Fight Against All Odds ( Tome 3 )

Chapitre 1

Reviens moi, reviens moi reviens moi...

Je me réveille en sursaut. Je regarde mon réveil et remarque que c'est bientôt l'heure de me lever. Je prends donc mon téléphone et coupe mon réveil étant donné que je n'arriverai pas à m'endormir.
Je passe mes mains sur mon visage pour me faire oublier cet horrible cauchemar. J'en ai plus que marre de tout ça.
Je commence une nouvelle vie. Et quand je dis nouvelle vie, je dis plus de cauchemars, plus de persécutions et plus de cœur brisé. Enfin, je dis ça mais c'est difficile de l'oublier.

Andy... Qu'est ce qu'il me manque...

Cela fait un an qu'il est parti. Un an que je l'attends avec pour seul promesse sa lettre. Elle est dans le tiroir de la table de nuit. Il m'arrive de la relire et de pleurer pendant des heures sur mon lit en espérant qu'il se trouve à côté de moi quand je relève la tête mais non.

Je me tourne pour ouvrir le petit tiroir où se trouve sa lettre. Il a utilisé sa plus belle écriture.
Je la place devant et commence à la lire pour la énième fois.

Léna,

Je suis désolé de devoir te faire ça. Je n'ai pas les mots. Tu ne sais pas à quel point je regrette ce que je suis en train de faire. Tu ne mérites pas de souffrir. C'est pourquoi je vais mettre fin à ton cauchemar.  Je pars le coeur lourd pour détruire celui qui t'a fait du mal. Je n'en peux plus. Je ne peux plus supporter le fait que tu m'as oublié Léna. Et tout ça par sa faute. Oui, je suis sûrement un lâche de te dire ceci dans une lettre mais je suis celui qui te hante dans tes rêves. Tu veux savoir pourquoi je suis le seul à pouvoir te calmer quand tu fais des cauchemars ? Je suis celui qui a mis fin à ceux ci pour en faire des rêves. Tu es celle qui me faisais et qui me fais toujours rêver. Je voulais te le dire en face, je te le jure. Mais peut être que c'est ce que je suis. Je ne suis qu'un lâche.  Tu veux savoir qu'elle est cette personne dont je t'ai parlé plusieurs fois ? Et bien c'était toi Léna Headlay. Tu es tout pour moi. Tu n'es pas une simple fille que j'ai libéré des griffes d'un psychopathe parce que je déteste qu'on traite mal les femmes. Tu es la femme de ma vie Léna et le fait de te savoir loin de moi et souffrante me hantais jour et nuit. Je me suis battu pour te retrouver mais j'en paye les conséquences à présent. Tout le monde souffre autour de moi. Je n'aurai jamais du te laisser t'attacher à moi. Mais comme tu le dis si bien, l'amour est plus fort que tout. Ton caractère, ton sourire, tes yeux, tout chez toi m'a fait tomber amoureux de toi. Oui, je suis...

Je suis dérangée par les grattements au bas de ma porte de chambre et des couinements. Ça doit être Nova, mon chien. Je me lève rapidement avant qu'elle ne me démonte la porte avec ses griffes.
Lorsque j'ouvre la porté Nova me saute dessus. C'est un West Highland White Terrier, aka westie . C'est un petit chien blanc et elle me rends folle. Elle a quatre mois et c'est un vrai amour. Enfin, quand elle mordille le pied de la table ou vous mange votre rouge à lèvre préféré, c'est pas vraiment ce qu'on peut appeler le vrai amour. Quelques fois, j'ai envie de l'encastrer quelque part mais au final, je l'aime trop pour le faire.

J'attrape Nova et la prend dans mes bras. Elle me lèche le visage : autrement dit, je viens de faire ma toilette...

-Moi : Oui Nova, oui je suis contente de te voir !

Lorsque j'arrive dans ma cuisine, je la dépose par terre pour lui donner sa portion de croquette. Je lui fais s'asseoir afin qu'elle ne se jette pas sur sa gamelle. Je lui demande de rester le temps que je range sa boite.

-Moi : Allez vas y !

Elle ne se fait pas prier et mange. Je me prépare mon petit déjeuner. J'ai encore du mal à prendre mes marques dans mon nouvel appartement.
Et oui, j'ai réussi à convaincre ma mère de me laisser partir pour essayer de me changer les idées. Je ne pouvais plus supporter ma vie à Los Angeles. Alors, je suis partie à Miami et me voilà, avec Nova, dans ce joli petit appartement, à vivre une nouvelle vie.
Évidemment, je retourne souvent dans mon ancienne maison pour voir ma mère. Elle me manque certes, mais j'avais besoin de mon indépendance. Je n'en pouvais plus de ne rien faire, a me morfondre dans ma chambre en attendant qu'une certaine personne revienne.
Il faut que je me mette à l'évidence et qu'il ne reviendra pas.