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Suffit-il d'être conscient de ses actes pour être responsable?

Suffit-ild'être conscient de ses actes pour être responsable? Moi-même jesuis majeure depuis à peu près un an, et je suis consciente du faitque je suis responsable de mes actes. Ainsi la réponse à cettequestion semble évidente, il suffirait d'être conscient de sesactes pour en être responsable. Cependant, si la réponse à cettequestion est si facilement assurée, pourquoi l'aurait-on proposercomme sujet de philosophie? Peut-on réellement affirmer que lesimple fait d'être conscient de ses actes nous rends responsable, oubien, au contraire, que même si nous sommes conscients de nos actes,nous n'en sommes pas forcément responsable?

Afinde résoudre cette problématique, il faudrait dans un premier temps,expliquer pourquoi la solution nous semble, au premier abord, siévidente. Il faudrait dans un second temps, démontrer,contrairement à ce que l'on croit, qu'il n'est pas aussi simple del'aborder. Enfin dans un dernier temps, il faudrait rendre compte dece qui nous tien réellement responsable de nos actes.

Suffit-ild'être conscient de ses actes pour être responsable? La notion de« conscience », est courante en philosophie, on faitd'ailleurs plus particulièrement allusion à « la conscienceet l'inconscient », qui acquiert principalement une dimensionmorale dans cette matière, d'où les expressions ; « enconscience », « par conscience professionnelle »...Il s'agit d'exprimer un sentiment d'intime conviction qui marque lacapacité du sujet à affirmer sa position. L'action de reconnaîtretelle situation, d'être capable de juger, résulte de la conscience.Pour Descartes la capacité d'être conscient c'est justement le faitd'être capable de penser. Être conscient de ses actes, c'est doncêtre capable de reconnaître la situation dans laquelle ons'embarque quand on agit, et être capable de comprendre ce qui suitet pourquoi. Les deux notions; « conscience » et« responsabilité » ne semblent pas très différentesl'une de l'autre, c'est pourquoi la solution semble si évidente.

Êtreresponsable; celui qui est responsable doit répondre de ses actes,il est la cause volontaire et consciente de ce qui c'estproduit. Celui qui est responsable, est censé être raisonnable,sérieux, réfléchie. Lorsqu'on prend possession d'une chose, oud'une personne, on en devient tout de suite responsable. On est alorscensé y avoir réfléchie, mesurer les conséquences des actes quipourraient suivre, et d'en accepter la charge. Par exemple, sij'achète un objet, et que par maladresse je le casse, je ne peux pasestimer du vendeur qu'il me rende mon argent, c'est à moi d'enassumer les conséquences, si j'ai perdu de l'argent inutilement,c'est ma faute, rien ne m'obligeait à acheter cet objet, et àpartir du moment où je l'ai payé, il n'ai plus en la possession duvendeur, il est à moi. C'est à dire qu'il est passé de laresponsabilité du vendeur, à la mienne. Si je suis consciente demes actes il semble bien que je suis responsable, cependant celasuffit-il? Même consciente de mes actes suis-je forcémentconsidérée comme responsable?

Contrairementà ce que l'on peut penser, la conscience même de nos actes ne nousrend pas forcément responsable. Au premier abord la réponse noussemble plutôt assurée, pourtant lorsqu'on y réfléchi davantageelle ne semble plus aussi évidente. C'est l'un des principes majeuren philosophie, on est censé creuser la question, et non pas restersur les premiers attraits. L'un des plus grand pièges dans cettematière est justement de se retrouver devant un tel sujet, quisemble simple au premier abord, et de rester figer sur la questioninitiale. Les sujets font toujours référence à des interrogationsmajeures qui perturbe la vie humaine, et qui sont alors traitées parles philosophes, c'est pourquoi il vaut mieux éviter de les bâcler.

Ilsemble évident que lorsqu'on est conscient de ses actes, on en estforcément responsable, pourtant la solution se corse alors qu'ontient compte de la notion du « majeur » et du « mineur ».Comme je l'ai expliqué dans l'introduction, je suis majeure depuis àpeu près un an, et je suis désormais responsable de mes actes. Sijamais je fais une bêtise, c'est moi qui devrais en répondre et nonmes parents, mais qu'en est-il de mes frères et sœurs, qui sontencore mineurs? C'est évident pour moi, mes frères et sœurs sontcapables d'être conscient de leurs actes, je pense également qu'ilssont capables de se sentir responsable de certaines choses,d'accepter le fait qu'ils ont agi de telle ou telle manière et d'enassumer les conséquences. Seulement, ils sont encore mineurs, etselon la loi, si jamais ils font un bêtise, ce seront mes parentsqui seront tenus pour responsable, qui devront prendre en compte lesconséquences de ce qui c'est produit. La réponse se corse alors, laconscience même de nos actes ne nous rends pas forcémentresponsable selon la loi, d'autres effets de la vie courante peuventégalement nous faire douter de la simplicité de cette solution.Qu'est-ce qui me rend alors réellement responsable?

Lorsqueje deviens responsable, de quelqu'un ou de quelque chose, j'acceptede prendre en compte les conséquences. Si par exemple j'adopte unchat et qu'il va trop souvent chez les voisins, je suis censéeaccepter leurs protestations, car cet animal est sous maresponsabilité. Dès le moment même où j'ai décidé de l'adopter,j'ai accepté de prendre en charge les conséquences de ses actes.Lorsque je suis responsable, j'accepte de prendre en charge cequi se produit. Être tenu pour responsable de quelqu'un ou quelquechose, il faudrait alors non seulement être conscient, maiségalement être capable d'accepter, pourtant même si je n'acceptepas, suis-je considérer comme responsable?

Selonla loi, on peut être tenu pour responsable, de choses qu'on refused'accepter. Dans la vie, on peut se retrouver dans des situations oùl'on est obligé d'agir contre notre grès, de commettre un crime deforce, qui bien sûr ne sera pas le résultat d'une actionvolontaire. Pourtant, c'est nous qui seront jugés, car c'est nousqui aurons agi, et bien que nous ne l'ayons pas fait volontairement,nous restons conscient de nos actes. La question reste compliquée,il est difficile d'aboutir à une réponse directe si l'on tientcompte de la loi actuelle.

Toutcompte fait, il ne suffit pas d'être conscient de ses actes pourêtre responsable. Non seulement, nous sommes censés être conscientde nos actes, mais nous devons aussi en accepter les conséquences.Nous sommes considérés comme responsable de quelque chose, ou dequelqu'un, à partir du moment où nous acceptons d'en assumer lesconséquences qui vont suivre. C'est également la loi qui, dans lasociété actuelle, jugera de notre responsabilité.

PS:  pour ceux qui tiennent compte des sujets de philosophie que je traite actuellement, noter bien que ce je vous offre ici ce sont surtout des conseils pour la rédaction en philo et des idées pour étaillé votre propre opinion dans cette matière. Je ne rédige pas exactement de dissertations, premièrement, et vous pouvez me charrier si vous voulez, parce que je ne tiens à vous servir  de sujet que  vous pourrez copier-coller pour  une dissertation,  ce ne serait pas vous venir en aide, vu qu'à l'épreuve du bac vous n'aurez ni la possibilité  de copier-coller un sujet traité, ni la possibilité de réfléchir par vous même. Deuxièmement, c'est aussi parce que j'avoue depuis le début des vacances avoir moi-même un peu perdu la maîtrise de ce travail.

J'ai remarqué, depuis que je les ai commencé que finalement mes sujets ne sont pas très lu. J'imagine et je peux le comprendre, que vous n'avez pas très envie de lire des sujets de dissertations pendant les vacances. Je ne vous en veux pas, et vous n'êtes pas obliger de les lires. je tiens juste à vous expliquer, que si je publie régulièrement ces sujets, c'est parce que je m'éclate dans cette matière, et que même pendant les vacances j'aime la traiter, et faire travailler mon esprit.