10. Où je suis seule

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"Euh, bonjour. Oui, il ne s'est rien passé avec lui je te promets. Mais je dois quand même t'annoncer que j'ai besoin d'une pause, je commence à toute vitesse.
-D'accord", dit il en baissant la tête.

D'accord ? C'était la seule réponse à laquelle j'eus le droit.

"D'accord ?
-Bah quoi ? Tu préfères que je pleure et tout ? De toute façon je m'en doutais. Je ne suis qu'un minable mais figure toi que t'es pas mieux... Ce n'est pas sortir avec quelqu'un d'aussi con qu'Elliott qui va changer quelque chose !"

Ok, je m'en prends plein la gueule là ! Je sortis du café avant d'entendre d'autres insultes.

J'arrivai à ma maison où aucune lumière n'était allumée. Quand j'ouvris la porte, deux mains me serrèrent et me rapprochaient d'un corps chaud.

"Salut ! Je t'ai manqué, disait l'auteur de cet acte.
-Franchement, non. J'ai pas le moral... je viens de rompre avec Harry.
-Oh désolé pour vous.
-Viens rentre Mathieu. Qu'est ce qui t'amène chez moi ?
-Je veux faire une surprise à Loraine mais je dois connaître ses goûts pour faire ça...
-Écoute... je t'aiderais volontiers mais je n'ai pas la tete a ca et je veux dormir, je veux être seule alors écris moi des messages et je répondrais ! Au revoir."

Il s'en alla mais quelques minutes après je reçu un SMS :

Mathou : Sa couleur préférée ?

Je répondais à toutes ces questions et je trouvais cela très mignon. Je ne sais pas ce qu'il compte faire mais espérons que cela lui plaise...

Je repensais aussi à Harry : ma plus courte relation ! Un record.

E.H : Ca va ?

Moi : Hum...oui....

E.H : Tu mens !!!

Moi : Comment tu le sais ?

E.H : Parce que soit c'est oui soit c'est non. Qu'est ce qui va pas ? Tu peux tout confier à tonton Elliott !

Moi : Je viens de faire un truc mais...

Elliott : A toute à l'heure....!

Moi : J'ai pas compris ton message.

Il ne répondait plus. Ok... c'était extrêmement bizarre. Le mec se barre s'en me dire quoi que ce soit d'autre...

Seule, c'était un mot qui décrivais parfaitement cette situation.
Entre Harry et cette nuit à la rue je ne trouvais pas le sommeil. Impossible de dormir avec cette scène en tête.

On sonna a la porte. Comme une conne je criai :

"Il n'y a pas d'ouvreur de porte ici ?"

Bien sûr personne n'allait me répondre. Maintenant je parle toute seule en mode au calme...

Je descendis de mon lit. J'ouvris puis je la refermai. Flûte de zut...

Mon inconnu connuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant