Fight Against All Odds ( Tome 3 )

Chapitre 17

LE LENDEMAIN MATIN :

Je sors de mon sommeil à cause de quelque chose qui me chatouille dans mon cou. Quand je suis assez réveillée, je me rends compte que c'est juste Andy qui essaye de me réveiller. Je souris et lui caresse les cheveux.

-Andy : Bien dormi ma belle ?
-Moi : Plutôt bien et toi ?
-Andy : Comme une souche. Ta cheville ça va ?
-Moi : Vite fait...

Je balance la couette à l'autre bout du lit et me redresses. Je pose mes pieds sur le carrelage froid et je frémis. J'attends de mettre habituer à la température pour me lever. Je boite encore un peu mais c'est supportable.

-Andy : Faut vraiment qu'on aille t'acheter une attèle.

Je soupire. Je sens que ce truc va me saouler très vite. Je déteste ne pouvoir rien faire et le fait d'avoir ce machin va me freiner. Je vois déjà ma mère me dire de rester dans le canapé toute la journée et elle va m'assister toute la journée pendant que Derek va me regarde avec son sourire diabolique.
Je réalise tout de suite que je vais devoir rentrer chez moi et lui faire face encore une fois. Pourquoi est ce qu'il a fallu qu'il emménage chez nous ? Est ce que ça fait parti de son plan ? J'aimerai bien le savoir figurez vous. J'en ai marre de ces questions sans réponse. J'ai l'impression de retourner à l'époque où ma mémoire était défaillante... Je me posais beaucoup de questions sans avoir la réponse. Ou quelques fois, je l'avais la réponse mais je ne voulais pas l'accepter.
J'ai peut être la réponse a toutes mes questions à propos de Derek mais je ne veux pas y croire. Peut être qu'il aime vraiment ma mère ? Non. Des hommes comme lui ne peuvent pas aimer. Encore moi aimer la mère de la personne qu'on a séquestré. C'est une question de principe.

-Andy : À quoi tu penses ?

J'étais tellement en train de réfléchir à propos de cet homme, qui est en réalité un inconnue pour moi comme pour la mère, que je n'avais même pas entendu Andy se lever et se diriger vers moi pour loger sa tête dans mon cou et ses mains sur ma taille.

-Moi : À rien, ne t'inquiètes pas.
-Andy : Tu es une piètre menteuse et tu le sais très bien.
-Moi : Oui. Mais je compte toujours m'améliorer.

Je souris et me tourne pour être face à lui. Je n'ai pas eu mon bisou du matin quand j'y pense.
Andy remarque mes intentions et me rester encore plus contre lui. Je peux sentir la chaleur qui émane de son corps à travers mes vêtements. Qu'est ce que j'aime être dans ses bras... Ce sentiment de sécurité, cette douceur. J'en suis devenue accro.

Il embrasse les lèvres aussi tendrement que possible comme s'il ne voulait pas me faire de mal. Il se dit peut être que je souffre par rapport à hier mais non. Je me sens plus en forme que jamais. J'ai accompli ce que je voulais, ce pourquoi je voulais m'entraîner. J'ai protéger quelqu'un, qui plus est, ma meilleure amie. Je me sens divinement bien.
Je prends alors de l'assurance et mets mes mains sur sa nuque pour approfondir notre baiser qui devient de plus en plus sauvage. Jusqu'à ce que...

Toc toc.

-Valentin : Hello les amou... Ok, je sors.

Valentin referme la porte, le sourire aux lèvres.

-Andy : Celui là alors !
-Moi : Qu'est ce qu'on va faire de lui ?
-Andy : Je me le demande.
-Moi : Je plains Charlotte.
-Andy : Et entre nous deux, lequel est à plaindre ?
-Moi : Hé !!

Je lui mets une tape sur l'épaule et me dégage de lui, hilare. Je suis celle à plaindre !

~Au petit déjeuner, personne ne parle. Tout le monde est crevé ou encore certains ne se remettent pas des événements d'hier soir. Pourtant, une seule personne à la forme et ce n'était pas celle que je pensais.