Chapitre 7: Étincelles

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Mina

3 jours plus tard

— Et bien je crois que le jour est enfin arrivé, tu vas pouvoir rentrer chez toi !

Le visage de Stephen vient de faire son apparition sur le pallié de ma porte, un grand sourire sur ses lèvres.

— Enfin, je commençais à perdre espoir.

Il rigole avant de rentrer davantage dans la chambre pour vérifier ma température avant de préparer le matériel sur une petite palette près de mon lit ou je suis installé depuis plusieurs jours.

Stephen est l'infirmier qui s'occupe de moi depuis cet été, quand le diagnostic est tombé. C'est un trentenaire à la vie bien rangé, nous avons souvent parlé de nos vies respectives. Je sais qu'il est fiancé à une japonaise et qu'ils ont un petit chien nommé Oslo, un shiba si j'en crois ce qu'il me dit. J'ai toujours voulu avoir un animal de compagnie, je crois que je vais devoir envisager d'en adopter un au plus vite. Mon envie a doublé quand le brun ma montré la petite bouille de ce chiot.

— Pressé de retrouver quelqu'un en particulié ?

Je laisse échapper un petit rire, est-ce que je me hâte de le revoir ? J'en sais rien, mais depuis sa venu dans ma chambre après la fête, je ne cesse d'espérer sa visite. Stupide non ? Je ne sais pas pourquoi je m'obstine à penser à des choses comme ça peut-être parce qu'il est venu te voir en pleine nuit dans ta chambre d'hôpital, ça se pourrai, mais je sais qu'il s'en fiche de moi.

De toute façon le brun est au courant de sa venu puisqu'il lui a demandé de partir quand celui ci à fait sa garde de nuit. On peut dire qu'il a eut beaucoup de chance de tomber sur lui, je ne suis pas sûr que les médecins aurai été aussi clément avec lui.

Stephen applique une crème sur le creux de mon bras à l'aide d'un coton imbibé avant de me piquer avec l'aiguille. Je hais par dessus tous les seringues, malheureusement dans le cas où je me trouve il est pas mal égal de savoir ce genre d'informations puisque je ne peux pas l'éviter.

— Aucunement, je ne vois pas du tous de quoi tu parles, menti-je.

— Ce garçon que j'ai vu dans ta chambre l'autre soir, c'est un ami à toi ?

Jackson un ami ? Je doute fort que ce terme corresponde. Je ne sais pas vraiment comment définir cette sorte de relation que l'on a. Je ne me sens pas ami avec lui et encore moins plus. C'est bien compliqué avec lui, ce que je sais surtout c'est que l'on se cherche pas mal. Est-ce peut-être notre façon de communiquer ?

— Je ne le considère pas comme tel, c'est juste... compliqué, on se déteste.

Stephen qui presse un coton sur mon bras, souri de plus belle à l'évocation de mes mots.

— Plutôt bizarre car il me semble que quand on n'apprécit pas la personne on ne lui tient pas la main en plein milieu de la nuit, non ?

—Il me tenait la main ? Mon dieu, je n'en savais rien...

Je passe ma main sur mon visage, étonné de ce revirement de situation.

— Il devait être saoul, il n'y a pas d'autre solution. Il n'aurait jamais fait ça en temps normal, je reprend.

L'infirmier rit de plus belle tout en jetant les papiers étalés sur la palette dans la poubelle.

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