« Vous, la génération de plus de trente ans qui vit dans le quartier Central. Oui, Vous ! Ne vous souvenez-vous pas du temps où le Fortunéum ne régnait pas ? Ne vous rappelez-vous pas de la liberté dont vous disposiez ? Ne gardez-vous pas en mémoire les délices de la démocratie, sur un territoire où tout le monde était égal aux autres ? C'est bon, vous avez des souvenirs ? Alors maintenant, fermez les yeux. Si cela ne vous manque pas, ouvrez-les, je ne peux rien faire pour vous. Mais, si cela vous manque, alors réfléchissez ! Pensez à une manière de changer les choses ! Battez-vous pour rétablir un gouvernement où règne la paix ! Faites tout votre possible pour recréer un monde où la peur d'être face à une assiette vide est inexistante ! Un monde sans Carter Rosenbach ! »
Mise en ligne le 13-10-2356 à 22h34
Par UnFortunéum
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« N'en avez-vous pas marre de voir ce foutu code-barres sur votre poignet ? Moi si, je l'avoue. Pourquoi une suite de chiffres devrait-elle nous servir de plaque d'identité ? Avez-vous vraiment l'impression que ce nombre a un rôle à jouer dans votre personnalité ? Parce que c'est ce que veut le gouvernement. Selon lui, ce code-barres est notre carte d'identité et il est censé nous dicter qui nous sommes. Foutaises ! Ouvrez les yeux, quoi ! Ce satané numéro représente une marque d'oppression, de dictature ! Il nous rappelle chaque jour que le Fortunéum nous contrôle, et que nous, nous ne contrôlons pas une partie de nous. Je vous pose la question : est-ce normal ? Eh bien, la réponse est non ! Nous sommes en droit d'avoir la mainmise sur notre propre vie. Alors faites ce qu'il vous semble juste et la prochaine fois que vous regarderez votre code-barres, posez-vous une simple question : le gouvernement doit-il dominer votre vie ? »
Mise en ligne le 15-10-2356 à 23h06
Par UnFortunéum
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« Dix pièces en moins ? Non, mais où va le monde sérieusement ?! Le quartier Central a déjà du mal à joindre les deux bouts en temps normal alors maintenant il faut que les habitants du quartier vivent avec moins d'argent ? Très bien Monsieur Rosenbach, faites donc ça mais vous verrez bien par la suite le nombre de cadavres de pauvres que vous allez avoir sur le dos. Qui va faire vos corvées, hein ? Si tous les pauvres meurent de faim et de surmenage. Car, certes, les gens sont moins payés mais ils travaillent autant. Voire plus ! Autant ne pas se mentir, entre nous, si le quartier Central existe toujours c'est seulement pour que les riches puissent se la couler douce pendant que d'autres triment au travail. Pas de corvées à faire, pas de quartier Central ! Alors oui, les pauvres ont le droit à l'électricité et l'eau de temps en temps, mais il ne faut pas croire que c'est pour les récompenser de leur dur labeur. Au contraire ! Si les gens du quartier ont le droit à ces « privilèges » comme pourrait les nommer notre – merveilleux – gouverneur, c'est seulement pour les maintenir un minimum en vie. C'est triste ce que je dis, mais c'est malheureusement la vérité. Réagissez ! Souhaitez-vous vraiment continuer à être manipulés par les riches pour si peu de reconnaissance ? Le reste de l'île n'est plus rien sans les habitants du quartier Central... Méditez là-dessus. »
Mise en ligne le 19-10-2356 à 22h58
Par UnFortunéum
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Nora faisait défiler les pages de son blog. Cela faisait maintenant une heure qu'elle était enfermée dans le sous-sol du café. Emy ne pouvait pas venir ce soir-là et pour cause, Monsieur Bob devant faire ses comptes et seule sa petite-fille savait comment fonctionnait le logiciel. La jeune Jenkins rit un instant en pensant à sa meilleure amie, perchée là-haut devant un ordinateur, en train d'expliquer à son grand-père comme faire ci ou ça avec la machine. Si elle revenait quelques semaines en arrière, c'était elle qui peinait à comprendre les utilisations du clavier.
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UnFortunéum
Science-FictionCarter Rosenbach prit le pouvoir de Baltivia 20 ans auparavant. Il créa alors le Fortunéum : gouvernement oppressant où les pauvres sont exploités et encerclés par les riches. Depuis cette époque, l'inégalité règne sur l'île et personne n'ose trouve...