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Aliyah


Monsieur ***** le principal de ma fac je disais que je le sentais pas.

-Et qu'est-ce qu'il me veut lui?

Je n'ai pas compris ce qu'il ce passait mais il a commencé à rire nerveusement ça faisait vraiment peur à voir.

-Robsco : MAIS T'ES CONNE OU QUOI À CAUSE DE TOI SON FILS IL EST MORT. PUTAIN À CAUSE DE VOUS BANDE DE FILS DE PUTE J'AI PERDU MON FRÈRE.

Il respirait super fort et fermés ses yeux comme si il se retenait de verser des larmes.

J'ai pas compris son geste mais il est venu se posait à côté de moi, la tête entre les genoux je n'entendais que le bruit de ses larmes s'écrasent au sol et ses suffoquements.

-Robsco : Il avait 4ans putain 4ans.

-Mais explique moi parce que je comprends pas là.

-Robsco: Quand tu étais en maternelle tu restais h24 avec 2 personnes ?

À l'entente cette phrase mon coeur fit un bond immédiat et mon battement cardiaque s'accélèra.

Ma tête ce mit à tourner et des larmes commencèrent à couler.

Quel mauvais souvenir il vient d'éveiller au fond de moi.
Avec la mort de mon père je pense que ce sont les seuls souvenirs dont il ne faut pas me parler car il me mette dans tous mes états.

Moi qui pensais avoir oublier cette période sombre de ma vie.

-Oui Anis et Amine Allah na yampo da mara.

-Allah y rahmo si tu veux.

-Robsco: Amine hein tu te souviens de son visage?

-Comment l'oublier ?

Il releva la tête et me dit:

-Robsco: Maintenant regarde moi.

Je le fixa en détaillant chaque coin de son visage.

Et j'ai compris ce qu'il voulais me dire.

-Arrête ne me dis pas que c'était

Il me coupa la parole et dit:

-Robsco: SI PUTAIN C'ÉTAIT MON PETIT FRÈRE ET VOUS POURQUOI VOUS ÊTES PAS MORT VOUS LE MÉRITEZ AUTANT QUE LUI.

Ce qu'il était entrain de dire n'était pas faux ce jour là nous étions trois à jouer mais il n'y a que Amine qui est décédé et je vous jure qu'à cet instant j'aurais préféré être dans ma tombe à sa place que de me rappeler ce mauvais souvenir.

Après sa dernière phrase il se leva, se plaça en face de moi, empoigna brusquement mes cheveux et me tira vers lui afin que je sois debout, il s'approcha de moi jusqu'à ce que nos deux torses sois complètement collés.
Moi je me mis à paniquer qu'est-ce qu'il fait là je comprends il est pas bien mais qu'il se calme.

-Qu'est ce que tu fais dis-je en bégayant.

-Robsco: Chutt en plaçant son index sur mes lèvres ne t'inquiète pas je vais faire très doucement.

Puis il commença à me faire des bisous sur le coin des lèvres en descendant sur mon cou jusqu'à ma poitrine moi je le tapais de toutes mes forces tout en pleurant et l'insultant.

-Robsco: LAISSE TOI FAIRE GROSSE SALOPE!

-LAISSE MOI JE T'EN SUPPLIE TOUT SAUF ÇA! TOUT SAUF ÇA.

Il ne prit pas compte de mes paroles et continua ce qu'il faisait avant.

-JE T'EN SUPPLIE PAS ÇA !

Je criais jusqu'à ne plus avoir de voix mais j'avais l'impression qu'il s'en foutait.

Puis subitement il s'arrêta.

-Robsco: T'y a trop échapper. Mais aujourd'hui ça se passera pas comme ça.






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Il était une fois : ma mère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant