TRENTE-TROIS

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Perrie

Après avoir posé mes yeux plus de deux fois sur lui, je pouvais dire que le médecin qui s'occupait de moi n'allait définitivement pas devenir un fantasme refoulé. Ou un fantasme tout cour.

Durant la plus grande partie de la nuit, j'avais observé et jugé les choses les plus bénignes qui puissent exister autour de moi. Il n'y avait rien d'autre à faire, le câble ne réceptionnait pas dans tout l'hôpital selon l'infirmière, et mon téléphone m'avait été retiré lors de mon entrée ici.

Je ne me souvenais que d'une petite partie de la soirée; incluant le délicieux repas, le discours d'Alex et les regards méprisant échangés entre ma mère et Wendy. Je ne savais pas comment j'étais arrivée ici ni pourquoi, et c'était assez déstabilisant.

Ma mère m'avait expliqué que j'avais eu une difficulté à respirer, je crois qu'ils appelaient ça une déficience respiratoire dans le milieu, ou un truc dans le ton. Elle avait ensuite continué en me disant qu'Alex m'avait trouvé après m'avoir chercher partout, estimant que je mettais beaucoup de temps pour aller au toilettes. La suite était sur ce lit d'hôpital, et point à la ligne.

Avant de sortir, ma maternelle m'avait souris en m'indiquant que les filles, leurs copains et leur mères attendaient dans la salle d'attente, anxieux depuis qu'ils avaient appris la nouvelle. Je souris en entendant ses paroles, jusqu'à que ma mère termine sa tirade en me racontant qu'une vieille amie à moi m'attendait dehors, avec Zayn à ses côtés. Ils avaient l'air de se connaître d'après elle. Ma mère repartit sans faire de bruit après ça.

Je fronçais les sourcils en entendant la porte se refermer, une vieille amie? A l'exception de Katerine et d'Ellie, je ne voyais pas qui pouvait attendre encore dans cette salle. Cependant Katherine était à plusieurs kilomètres d'ici, en Nouvelles-Zélande pour des vacances improvisées. Elle m'avait dit qu'il n'était pas impossible qu'elle aille définitivement s'installer là-bas. Ellie était ma cousine et bien que l'on s'entende merveilleusement bien, elle restait ma cousine et ma mère me l'aurait certainement notifié. Du moins je crois.

Ouais, j'étais perdue.

Un grincement me sortit de mes pensées, je me tournais instinctivement vers la porte. Ça ne pouvait venir que de là si on prenait en compte l'absence des fenêtres.

La porte s'ouvrit sur Jesy et Zayn, ce qui me laissa extrêmement perplexe sur le moment. C'était bien les deux dernières personnes que j'attendais à voir ensemble, surtout s'ils avaient fait des groupes pour venir chacun leur tour. Tout le monde savait qu'il fallait absolument éviter de les mettre ensemble, non?

Jesy m'adressa un petit sourire et elle vint s'assoir à côté de moi, sur une des deux chaises disposées à côté de moi. Zayn prit place sur l'autre et me sourit vaguement. Les prochaines minutes promettaient beaucoup de choses d'avances.

« Vous n'étiez pas accompagner de quelqu'un? demandais-je après une minute de silence. Ma mère m'a dit qu'une vieille amie attendait elle aussi.

__Une vieille amie? et non, si c'est de Clarisse dont tu parles, elle a préféré attendre dehors, me répondit Jesy.

__Tu la connais? intervint Zayn après Jesy, visiblement surpris.

__Son nom ne me dit rien, mais ce n'est pas impossible. Elle peut rentrer s'il elle veut.

__Elle rentrera plus tard, affirma Jesy, j'ai deux ou trois mots à te dire avant. »

Je fermais mes paupières en soupirant, ça ne menait rien de bon ça. Et elle venait tout juste de faire irruption dans ma chambre.

« Dis toujours.

Glory DaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant