PDV LAUREN
Rêve de Lauren:
Ma vue est floue, je suis entourée de brouillard. Des gens s'agitent près de moi, on me tient les mains et les jambes pour m'empêcher de bouger. De longs rires résonnent près de mon oreille, des rires diaboliques... Je me débats comme je peux mais ils sont tous ligués contre moi, qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? J'entends quelqu'un murmurer tout près de mon visage:
«Alors 894, on fait moins la maligne ?»
Je cris et essaie de me redresser mais une masse appuie sur ma poitrine et m'empêche de bouger. Une voix hurle:
«Putain qu'est-ce qu'elle est bonne !»
J'arrive enfin à apercevoir 5 silhouettes qui m'encerclent. Je ne distingue pas précisément les visages mais je me souviens de leur voix qui bizarrement me semblent familières. Ma vue est occultée par l'épaisse couche de brouillard qui me sépare des silhouettes. Ce sont tous des gabarits d'homme, ils portent des treillis kakis et une veste de la même couleur. Ils sont habillés pareil sauf un qui est vêtu uniquement de noir. J'essaie par tous les moyens de reconnaître leur visage mais il fait trop sombre pour ça. Je continue de me débattre jusqu'à ce que l'un d'entre-eux attrape ma veste et la déchire complètement. Ma poitrine est découverte aux yeux de tous. Je devient rouge de rage et crie telle une furie, j'utilise toutes mes forces pour arriver à me détacher de leur emprise mais c'est un échec.
L'un d'eux saisit mes seins à pleines mains avant de les malaxer avec force et poigne. Un sourire démoniaque prend place sur ses lèvres. Il me fait mal, je gémis de douleur avant qu'il ne dise:
«Les gars regardez ! Le bourreau à de bons gros seins !»
Les autres rient à en perdre leur souffle, je pleure, j'ai mal, non seulement physiquement mais aussi mentalement. Je supplie Dieu de toute mon âme pour que ça s'arrête mais les choses empirent.
Une des silhouettes s'avance, se met à ma hauteur avant de me retirer violemment mon pantalon. Il ne perd pas de temps avant de me priver du dernier tissu qu'il me restait. Je suis nue, bloquée, et à la merci de ses hommes. Je pleure d'autant plus en réalisant ce qui est sur le point d'arriver, c'est inévitable. Je les supplie de ne rien faire mais ça ne provoque que l'amplification de leur fou rire. Ils ricanent en chœur sans jamais s'arrêter. Qu'est-ce qui a de si drôle ? Je suis humiliée, j'ai honte, je préférerais mourir tout de suite plutôt que l'on me salisse ainsi.
Celui qui s'est chargé de me découvrir entièrement se recule et laisse place à l'homme en noir qui n'a rien dit depuis toute à l'heure. Il ne rigole pas bêtement comme les autres, il est calme mais dégage une aura diabolique. Il me regarde un moment puis baisse son pantalon. Je ferme les yeux pour ne pas voir cette scène, il me pénètre sans plus attendre. Je cris de douleur, il commence à faire des vas et viens en moi tout en me maintenant les poignets fermement. Je n'arrive même plus à pleurer tellement j'ai épuisé toutes les larmes de mon corps. La douleur est si affligeante que je crois mourir. C'est atroce, insupportable, inhumain.
Je crie à l'aide tout en suppliant que l'on me tue.
Je sens couler du sang, je perds peu à peu connaissance mais ce n'est que de courte durée. Un des soldats me frappe au visage:
«Réveille toi Jauregui ! Profite du cadeau que l'on te fait !»
Il rigole puis tape dans la main de l'un de ses coéquipiers. Le temps est long, les secondes me paraissent des heures, je n'ai qu'une envie: que tout s'arrête. La torture arrive enfin à son terme. Je regarde le ciel qui s'est enfin dégagé me laissant entrevoir une partie de la lune. Je souffle en voyant que l'homme se retire.
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Back from Hell [Terminée]
Teen FictionAprès 7 ans à l'armée, Lauren a complètement changé, elle est devenue presque sauvage... Elle reprend malgré tout une vie normale, enfin si on peut appeler ça normale... Elle devient le garde du corps personnel de Camila Cabello, une jeune chanteuse...