HUIT

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PERRIE

Deux jours auparavant Paris

Le soleil qui passait à travers les rideaux m'atterissait sur le visage, me réveillant tout de suite. Je battis doucement des paupières, et il ne me fut pas longtemps pour réaliser où j'étais. Je ne savais pas si ça arrivait à beaucoup de monde de se réveiller dans le lit de son ex-fiancé, mais ça ne me paraissait  plus impossible maintenant.

J'espérais que ce soit un cauchemar, où que ce soit des hallucinations. Oui, j'espérais exactement que ce soit ça. Je me frottai les jeux, histoire de voir si ma vue ne me faisait pas défaillance, et j'eu la tristesse d'apprendre que non. Ma vue allait très bien, même trop bien. Zayn se trouvait bien endormi tel un koala à mes côtés, et tout nos affaires jongeaient le sol.

Au non, il ne s'est quand même pas passé ce que je pense qu'il s'est passé? Ma réaction était sûrement exagérée, mais j'étais à deux doigts de la crise de nerfs. Je ne m'attendais pas à me réveiller de cette façon, et pas avec lui. Hier, je doutais de ce qu'il s'étaient réellement passé, même si dans le fond, la vérité sautait aux yeux. J'avais fait une très très grosse connerie, et je n'étais pas prête à l'admettre, vraiment pas.

Ma petite conscience qui, -bizarrement- se réveillait après un longue période de sommeil, m'indiqua de prendre mes jambes à mon cou. Dans ma tête se montrait de gros panneaux avec d'écrit en gros "GET OUT!", clignotant en rouge. Partir, c'était sûrement la meilleure chose à faire. Mais si seul mon cerveau était prêt à partir, et que les autres parties de mon corps telles que mes jambes en étaient incapables, la tâche semblait plus facile à dire qu'à faire.

Je jettai de nouveau un coup d'œil -plus prolongé cette fois- à la chambre. Les vêtements n'avait pas bougés du sol, et la pièce était illuminée par le soleil. Ma tête commençait dangereusement à tourner, et je ressentais une drôle de douleur dans le ventre. Les joies de l'alcool, me dis je.

La douleur persistante que mon ventre produisait me poussai à accourir au toilettes de la chambre, prise d'un haut-le-coeur. Ou plutôt de vomissements répétitifs.

Je vidais malheureusement mes tripes, mes boyaux et tout ce qui s'en suivait de dégoutant, pendant moins d'une dizaine de minute. Boire autant d'alcool n'était pas dans mes habitudes car je n'en presque prenais jamais. Depuis le début de cette tournée, mes bonne résolutions -ou je ne sais pas trop comment vous appeleriez ça- partaient en fumée, dont la principale: ne pas boire.

Et aussi l'un de mes principes fondamentaux: être fidèle. J'y avais lamentablement échouée, et je n'en étais pas fière. La fidélité était la base d'un couple, cela reposait sur la confiance. Alex était un gars génial, et je n'étais sans doute pas faite pour lui en agissant ainsi. Dieu seul sait à quel point j'ai envie de me frapper, je n'aurais jamais agis comme ça avant, je n'en aurais pas été capable. Alors pourquoi maintenant?

Cette question demeurait désespérément dans ma tête alors que je sortais de la salle de bain, encore un peu étourdis. Mes yeux se posèrent sur la première chose que je vis en sortant de la salle d'eau, soit le lit. Endroit où se trouvait Zayn, assis d'une façon étrange à me dévisager. Je portais un dras autour de mon corps -qui était arrivée par je ne sais quel moyen pour être honnête- et lui se trouvait sous les couvertures, sûrement autant nue que moi dessous.

La situation dépassait la gêne maximale, le conteur atteignait des sommets. Personne ne parlait, et chacun devisageait l'autre. L'atmosphère n'était pas agréable non plus, c'était comme si on se reprochait des choses -notamment cette nuit- sans pour autant parler, juste par la force du regard. Comme une engueulade, version discrète.

« Putain, jura Zayn en mettant les mains sur son visage. »

Je n'avais pas envie de subir la colère de monsieur je ne sais pas ce que je veux, alors je repérais rapidement mes affaires et me dirigea vers la porte. Puis je m'arrêtais soudainement, analysant la situation.

Sortir de la chambre de son ex avec pour seul habit un drap enroulé autour du corps était égal à un meurtrier se livrant à la police, complètement fou. Et en plus, Gigi ne devait pas être loin. C'était un paris bien trop risqué, sans mauvais jeu de mots. Alors au risque de ne pas avoir le choix, je me refugiai dans la salle d'eau.

J'enfilai d'une rapidité incroyable mes vêtements, sûrement motivée par l'idée de me barrer vite d'ici. Je jettai un coup d'oeil à mon apparence, au miroir, et c'était pitoyable. J'avais exactement la tête d'une fille se préparant à la marche de la honte, avec ses habits de la veille et ses cheveux dans tous les sens, sans parler de son maquillage. J'allais vraiment me faire griller.

Je passai de l'eau sur mon visage, avec pour espoir de changer les choses. Les traces de mascara s'effaçaient sans vraiment le faire, l'eau ne faisait pas grand chose sans démaquillant. Ma mine n'était pas au top, même pas arrangée avec le coup d'eau que je venais d'y passer. Je m'attaquai à mes cheveux, toujours motivée pour me casser d'ici.

Pas de brosse à l'horizon, évidemment. Je fis de mon mieux pour les démêler, envisageant de les peigner avec ma main. Ça ne faisait pas grand chose, à l'exception d'un mal de chien, mais ça valait le coup d'essayer. Je sortis derechef de la petite pièce et, sans jeter un regard de plus à cette chambre que je venais de maudire ou son hôte, je claquai la porte.

Ce simple geste fit un boucan immense. Je me tapai le frond de ma main droite, me félicitant de ma discrétion légendaire. En espérant ne croiser aucun témoin, je partis en marchant comme si de rien était en direction de ma chambre. Tout le monde devait dormir, et je m'en rejouissais.

À penne entrée, je m'adossai contre la porte. Je tentais à présent de penser aux prochains jours, comment allaient-ils être? maintenant que Zayn et moi avions commit la plus grosse erreur de notre vie, je les redoutais. Avec Gigi et tout les autres dans les pâtes, ils allaient finir par découvrir un truc, et je redoutais ce moment.

*


Vous allez me trouvez bizarre, mais j'ai écrit ce chapitre cette nuit, vers genre deux ou trois heures du matin et en deux heures.

J'ai sûrement un problème, mais mes meilleures idées viennent la nuit, notamment les chapitres. Y a une voix qui me crie que je suis tarée, je vais faire comme si j'avais rien entendu.

Le prochain chapitre devrait arriver dans une semaine maximum, normalement :)

Glory DaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant