Recueils de tout les diables

Partie 6

Je le sentais pas. Cet assemblage de brique et de tuiles. Une folie étrange roupillait entre ses murs. C'est ce qu'il me faisait tellement peur. Je n'aimais pas l'idée de rentrer, de m'amuser et de repartir. Je flippais à cet idée. Je vis Elodie et Carine bien contente à l'idée de rentrer, Nicolas ayant une caméra dans la main. Et moi qui flippait.

- Les gars.. je suis pas sur.. , soupirais-je, me mordant la lèvre.

- Allez Marie !! Cesse de faire ta prude et ose ! Allez, on va parier !

- Je suis prête.

Elodie eut un sourire amusé. Elle entoura les épaules de Marie et eut un grand sourire.

- Je parie Dix dollars que Marie n'arrivera pas à perdre sa virginité entre ses murs. Qui dit mieux?

- Je paris 15 Dollars qu'elle y reste une heure et qu'elle hurle de bonheur et de plaisir, lança Carine.

- 20 Dollars et elle filme en plus, ajouta Nicolas, encore plus pervers.

Je rougis, me passant une main dans mes cheveux. Le manoir était flippant. Et je ne pense pas qu'il y avait qui que ce soit entre ses murs. Mais ces trois là me fixaient comme s'il s'attendaient à ce que je refuse. Mais je voulais pas leur donner raison et je décidais d'y aller, prenant la caméra de Nicolas au passage.

- Si je réussis deux de vos défis, j'attends de recevoir l'argent à mon retour, grondais-je, énervée d'être prise pour une nouille.

- Non mais Marie ! T'es la réincarnation de la vierge ma puce, me taquina Carine.

Superbe rousse aux yeux marrons, elle était la plus sexy de tous et sortait avec le même mec depuis six mois. Elodie était avec Nicolas depuis 3 ans. Il n'y avait que Marie, la toute sainte Marie pour être seule. Carine s'en était bien moquer de mon prénom comme de ma situation. J'étais si mal à l'aise. Je m'avançais et poussait la porte. Elle grinça un peu et me laissa découvrir un hall vieux, délavé et poussiéreux. Des chandeliers, des portraits sans valeur. Ce fut là que mon téléphone sonna.

- Allo ?

" Alors ? "

- Poussiéreux. Ou je dois aller ?

J'avançais, observant un peu partout. C'était vraiment effrayant. Comme traumatisant. Et je savais que cela serait pire encore. Mais je devais jouer le jeu. J'avais peur mais je devais avancer encore.

- Alors ?

" Si j'étais toi, je profiterais de découvrir un peu les lieux "

- L'histoire ?

" Cela appartenait à un jeune comte. Il aurait mystérieusement disparu puis serait mort. Les domestiques auraient continuer à s'occuper de la demeure jusqu'à mourir. Au final, on aurait cru voir le jardinier ou le cuisinier ou encore la bonne alors que ça fait 2 siècles qu'ils sont.. "

- Eh bien. Bon, je continue.

" Nous, on reste dehors. "

J'avais bien deviner qu'ils n'allaient pas rentrer. C'était mon défi du jour. Je devais rentrer, prendre mon pied entre ses murs avec je ne sais qui, crier de plaisir et de bonheur et filmer le tout. Bref, j'étais dans la merde. Je continuais d'avancer, filmant un peu tout les endroits. Apparemment, ce manoir était vide. Je me voyais mal prendre un minimum de plaisir entre ses murs. Pourtant, l'ancien propriétaire avait du bien aimer cet endroit, le remplissant de tout et de rien. J'étais fasciné. Je pénétrais dans plusieurs pièces, les découvrant aussi poussiéreuse que bourrer d'insectes. Elles étaient chacune si belles et si spacieuses.