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Mais je tourne la tête vers la vue en disant "regarde c'est  mon école !". Ses lèvres se pose donc contre ma joue et non contre mes  lèvres comme ce dernier avait l'intention de faire.

Ken (souriant, toujours ma tête près de mon visage) : Tu viens de me mettre un vent là !

Moi : Une tornade je dirais !

Ken : Et après c'est moi le connard !

Moi : Tu t'attendais quand même pas à ce que j'allais être réceptive !

Ken : Je sais pas, j'espérais qu'avec la vue tout ça, ça marcherait...

Moi : De toute façon Ken nous deux ça ne marchera jamais, on ne cherche pas les même choses.

Ken (contrarié) :Comment ça ?

Moi : Et bien moi je chercher à me reconstruire, à retrouver de nouvelles bases...

Ken : C'est bien une future architecte qui parle !

Moi (rigolant) : Rooh tg ! Donc je disais que moi je cherche d'abord des amis, à vivre  ma vie, à avoir des réponses à toute les questions que je me pose, et  je ne veux pas avoir de relations si ce n'est que de l'amitié, surtout  pas de relations amoureuses alors que toi, tu veux des femmes, t'amuser. 

Ken : Il est possible que je ne veille pas m'amuser avec toi.

Moi (riant) : A combien de fille t'as dit cette phrase pour les mettre dans ton lit ?

Ken (faisant mine de réfléchir) : Humm... Je saurais pas te dire le chiffre exacte mais je dirais une petite dizaine.

Moi : Rien que ça ! T'as jamais eu peur de croiser un de tes ex plans culs dans la rue par exemple?

Ken : Ça m'est déjà arrivé tu sais. Le pire c'est celles qui se vantent d'avoir coucher avec moi.

Moi : Les filles t'aiment parce que t'es Nekfeu ou Ken ?

Ken  : Je sais pas... Elles ne me connaissent pas trop, en général on parle  pas beaucoup... (il me regarde avec son regard pervers suivi d'un petit  sourire). Nan mais plus sérieusement, c'est justement le problème maintenant. Je n'arrive plus à savoir si la fille veut vraiment quelque chose avec moi ou si elle veut juste être la meuf de Nekfeu. Et quand je rencontre une fille et que je commence à avoir des sentiments pour elle, c'est pas pratique. C'est ce qui est arrivé avec mon ex. Elle aimait surtout ma popularité mais moi je l'aimais vraiment. (Je frotte ses épaules pour le réconforter).

On parla encore un long moment de tout et de rien toujours en haut de la tour Montparnasse. J'apprécie vraiment de passer du temps en sa compagnie. Il aurait pu se passer un truc entre nous, disons juste qu'il ne m'est pas tombé dessus au bon moment. On finit par descendre de la tour.

Moi : Bon, merci quand même pour cette soirée.

Ken : Tout le plaisir est pour moi.

Moi : Bon bah à plus !

Ken : Tu crois quand même pas que la soirée est finit !

Moi : Elle l'est pas ?

Ken : Il est même pas minuit ! Le meilleur reste à venir. Aller vient, on va se balader.

Moi : Je suis en robe et j'ai hyper froid !

Ken : Tu sais que te plaindre en fait !

Moi : On vois que t'es pas une fille !

Ken : Même si j'en aurais été une je suis sur que je ne serais pas comme toi.

Moi : Ha bah ça c'est sur ! Bon aller, je rentre chez moi. A de... A une prochaine.

Je commence à partir, morte de froid. je l'entend soupirer à quelques mètres de moi et il s'approche vers moi en disant :

Ken : Tu sais j'ai rarement vu une fille aussi chiante que toi !

Moi : Toute les filles sont chiantes, juste pas de la même manière.

Ken (posant sa veste sur moi) : Tiens, mets la.

Moi (mettant la veste) : Merci.

Ken : Franchement y'a qu'avec toi que je peux me disputer et être gentil en même pas 1 minute !

Moi : C'est sûr que avec mon ex... (il me coupa)

Ken : Arrêtes de parler de ton ex si ça te fait du mal !

Moi : Ouais, t'as raison.

Ken : T'es fatiguée ?

Moi : Non.

Ken : T'as froid ?

Moi : Non, plus maintenant.

Ken : Bon bah alors pourquoi tu veux rentrer chez toi ? Pour regarder un film toute seule en mangeant pleins de glaces ou de chips ?

Moi (avec un sourire provocateur) : Qui te dis que personne m'attend ?

Ken : Houuu !!! Je t'imaginais pas comme ça !

Moi : Tu m'imaginais comment ?

Ken : Coincée du cul.

Moi (je le regarde excessivement choquée et je me pointe du doigt) : Quoi ! Moi !

On rigola.

Ken : J'ai toujours... (il fut coupé par des bruits provenant de la ruelle d'à côté et on se lança des regards inquiets. Des hommes criaient, pas des cris de danger, plus comme une dispute).

GalatéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant