Illustration 1: photo de mon propre livre
C'est l'histoire de Pierre, un jeune garçonde 16 ans, tout commence un jour où il se trouve à IKEA pour sonanniversaire. Le soir quand il regagne la voiture il pleut, il faitfroid, et son père finit par se rendre à l'évidence qu'ils nepourront pas tout mettre dans le coffre de la voiture. La mère quiattend sur l'un des sièges finis par partir à pied, sans revenirfinalement. Pierre, qui jusque-là vivait dans une famille où l'onne se disait rien, où l'on ne faisait que les choses à« l'habitude », finit enfin par découvrir le monde réel.Nous aussi finissons au fil de la lecture des réalités, il parlesouvent avec sa sœur, mais en réalité leur conversation, ill'imagine, Aliz est morte. Mikaël Ollivier permet à notre narrateurintérieur peu à peu de prendre « le monde dans la main ».Première partie« Quelque chose que je ne comprenais pasmais qui pesait lourd sur mes épaules, un de ces mystères d'adulteque nous les jeunes on n'est censé comprendre que plus tard, unefois qu'il est trop tard. »
« Là où ils sont fort chez IKEA, c'est quetu en as tellement marre à la fin, que tu es soulagé de payer. »
« Mes copains se vantaient quand ils avaientveillés tard, comme s'il y avait un mérite à ne se coucherqu'après minuit, à ces heures qu'on disait « du mat'... »au naturel forcé et un peu rauque. Moi j'aimais me coucher tôt. »
« Àquoi ça sert de devenir adulte s'il faut continuer à taire ce quel'on pense et à s'empêcher de faire ce qu'on a envie? »
« On. Onse demande où tu es. Pourquoi n'avait-il pas dit je.Jeme demande où tu es, machérie, jem'inquiète, tu me manques. Non, il avait dit on. »
« Elleavait dit ma fille,et ça sentait le reproche à plein nez, ça voulait dire « celleque vous ne méritez pas », « celle dont vous n'êtesmême pas capable de vous occuper », « celle qui auraitdû suivre mes conseils et ne jamais vous épousez ».
« Nevous inquiétez pas pour moi. Je n'en peux plus, c'est tout. »
« C'esttout? Voulait-elle dire que ce n'est pas grand-chose? Peu de chose?Que c'était « seulement » qu'elle n'en pouvait plus? Oubien que « c'est tout » au sens « c'est fini »?Mais qu'est-ce qui était fini? Ou encore que c'était « tout »qui faisait qu'elle n'en pouvait plus? Mais tout quoi? À ce tout, jene comprenais rien? »
« Quelsoulagement ce gros mot qui avait claqué dans la pièce... »
« L'amour,c'est quand on à le choix. C'est quand on a choisis celui ou cellequ'on aime, tu crois pas? »
« -Nosparents, on les aime parce qu'on leur est reconnaissant de nousaimer, non? Et aussi parce qu'on se sentirait minables de ne pas leurrendre un peu de l'amour et du temps qu'ils nous ont donnés. Mais aufond, est-ce que tu aimes sa façon de parler, de marcher, sesopinions, ses goûts?
-Aimer sesparents, ce n'est pas non plus être amoureux d'eux?
-Pas con p'titfrère. »
« J'aiété bien incapable de prier, l'esprit trop animé de pensées,d'idées, de questions sans réponses. Mon père, ma mère, ma mamie,Alix...Ma famille, tout ce que je connaissais du monde, qui semblaitvouloir changer, se déliter. Est-ce que c'était ça grandir?Devenir un homme? Je n'étais pas sûr de m'y sentir prêt. »
« Jedétestais jouer du piano en dehors de la maison ou du conservatoire.J'avais horreur qu'on me prenne pour un singe savant et ça duraitdepuis mes six ans, dès que j'avais été en âge ne serait-ce quetrois lignes d'affilée. »
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