DISTINCTS (En Correction)

Cinquième Partie

Il est treize heures vingt-deux quand je finis de prendre une douche. J'ai bien pris le temps de ranger toutes mes affaires et de prendre mes repères dans cet appart.

J'appelle un taxi afin de me rendre à l'ambassade d'Angleterre et ensuite au Consulat pour pouvoir réadopter la nationalité Anglaise.

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Dès que j'ai obtenu mes papiers, je me suis rendue au quai pour récupérer ma voiture. Une fois fait, je pars pour Police, la police de Londres. Je dois me présenter au plus vite comme postulante au titre d'agent de Police.

Je me gare face à de larges marches d'escalier. Je coupe le contact et je descends de la voiture avec mon sac. J'enfile ma paire de lunettes noire qui s'accorde parfaitement avec ma veste en cuir noir et mon jean noir également.

Je monte les escaliers qui mènent à une grande place sublimement décoré dans du marbre. En plein milieu d'elle, il y a une énorme statue en cuivre du défunt mari de la Reine Élizabeth.

Un ciel nuageux dans l'ensemble laissé le soleil éclairer la belle place, réchauffant ainsi mon corps. Plusieurs personnes défilent ici parfois à deux, parfois à trois, mais jamais seuls. À croire qu'ils ont besoin d'être accompagnés pour se sentir important.

Je passe une main dans mes cheveux pour les recoiffer - ou plutôt, les décoiffer - et je m'engage dans le chemin donnant à l'immense bâtisse qui a une en-tête '' Police ''. Le bâtiment a un étage et un rez-de-chausée. Son style est moderne.

J'entre dans le bâtiment en poussant les deux battants en vitre servant de porte. Je me retrouve dans Police. Un bureau se trouve près de l'entrée. Une jeune femme s'y tient, le téléphone fixe calé entre l'oreille et l'épaule.

Je me positionne devant elle. Quand son regard se pose sur moi, elle semble irritée de me voir. Elle continue sa conversation d'une voix nonchalante et fatiguée puis elle raccroche sur un ‹‹ au revoir ›› assez froid.

Elle soupire un grand coup en prenant un stylo dans un panier posé à l'autre bout du comptoir. Elle me dit, sans me jeter un regard :

‹‹ Vous voulez... ? ››

Son ton indique clairement que ma visite n'est pas la bienvenue. Elle n'a rien d'aimable, mais dans le fond, ça ne me dérange pas du tout : je ne suis pas venue ici pour me faire des amis.

Sans perdre mon sang froid, je réponds calmement :

‹‹ Je viens voir Monsieur Hills, j'ai un rendez-vous avec lui ! ››

Les yeux noirs de la femme me dévisagent carrément et un faible sourire se dessine sur les lèvres surmontées de rouge à lèvres rouge écarlate. Elle a l'air de bien se foutre de moi à pouffer comme une demeurée. Ça ne plaît pas du tout ! Je fronce légèrement mes sourcils et je demande :

‹‹ Il y a quelque chose de drôle que j'ai dis ?

- Non, non !, répond t elle en replaçant une de ses mèches rousses derrière son oreille et en pouffant un peu plus. Je préviens Monsieur Hills de votre arrivée. ››

Elle reprend le combiné et joue avec son stylo.

‹‹ Monsieur Hills ? Votre rendez-vous de quatorze heures est là... Bien ! ››