my attractive client // jamie dornan

Chapitre 13

10 jours se sont écoulés.
Chaque jour un nouveau cadeau de la part de Jamie sur mon bureau.
Chocolats, petits gadgets utiles, livres,... il ne compte pas arrêter.
Il veut que je pense à lui tous les jours grâce à ses présents. Et ça marche.
Pas une journée se passe sans une seule pensée envers Jamie et pour ne pas arranger tout ça, David est en séminaire pour quatre jours à Paris.
Aujourd'hui, j'ai eu droit à un porte clé venant de Barcelone comme cadeau.
Il dit dans son mot qu'il l'avait acheté lors de sa conférence là bas et qu'il n'a jamais eu l'occasion de me l'offrir.
Demain, nous serons le 4 juillet, il viendra donc pour préparer l'entrevue avec le juge. Je ne veux pas le voir parce que j'ai peur de retomber dans ses bras mais d'un autre côté, je veux le revoir. Je veux entendre sa voix, sentir son parfum, sentir son regard sur moi et surtout sentir qu'il tient encore à moi autant que je tiens à lui.

Sophia : Hanna ?!

Oups, c'est vrai je suis en pause déjeuner avec les filles.

Hanna : tu disais ?

Sophia : je me demandais comment tu allais ? Tu as l'air ailleurs depuis plusieurs jours. 

Lucy : il t'envoie encore des cadeaux hein ?

Je hoche la tête.

Lucy : n'abandonne pas, tiens bon et je suis sûre qu'il arrêtera.

Hanna : j'espère.

Mais au fond, tu n'as pas envie qu'il arrête et tu le sais.

Le lendemain.

Lucy entre dans mon bureau. Elle me prévient de son arrivée et me lance un regard de courage.
Il entre dans la pièce et mon être tout entier frissonne. Il sourit timidement et s'avance vers mon bureau.

Jamie : bonjour. Dit il en me tendant sa main.

Hanna : bonjour. Dis je en secouant ma main dans la sienne.

J'engageai très vite la discussion au sujet du divorce et il comprenait très vite que je ne voulais pas parler autre chose que boulot. Il fut attentif et comprit tout l'enjeu de cette entrevue. C'est donc après 20 bonnes minutes que le rendez vous touchait à sa fin.

Hanna : si tout se passe bien, tous vos biens vous reviendront et l'affaire sera close. 

Jamie : très bien, merci. 

Je me lève pour lui montrer que le rendez vous est bel et bien fini, il se lève également.  Je contourne mon bureau et me rapproche de lui et de la porte.

Jamie : Hanna. Dit il en me prenant ma main sans que je m'y attende.

Il se rapproche de moi, beaucoup trop près pour que mes pensées soient claires.

Jamie : je n'abandonnerai pas. Dit il en caressant ma joue.

Je ferme les yeux quelques secondes pour apprécier son doux toucher.

Hanna : Jamie. Finis je par dire en rouvrant les yeux. 

En une fraction de seconde, il se penche vers moi et pose ses lèvres sur les miennes. Ces lèvres...Elles m'avaient manquées, je ne peux pas le nier. Sans vraiment le vouloir, (si tu le voulais Hanna!) je bougeais mes lèvres avec les siennes. 
Le baiser ne dura pas très longtemps mais assez pour me prendre la réalité en pleine figure. J'avais lâchement abandonné et j'étais replongée dans cette dangereuse relation, si on peut la qualifier de relation.
À la fin du baiser, il se recula un peu avant de me prendre dans ses bras. 

Jamie : je suis désolé. 

Je relevai ma tête vers lui.

Hanna : pour quoi ?

Jamie : d'être tombé amoureux de toi.

Mon coeur fit un énorme bon et ma bouche était sèche. Il l'a dit, il l'a vraiment dit ?!

Jamie : je voulais pas que ça se passe comme ça, je venais juste voir une avocate pour mon divorce mais Hanna, tu es devenue bien plus que mon avocate. Je m'en veux d'être tombé pour toi alors que tu es une femme fiancée et que tu as, je suis sûr, un homme formidable à tes côtés. 
J'essaie de me convaincre de tout abandonner, de passer à autre chose mais je ne peux pas. La vérité est que je suis profondément amoureux de toi, Hanna Miller.

Jamie fut le seul mot que je sus sortir.

Jamie : je vais y aller. Dit il en se détachant de moi et avança vers la porte.

Hanna : attends, laisse moi un peu de temps.

Jamie : pour encore réfléchir ?

Hanna : oui. 

Jamie : tu as déjà choisi David, pourquoi ça changerait ? Dit il en me regardant une dernière fois avant de quitter la pièce.

Il a raison. Pourquoi je changerais d'avis ?