DISTINCTS (En Correction)

Cinquante-huitième Partie

" Tu es ma maladie, ma guérison quand tu l'décides,

Mes nuits s'illuminent, j'en confonds le jour et la nuit.

Ne me demandes pas la Lune, j'ai beaucoup mieux pour toi,

Mais pas seulement parce que j'ai beaucoup pris sur moi.

Ton regard brille pour moi, c'que t'as dans la poitrine est à moi

... "

‹‹ Tu n'oublie pas d'embrasser Hill et Alex de ma part !, j'indique en maintenant mon téléphone entre mon épaule droite et mon oreille du même côté.

- Ne t'en fais pas, ton message sera passé, dit mon amie à l'autre bout du fil.

- Fab, merci... ››

D'ici, je sens clairement mon amie sourire à mes mots.

Après quatre mois passés loin d'elle, je me dis que c'est sûrement la personne qui me manque le plus. Enfin...

‹‹ Mais de rien Lay, c'est bien pour ça qu'est fait les amis..., fait elle. Oh euh... J'ai... Quelque chose à te dire. ››

Remarquant sans difficultés le ton hésitant sur lequel elle aborde ce nouveau sujet, je fronce les sourcils. Geste que j'efface pour laisser place à un sourire dès qu'une cliente passe à la caisse pour enregistrer ses articles.

Pour avoir passé des mois enfermés dans la maison de Franz sans rien faire, j'ai décidé finalement de me trouver un boulot à mi-temps à cause du fait de ma grossesse. Par défaut, j'ai raillé de ma liste serveuse dans un bar et caissière de supermarché parce que le trop plein de monde me crée une anxiété de dingue. Mais j'ai plutôt opté comme caissière dans un petit magasin de vêtements près de l'agence de Franz. Être assise à longueur de journée n'est pas forcément confortable mais je rencontre tous les jours de nouvelles personnes qui m'enrichissent d'une manière ou d'une autre et m'apporte la joie, bizarrement.

Donc on peut dire que je m'épanouie dans ce que je fais.

J'avais tout d'abord pensé à reprendre mes activités de flics mais deux choses m'en empêchent. Un, je suis ronde comme un ballon de basket ; et deux, je préfère m'éloigner de tout ce qui se rapproche de lui.