ZAYNQuelques minutes que nous étions arrivées dans la salle de concert que je me retrouvais déjà à la recherche de Perrie. Cette folle avait trouvée le moyen de foutre mon portable dans les toilettes pour ce venger, encore une fois. Il y avait quand même un monde entre mon croche patte et le bousillage d'un objet important. Résultat je la cherchai dans les quatre coins de la salle du concert que nous allions donner ce soir, y compris les coulisses. C'était d'ailleurs la dernière pièce qu'il me restait à voir, si encore elle y était.
Je savais même pas ce que j'allais faire une fois qu'elle serait devant moi, mais par contre je savais que ça m'emmenait droit aux portes de ma vengeance. J'étais sûre qu'un truc aussi gratuit que ce qu'elle avait fait me viendrait en tête au moment venu.
Après avoir jeté un dernier coup d'oeil dans la scène où se trouvait les filles — et sans Perrie évidemment, les garçons et leurs copines je me dirigeai enfin vers les coulisses. Je devais avouer que la vue était plutôt prenante mais j'avais pas le temps d'y faire vraiment attention. On aurait dit que j'étais en mission avec cette dégaine. Le noir m'associait à une sorte d'agent secret mais c'était classe comme comparaison alors pourquoi se plaindre ?
Je jetai un coup d'oeil sur ma droite mais il n'y avait personne. Je tournais ma tête vers la gauche, pour cette fois ci y voir une blonde aux des cheveux un peu longs, de ce que je pouvais voir. Elle était recroquevillée sur elle-même. Alors elle était là depuis tout ce temps. Mais qu'est-ce qui lui était arrivée ?
Je m'approchai doucement pour ne pas l'effrayer, facile d'imaginer qu'être surprise en larmes n'était pas ce qu'elle voulait. Seulement c'était pas comme si je pouvais l'ignorer et me barrer en espérant que ça passe d'ici ce soir.
Plus très loin d'elle à présent, je pouvais distinguer des sanglots s'échapper de ses lèvres. C'était pas bon ça, je me demandais bien qui avait réussi à la mettre dans un tel état. Elle était une vraie image de force à mes yeux et au fur et à mesure des années elle avait appris a gérer ses émotions comme personne. C'était bizarre.
Je m'accroupi en face d'elle et observai son visage. Les mains jointes sur son visage elle ne s'arrêtait pas de pleurer mais ses sanglots ne devenaient pas autant plus bruyants. J'étais surpris qu'elle ne m'ait pas entendu m'approcher mais en même temps elle était concentré sur autre chose. Les sourcils froncés, je posais ma main sur son épaule pour qu'elle sache que j'étais là. C'était toujours ça de prit. Elle releva la tête et mon froncement de sourcils s'accentua.
Au putain de merde. Bien joué ça Zayn c'était finement exécuté. Gigi posa son regard sur mon visage alors que j'essayais de cacher au maximum ma stupeur pour qu'elle se doute de rien, parce que merde quoi j'avais pas remarqué son absence et en plus je l'avais confondu avec Perrie. Mais quel con, j'avais rien dans le sang en plus.
Hésitant, je tentai : « Gigi qu'est-ce qui t'arrives ? »
Son regard posé sur moi, mes mots la firent plus pleurer qu'autre chose. Peut-être que c'était ma faute vu son expression. Merde qu'est ce que j'avais fait ? C'était jamais simple de voir quelqu'un a qui on tenait en larmes, encore moins quand on en était là cause.
« Bébé, qu'est ce qui y a ? tentai-je encore. »
Si déjà elle me répondait on ferait un grand pas. J'avais plein de question en tête qui me brouillaient l'esprit, impossible de penser à un truc qui lui ferait cracher le morceau. Je cherchai dans le vide alors qu'elle essuya le dessous de ses yeux.
« J'ai pas envie d'en parler, laisse tomber, glissa-t-elle difficilement. »
Non ça le fera pas ça. Je me contenterais pas d'une réponse bateau, ça allait franchement pas et elle pouvait pas garder ça pour elle. Elle se releva quand même et partit pour rejoindre les autres sur la scène qui devaient sûrement répéter. Je la retins par le bras, non ça le fera vraiment pas.
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Glory Days
Hayran Kurgu« L'humain est une chose très complexe. Il renferme un tas d'émotions et de sentiments, qui engendrent alors tout un tas d'évènements. Rien n'est facile. Personne n'a dit que la vie était juste une question liminaire, en quête de réponses fructueuse...