez elle et déterminé de l'attendre làbas même si elle rentre à 00h.
J'avais l'impression que Khady était dans sa chambre, je ressentais sa présence dans la maison. Je toquais deux fois à la porte mais aucune réaction. Je tournais le lock key pour voir si la porte est fermée ou pas, weeh elle n'est pas fermée et elle y était.
L'état de Khady m'était insupportable. Elle était comme une fille kidnappée, elle restait tout au fond du coin de son lit, elle serra son oreillette contre sa poitrine, yeux mouillée et rougeâtre, visage démaquillé, cheveaux décoiffés.
Je n'osais sortire aucune lettre moins un mot. Je me sentais coupable de ce qui se passe, mon cœur doubla ses battements de plus en plus rapide. Je voulais parler mais je ne savais pas par où commencer, je voulais qu'elle parle mais je ne savais pas quelle question pourra-t-elle l'offrir une force ou envie de me répondre.
Elle se leva et se dirigea droite vers moi, je baissais mon regard car j'avais honte. Mais elle ne me donnait aucune chance de quoi que ce soit elle alla directemet fermer la porte et retourner devant moi juste pour me faire face.

-hanhan! dit-elle.

-chèrie, laisse moi t'expliquer s'il te plaît.

-rien à dire encore moins à expliquer tout est déjà claire.

Elle devint plus sérieuse que jamais elle ne l'était, elle me regardait avec tristesse mêlée de haine, son indexe était à cinq centimètre de mes yeux. Je n'ai jamais eu peur devant un homme donc devant une fille c'est exclu. Mais en ce moment là j'avais réellement eu peur devant Khady. Elle me regardait avec violence et continuer son discours:

-tu as tout dit au parc c'est à mon tour maintenant. Qui cherchait un imbécile s'il te tient il peut dire objectif atteint. Tu n'est qu'un porriture de merde! Bravo! Tu as osé me trahir avec tout ce que j'ai fait pour toi. Si on parle de toi aujourd'hui c'est grâce à moi. Si tu vit le mode ou style c'est grâce à moi. Tu n'a rien à faire que de me tromper avec une je ne sais quoi. T'es un traître de haute qualité. Imbécile! Tout ce que tu porte de classe c'est moi. Même si toutes les filles du monde couraient derrière toi tu devais savoir que c'est moi qui a fait de toi ce que tu es de personne adorable. Tu devais au moins savoir me rendre la monnaie. Tu ne vaux rien toi. Tout le temps qu'on a passé j'ai supporté toutes tes caprices. Je n'ai jamais fâché contre toi. Je n'ai donné ni à Charlotte ni à Marie Pierre aucune chance de me séparer de toi moins Fatou Dem, ou Absa Gadiaga. Mais assez! Tu as assez joué de moi, tu m'as assez fait du mal. C'est fini maintenant, Djoulli Toubab! Dis toi que ce n'est plus Papy et Khady. Espèce de ce que je pense et ne peut même pas le dire. Hors de ma vue, sors de ma chambre tout de suite!

L'accent Sur L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant