La bête immonde. L'impur. L'infâme pourceau. Et bien d'autres noms encore. La créature qu'il était avait entendu des horreurs pendant un long moment. Suffisamment pour en sourire ou considérer cela comme une douce appellation à ce qu'il était. Pour l'occasion et par envie, il avait eu la folie de prendre place dans un hôtel des plus luxueux pour le plaisir d'une nuit. Ou plus. Selon les proies à dévorer. Son ombre les suivaient dans les couloirs, parfois, pour en dévorer une qui se trouvait être solitaire, il se faisait passer pour un membre du personnel puis s'occupait d'elle. Et comme on ne le voyait jamais vraiment..
A cet occasion, situé sur le toit de cet ville emplis d'âmes aussi délicieuse que dérisoire, il chercha son prochain repas. Elle lui apparut au détour d'une rue, humide et pressée, se faufilant dans ce bel hôtel. Amusé, il se glissa parmi les ombres et alla retrouver sa merveilleuse proie. Très belle a vrai dire. Des cheveux rouges, des yeux marrons, elle avait une écharpe autour du cou et manqua de tomber dans le hall. A peine âgée de 23 ans, peut-être, elle s'approcha d'une des femmes qui s'occupait de l'accueil.
- Excusez-moi, auriez-vous une chambre ? demanda-t-elle.
- A quel nom ?
- Capet. Lara Capet.
La femme chercha et ne trouva rien. Elle manqua de décliner la demande quand la jeune femme sortit une liasse de billet d'on ne sait ou. Un peu surprise, la standardiste releva ses yeux sur la femme.
- Miss Capet.. je..
- Juste pour cette nuit. Peu m'importe la chambre.
En vue de l'instance et du regard désespéré, la femme lui donna la chambre 66. Un chiffre qui convint parfaitement à Lara mais également à la créature qui avait écouté l'échange. Sans attendre, la belle demoiselle prit la clé et se dirigea vers l'ascenseur. Elle appuya sur le bouton fébrile et pénétra dans la cage de métal. Le parfum de son âme attisa la bête qui se dirigea vers la fameuse chambre 66. Autant dire que cela était presque insoutenable de devoir attendre son repas. Il se contenta de faire preuve de patience.
La jeune fille finit par arriver en silence, pénétrant sa chambre d'une nuit. Elle referma la porte et s'enferma dedans. Puis elle se passa une main dans les cheveux et alla rapidement prendre une douche. La suite se fit sans problème, ayant déposé sa mallette d'ordi sur le lit, elle se lava et se contenta de venir récupérer une culotte dans la poche au-dessus. La créature admira ses courbes. Puis elle enfila le peignoir en satin violet et ouvrit la mallette pour en ressortir un ordinateur rose.
- Je vais enfin pouvoir travailler loin de ce football ou encore de ses cris.
Cette phrase arracha un sourire. Immortelle, il observa les mimiques et différents visages de la jeune fille. Son âme changeait en fonction de cela. Une âme toujours plus appétissante. Au bout de trois heures, la jeune femme décida d'aller se coucher, enregistrant ses travaux. Quand ce fut fait, elle referma tout puis alla se coucher, se débarrassant du peignoir et alluma le chauffage. La lumière éteinte et les rideaux ouverts sur le reste de la ville, le diable observa ce corps étalé entre les draps.
" Mhm.. et si on jouait un peu.. "
Il s'approcha doucement d'elle, se faufilant sous les draps et commença a remonter vers son visage, laissant son souffle chaud glissait sur sa peau. une jambe se releva alors qu'elle frissonna, contente et appréciant ce contact doux. Son compagnon était un vrai rustre. Alors que là.. plongé dans ses rêves, son visiteur avait des mains douces et expertes. La pointe d'un sein frôlé, un baiser égaré sur une cuisse, une hanche ou un genoux. Elle tourna un peu la tête.
Il se lécha la lèvre puis laissa sa langue passait sur sa peau, laissant une trace humide et brûlante, comme une empreinte de son passage. Sans s'y attendre, elle sentit une chaleur l'embrasait alors qu'il la prit d'une vive poussée, outrepassant tout préliminaires. Les hommes font l'amour, les démons baisent. Ce genre de danse amoureuse n'as pas lieu d'être. Il ajusta son mouvement et commença à onduler. Elle ne pouvait que sa présence dans sa chair, sa folie sexuelle, son désir de feu et l'accepter.
Ses mains agrippèrent les draps tandis qu'il observa sa bouche s'ouvrir pour quelque baiser. Il sourit et continua de jouer de ses hanches. Des soupirs, des gémissements résonnèrent entre ses murs. Le démon prit plaisir avec cette femme à jouer, n'étant même pas sur de la dévorer. Plus le plaisir montait, plus elle se cambrait, réclamant plus. Elle tendait parfois ses mains en l'air dans l'espoir de sentir quelque chose. Le plaisir montait, ses mouvements accompagné son amant fantôme. Et d'une seule et dernière poussée, il lui fit découvrir le plaisir ultime. Puis, en voyant ses lèvres s'ouvrirent, il se lécha les babines et sans attendre, il dévora son âme sans remord.
Elle n'avait pas la délicatesse qu'il recherchait mais cela lui cala l'estomac. Suffisamment pour tenir quelques semaines de plus. Quand il eut absorbée la dernière goutte, il se retira, observant le corps vide puis disparut sans attendre. Il avait mangé, s'était amusé et maintenant, il disparaissait. Et ses humains, si idiots, accuseraient surement le compagnon ou parlerait d'une maladie qui n'aurait aucun rapport. Tout cela pour justifier l'acte d'un démon.
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Recueils de tout les diables
RandomIl est Diabolique, sadique, moqueur, Sexy et terriblement convoité. Je parle du majordome de la maison Phantomhive, Sebastian Michaelis. Tout le monde saura le reconnaître par ses iris rouges, parfois striés et signe de sa véritable nature, ses chev...