Il était une fois : ma mère

FIN

Des années plustard

Forcé et honneur,
Argent et bonheur,
Principe et valeur.

Saphir

Je suis dans les bras de ma mère devant sa tombe en laissant quelques larmes échapper.
Cela fait maintenant  22 ans que tu nous a quitté mais comment oublier celui avec qui on avait le même sang, avec qui nous avions partagé la même poche lors de la grossesse, c'est juste impossible.

Je me relève difficilement puis aide ma mère à se relever à son tour, avant de nous rendre jusque la maison de mon père en Algérie.

Le trajet se fit en silence, loin de d'être un silence pesant au contraire un silence soulageant.

[...]

Les albums photos en mains, je me remémore ma vie.

Les naissances de mes petits frères et soeurs, les mariages de mes oncles et tantes, les anniversaires, les l'aïd ainsi de suite....

En me disant que même si dans ma vie j'ai connue beaucoup de peine et de souffrance, j'ai aussi eu beaucoup de bonheur et de chance.

En commençant par ma triste naissance, Aliyah nous a accepté moi et mon frère comme nous étions. Puis, voir ses parents se déchirer sans pouvoir agir mais se recoller. Ensuite passer par des zones de hautes souffrances que ce soit moi ma mère ou mon père. Puis être ressouder comme jamais, mais terminer briser pour une histoire d'un soir. Voir ses parents se remarier chacun de leur côté avec une personne qu'il n'aime pas mais l'amour finit toujours par arriver avec le temps.
S'en suit les naissances de mes 2 petits frères après Hassan et Moussa puis de mes 2 petites soeurs du côté de ma mère, et de mes 3 petites soeurs du côté de mon père. Puis les mariages des membres de la famille et des nombreuses naissances.
Et ce jour là, ce fameux jour où j'ai pris conscience que je ne pourrait jamais être imam, triste vie pas vrai, mais bon je n'y peux rien.

C'est après tant de négociations et d'années que ma mère a fini par tout m'avouer pour la mort de mon frère , elle a quand même attendu ma majorité.

Au début j'avais un sentiment de dégoût envers elle car je me disais que c'était de sa faute que mon frère est mort, mais après tout comment pouvait elle savoir. J'ai ensuite commencer à avoir la haine contre cette homme Aymen. J'ai fini par me reprendre et écouter ma conscience qui me disait "à quoi sert il d'avoir de la haine envers une personne morte" en réalité aucun intérêt. Parce que oui ma mère m'a dit qu'il a lui aussi à son tour était retrouvé tué je me questionne quand aux circonstances mais je n'en demande pas plus.
J'ai ensuite compris beaucoup de ses choix.

Ces épreuves nous on rapprocher comme jamais, ça je peux le dire.
Et m'ont prouvé que l'amour que j'éprouvais pour cette femme était plus qu'un amour sincère.

Je repense aux nombreuses fois où des gens nous interpellaient pour nous demander si nous étions en couple, ou encore les gens qui louchaient sur moi lorsque je parlais soninké et je ris encore et encore ce qu'elle est belle ma mère.

J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie même si je suis né dans dans de mauvaises circonstances, je n'ai jamais manquer d'argent et si j'étais fainéant et que cela n'avais pas d'importance pour mes parents je serais sûrement entrain de me l'a couler douce.

Mais grâce au principes et aux valeurs que m'ont inculqué mes parents ce n'est pas mon choix.

Ma mère m'a toujours dit : "Avance, va de l'avant tout en restant fort et honnête sans oublier tes principes et t'es valeurs".
"Si les gens ne savent pas, Dieu sait."
"Si les gens ne voient pas ou n'ont pas envie de voir Dieu voit tout."

Mon père lui se contentait d'un simple : "Lifat mat"
Un proverbe arabe qui signifie que le passé est derrière nous et que rien ne sert de le remettre sur le tapis à chaque occasion présentée.

Sa phrase est simple et efficace.
 
Et c'est cela qui m'a permis d'être la personne que je suis aujourd'hui.

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C'était Saphir dans la peau du fils de Samir et de Aliyah.

Heureux d'avoir fait votre connaissance, je vous ai raconté l'histoire de ma mère Aliyah Dramé, de son nom de jeune fille.

Merci beaucoup pour le soutient que vous m'avez apportez je n'en serais jamais assez reconnaissant.

Au revoir,

Merci,

Aimer et commenter à fond sur cette dernière partie.
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