L'Univers pour toi et moi.

Chapitre douze.

Point de vue Emi.

J'aurais du prendre une veste, la nuit est fraîche et je suis seulement en T-shirt. Mais bon, il vaut mieux avoir froid en ces périodes, on se plaint souvent qu'il fait trop chaud. Alors pourquoi ne pas profiter de l'air frai ? Je m'assois sur mon banc préféré. Toujours le même banc, toujours la même heure. C'est devenu mon plus grand rituel du soir. Je pose mon sac à dos à côté de moi et en sort mon cahier et mon stylo. Je l'ouvre à la bonne page. Je l'ai bien avancé depuis le temps... J'en suis loin et j'en vois la fin. Enfin, la fin... Je veux juste dire par là que je vais écrire le reste de mes idées. Idées issues de ma propre vie, comme d'habitude. Un coup de vent passe, faisant voler les feuilles de mon carnet. Bref, assez de bavardage, je dois écrire. Ne croyez pas que je m'en sens obligé, c'est juste que ça me libère. C'est une manière de m'exprimer... Je débouche mon stylo et commence à griffonner sur ma feuille les phrases de mon imagination.

?: Qu'est-ce que tu fais ?

Je sursaute. Je me l'aise souvent surprendre quand je suis en plein dans quelque chose, j'ai peur de la personne qui m'interpelle mais il m'arrive de reconnaître la voix de mon interlocuteur. Et en cette occasion, je sais qui il est.

Moi: Grey, tu m'as fait peur !

Grey: Désolé...

Il prend place à côté de moi sur le banc et se penche vers ma feuille. Il passe au passage un bras autour de mes épaules.

Grey: Toujours entrain de l'écrire ?

Moi: Toujours ! Mais j'en suis au dernier chapitre de mon imagination.

Grey: Et je finis comment ?

Moi: Mais qui te dit que tu finis en quelques chose ? Si ça ce trouve, t'es déjà mort !

Grey: T'en serais incapable, tu m'aimes trop pour ça.

Moi: Rêves Fullbuster.

Grey: Sûre de toi ?

Moi: Comme jamais !

Grey: Alors t'as intérêt à courir vite !

Je plie ma feuille en quatre et la range dans ma poche avant de me mettre à courir dans le petit parc poursuivie de Grey. Quand je suis avec lui, on part toujours dans délires plus de îles les uns que les autres. Et je doit avouer que tout ça m'avait manqué.

Je me perche sur un toboggan et quand il commence à monter les marche pour me rejoindre, je descend. Seulement, il cours dans les petits escalier et m'attrape au bout de ma sorte de parcours. Il me jette sur son épaule et m'amène près du lac.

Grey: Tu ne vois aucun inconvénient que je te lance dans l'eau ?

Moi: Je t'aime de tout mon cœur Grey, tu es mon meilleur ami pour toujours !

Grey: Bon bah...

Il me pose par terre et quand je commence à partir, il m'attrape le bras et me prend dans ses bras. Je l'entoure également et le serre comme si ma vie en dépendait.

Grey: Tu m'as manqué...

Moi: Toi aussi, énormément.

Grey: C'est plus pareil sans toi...

Moi: Mais il le fallait..