La boutique d'Opium de Lao était un véritable champ de bataille de fumée. Gwen avait l habitude de s'y rendre pour discuter avec lui. Elle aimait bien la compagnie du Chinois et de sa sœur. Une manière de discuter ensemble. De partager connaissance. Quand elle arriva, il y avait pas mal d homme comme de belles chinoise pour leur tenir compagnie. Gwen s avança doucement parmi tout des chenilles humaines pour trouver son homme. Alanguie et a peine sous l effet de l Opium.
- Infernal, comme de coutume.
Elle s'approcha et le vit là, la tête en arrière, les paupières fermés, la peau blanche exposé à tout regard. Elle sourit. Ce torse, elle l'avait dessiné et touchait tellement de fois. Il était d'un blanc parfait, taillé comme sur mesure pour tout les êtres qui en voudrait de ses bouts de chair. Tout autant que ce qui se cachait plus bas. Finement taillé, assez pour avoir la longueur et la largeur nécessaire. Il était.. divin et pourtant plus diabolique. Car ce côté pervers de sa personne avait toujours excité bien des sens mais surtout sa peau à elle.
Dans la cuisine, sur son bureau personnelle, dans leur chambre, dans la bibliothèque, sur le billard. Depuis leur mariage, il ne se passait pas une seconde sans que même un couloir ne résonne d'un gémissement de sa part. Et Gwen en était parfois gênée de tout ceci. Elle avait réussi à s'échapper avec la complicité de Tanaka et Ruriha et était venu se réfugier là. Elle entendit du bruit et tourna son regard vers le bureau. Elle s'approcha et entra doucement, voyant le comte dormir. Ou plutôt cauchemarder.
- Pas.. Possible.. pas.. toi.. mort.. Pourquoi..
Il sanglotait et se tendait. Il tournait encore et encore la tête. Elle sourit et s'approcha de Ciel, posant à peine sa main sur son front. La chaleur de sa main sembla calmer le jeune garçon qui se mit à respirer calmement.
- Ma.. soeur..
Elle afficha un visage surprise à ses mots, se rappelant qu'il l'avait appelé ainsi puis elle sourit tendrement et vint embrasser son front.
- Alors je ne m'étais pas trompé. Tu es bien là.
La voix masculine de son époux la fit sourire alors qu'elle se redressa, mettant une peluche à son effigie dans ses bras. Puis elle le regarda. Il portait toujours ce kimono masculin, toujours plus ouvert sur son torse alors qu'elle se perdit dans son regard.
- Surprise ? dit-elle en affichant un sourire mutin.
Sebastian eut un sourire plus diabolique. Il s'approcha d'elle et vint la prendre contre lui, la surprenant soudainement. Elle sentit sa poitrine se pressait contre son torse pas, sa tête arrivant à peine à ses épaules. Elle était nettement plus petite que lui mais c'était un constat que Sebastian aimait. Qu'il puisse la dominer sans attendre.
- Sebastian.. que.. Le comte est juste à côté, murmura Gwen, gênée.
- Et ? Je ne me rappelle pas que tu fus gênée quand nous nous amusions dans le couloir ou la chambre juste à côté de la sienne.
- On était pas dans la même pièce que lui, gronda-t-elle.
Il sourit et finit par prendre sa main pour la tirer dans la pièce emplie de fumée et d'Opium, pile à l'endroit ou il se tenait précédemment. Il la coucha sur le canapé, sa robe le gênant pour découvrir ce qu'il avait déjà goûté. Gwen sentit des regards troubles sur eux. Ses yeux bleus se reposèrent sur lui.
- Tu vas pas oser quand même.. ?
Il sourit et dénuda ses épaules, venant glisser sa bouche dans le creux de son oreille jusqu'à son cou. Gwen sentit ses mains saisirent rapidement le kimono de son époux. Si. Il allait oser le faire. Là, devant ses yeux vitreux et embrumés d'Opium. Il allait la prendre là, sur ce fauteuil. Elle allait parler quand il la fit taire d'un baiser, venant mêler sa langue à l'échange alors que Gwen n'en put plus. Elle retira ses gants, désirant sentir sa vraie main se posait sur son corps. Sentir ses doigts taquins brulaient sa peau.
VOUS LISEZ
Recueils de tout les diables
RandomIl est Diabolique, sadique, moqueur, Sexy et terriblement convoité. Je parle du majordome de la maison Phantomhive, Sebastian Michaelis. Tout le monde saura le reconnaître par ses iris rouges, parfois striés et signe de sa véritable nature, ses chev...