L'Univers pour toi et moi.

Chapitre quatre.

Point de vue Natsu.

Quand Angel' est sortie de ses cours, nous sommes partis bras dessus, bras dessous. On se rapproche de plus en plus. Mais n'allez pas croire des choses, cela n'est que pour le moment, de la pure et simple amitié. Même si celle-ci est extrêmement forte. C'est fou comme on s'attache vite aux personnes... Trop vite même. Mais c'est peu être une chose bien... Ou mal. Après tout, je ne sais absolument rien sur elle. Je ne connais rien de son passé, rien. Était-il trop dur ? Ou tout simplement trop banale.. ? Beaucoup trop de question. Je cogite de plus en plus, beaucoup intrigué par ce groupe de 3. Qui sont-ils vraiment ? Au début, tout chez Emi me faisait penser à elle, alors que maintenant, plus rien. Elle sort avec Flavien, un gars assez sympas je doit l'avouer, mais il ne deviendra pas mon meilleur ami. Non, personne ne deviendra mon meilleur ami. Mon meilleur ami et pire ennemi c'était Grey. Et même si plus aucun d'entre eux ne veux m'adresser la parole, je continuerais, moi, à être ami avec eux, du plus profond de mon âme. Je sais, c'est peut être ridicule de dire ça, mais après tout...

Bref, Les Totally Spies sont toujours aussi distantes, je parle bien sûr du groupe des trois. Emi est partie avec Flavien, et ça m'a un peu saoulé... Je ne sais même pas pourquoi, je ne les connais pas. Enfin, Flavien si, puisque j'ai eu l'occasion de lui parler, mais pas Emi. Puis Lucas et Mélia sont partis à leur tour. Je me suis un peu senti de trop à ce moment là, comme si je n'avais rien à faire là. Mais je ne leur en veut pas, je suis arrivé comme ça, je ne veut pas m'incruster.

Je ne vois plus Happy, ça ne devrai pas me déranger plus que ça, mais au final, je l'aime bien. Il est mignon... Même si sa maîtresse l'est moins... Il faut que j'arrête de faire une fixette sur elle. Ou plutôt sur eux. Ils me prennent trop la tête.

J'attrape mon sac où sont encore coincée quelques affaires que j'ai amené et en sort mon casque et mon Ipod, mais à ce moment précis, une photo tombe par terre. Une photo de nous deux, une photo prise par Mirajane lors d'un bal. La plus belle photo de nous. Une larme coule sur ma joue, lorsque les souvenirs de cette soirée me reviennent en tête. C'est une torture. Ça faisait longtemps que je n'avais plus autant pensée à elle, longtemps que j'avais oublié à quel point je l'aimais. Je me lève, les larmes dévalent mes joues, et je ferme ma porte à clef. Je ne veux pas qu'Angela me voie dans cette état. Dans l'état le pire qu'il puisse exister: La dépression. Voila ce que je suis toujours, tout les jours, au fond de moi: Dépressif. Je m'enfonce dans mon lit et me roule en boule dans ma couette, la photo contre mon cœur. J'éteins la lumière et verse toute l'eau qui peut y avoir dans mon corps. Je ne suis pas près de trouver le sommeil, je n'aurais jamais du garder tant de souvenirs. Je n'aurais même pas du en garder. Ils me rendent tous fous. Je sais très bien, que la vie sans elle va être dure, elle l'est déjà, mais il faut que je fasse au mieux pour l'oublier, elle, ses sourire, ses rires, et sa bonne humeur. C'est fou à quel point elle est capable de tout faire changer même quand elle n'est plus là...

La seule qui à présent, peut me faire parvenir à quasiment tout oublier, c'est Angela. C'est celle dont je suis le plus proche, celle qui pourrait tout changer. Mais ça, elle ne le sais pas, et ne le saura peut être jamais.

Je sombre petit à petit, toujours la photo contre le cœur, mais bien l'idée en tête de l'oublier définitivement. Les bras de Morphée m'attire de plus en plus, et je tombe dedans quelques minutes plus tard.

Cette nuit là, j'ai rêvé d'elle, de nos moments passé ensemble, de toute notre histoire de a à z, de toutes nos paroles. Elle me rendra toujours aussi dingue, même si elle n'est plus là, elle le savait, je l'aimerais toute ma vie. C'est à ce moment là que je réalise, que une partie de moi l'aimera toujours. Puisque dans mon rêve, je nous voyais, nous deux assis sur un terrasse, deux enfant jouant dans la jardin à la balançoire. Nos doigts entrelacés, nos âmes unis. Mais peu à peu le rêve s'évapore, et Lucy se transforme en Angela. Nous sommes face à face, nous nous regardons. On se rapproche et unissons nos lèvres. Puis plus rien. Le trou noir. Je dors toujours. Mais je ne rêve de rien. D'un coup, je me réveille, ayant l'impression que tout ça était vrai.