Fight Against All Odds ( Tome 3 )

Chapitre 9

-Andy : Léna t'es prête ? Il va falloir y aller.
-Moi : Oui oui. J'arrive !

Je suis en train de raccrocher avec Isabelle. C'est elle qui va garder Nova pendant ces quelques jours. Elle était plus qu'heureuse que je l'appelle pour lui demander de garder Nova. Ces deux la s'entendent à merveille. Je suis sûre qu'elles vont passer une bonne semaine ensemble. Mais juste une semaine ! Parce que malgré tout, c'est mon chien et elle va horriblement me manquer.

-Moi : On peut y aller.

Je prends mes clefs de voiture ainsi que mes clefs d'appartement. Andy part vers l'ascenseur avec ma valise. Il n'a rien avec lui : il lui reste des affaires chez lui.

Lorsqu'on arrive sur le parking, il rejoint ma voiture et pour une fois c'est moi qui conduit.

Le trajet va durer à peu prêt une demie heure, trois quart d'heure peut être si la circulation est fluide.

-Andy : Je crois que c'est la première fois que je vais me faire conduire par une femme.
-Moi : Tu vas pas nous ressortir le vieux cliché quand même ?
-Andy : Du tout ! Je ne suis pas comme ça enfin.
-Moi : Mouais...

Il rigole et pose sa tête contre la vitre. Je suis sûre que ça le fait incroyablement chier de ne pas pouvoir mettre sa main sur ma cuisse. Le voyage va être long...

Lorsque nous sommes dans l'avion, le stresse monte un peu mais je gère. Il a bien fallu que je me gère toute seule. Pour venir à Miami, j'étais bien obligée de venir en avion et j'étais seule ce jour là. J'ai, entre guillemets, géré ma peur de l'avion. Et puis, au fur et à mesure que je l'ai pris, le stresse n'est presque plus présent. Je peux même dire que je commence à apprécier l'avion.

Andy s'installe à côté de moi et me souris.

-Andy : Ca va ?
-Moi : ( souriante ) Super bien !
-Andy : Heu... ok ?
-Moi : Je n'ai presque plus peur. Ne t'en fais pas.
-Andy : Ho cool ! Je vais pouvoir dormir tranquille alors !

La saloperie. Puisque c'est comme ça, je vais le faire baver.

Lorsque le commandant de bord nous annonce qu'on ne va pas tarder à décoller, on attache notre ceinture.
Monsieur est tranquille comme à son habitude. Et moi ? Je vais laisser ma boule de stresse venir pour l'embêter et profiter.

Ma respiration devient petit à petit plus rapide et je vois les yeux d'Andy s'ouvrir. Il a l'air... inquiet ? Oui, c'est ça.

-Andy : Tu maîtrises hein ?

Sur le coup, il ne sait pas quoi faire. Plusieurs personnes commencent à se retourner tandis que je commence réellement à perdre connaissance quand soudain, je sens des lèvres plaquer sur les miennes.
Je ne pense pas que ce soit nécessaire de préciser à qui elle appartiennent.
Je me laisse subjuguer par toutes les émotions qui se passent dans tout mon corps en passant des fameux papillons dans le ventre aux frissons.

Tout le monde a arrêté de me regarder. Seuls des yeux bleus m'observe attentivement.
Je souris à pleines dents.

-Andy : Tu l'as fais exprès ?
-Moi : Je sais pas, je l'ai fais exprès ?
-Andy : Si tu voulais que je t'embrasse ou que je te prenne dans mes bras, tu n'as qu'à demander.
-Moi : Huuum, très Bien Alors, Monsieur Mirror, auriez vous l'obligeance de me laisser me blottir dans vos bras.
-Andy : ( en ouvrant ses bras ) Tout ce qu'il faut pas entendre !

Je rigole et m'endors dans ses bras, la ou j'ai toujours aimé être. Je crois que je ne répéterai jamais assez mais tout cela m'a manqué. Horriblement manqué.