Galatée

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On est le 13 novembre 2015, et normalement, demain, Ken devrait faire son grand come-back. J'appréhende mais je peux pas m'empêcher de ressentir de la joie de le revoir. C'est clair que je l'aime toujours autant, et même si je suis sure que lui a déjà tourner la page et a déjà rencontré de nouvelles filles, cela ne change rien. C'est ça le problème avec les garçons qui aiment les femmes. Ils les séduisent, puis passent à autre chose et les oublies, sauf que nous les femmes on peut pas oublier quelqu'un en 2 jours. C'est vrai que Julien j'ai réussi à l'oublier en 1 mois, plutôt rapidement. Mais avec Ken on a fait tellement de choses, c'était si intense...

Enfin il faut que j'arrête de penser à tout ça. J'arrive chez moi après avoir passer une longue journée, épuisante et bien remplie. Je me prépare à manger, le change en jogging et vieux t-shirt pour être à l'aise et j'allume la télé le temps de manger mes pâtes.
Je fus choquée et bouleversée en apprenant la nouvelle. Celle des attentas du 13 novembre. Je fus émue. Je me dis que, à 2 jours près, ils auraient pu avoir lieu durant le concert de Ken et le traumatisé et... Faut que j'arrête. N'empêche que c'est quand des événements comme ça se produisent qu'on se rend compte que tout peut s'arrêter à tout moment et qu'il faut profiter de l'instant présent. Je pense que le concert de Ken sera annulé, ça me paraît logique.

Le lendemain matin, je me rend comme beaucoup de personne sur les lieux des attentas et rend hommages aux victimes. Plus tard, je passe un appel à Julie.

Moi : Allô ?

Julie : Coucou Eva. Tu n'as rien ?

Moi : Non t'inquiètes pas. C'est peut être pas la priorité des choses a demandé mais est ce que tu as des nouvelles des garçons ?

Julie : Oui ils vont bien. Ils sont à Metz pour leur concert mais il est annulé, comme celui de demain à l'Olympia. Je sais pas si ils vont venir à paris du coup.

Moi : Ha dommage. Tien moi au courant si tu as des nouvelles.

Julie : Bien sure.

Chez moi, je regarde le calendrier des concerts. Le prochain est donc à Paris le 4 janvier prochain.

31 décembre 2015

Aujourd'hui c'est la sainte sylvestre. J'ai pas prévu grand chose mais je compte proposer à Anna de faire un truc.

<<de Eva à Anna>>

Salut Anna tu fais quoi ce soir ? Perso jsuis toute seule alors on se fait un truc si t'es dispo ?

<<de Anna à Eva>>

Oui pourquoi pas je passe chez toi vers 21h30 ?

<<de Eva à Anna>>

Ok ça marche à plus.

Plus tard, je reçois un appel de Julie.

Julie : Ça va ma cocotte ?

Moi : Ça va et toi ?

Julie : Oui comme souvent. Bon, ce soir j'organise une petite fête entre intime chez moi tu veux venir ? Il y aura les garçons.

Moi : Hummm... je sais pas...

Julie : C'est sûrement ta dernière chance de les voir avant qu'ils reprennent leur tournée. Ils repartent jusqu'en mars.

Moi : T'as raison, mais de toute façon j'ai promis à une amie de fêter le réveillon  avec elle.

Julie : Ho franchement Eva, pas de ça entre nous, tu sais très bien que les amis de nos amis sont nos amis. Elle a cas venir. (Je rigole)

Moi (en rigolant): On dirait la formule de maths que j'ai appris au collège.

Julie : Bon je raccroche parce que les maths c'est pas que j'aime pas mais j'aime pas. (Je rigole) Bon, 21h, sans fautes, aucuns retards ne sera tolérés !

Et elle raccroche. Je propose à Anna de venir et elle accepte. Elle sonne donc chez moi un peu plus tôt que prévu, vers 21h. Elle est toute belle,  comme je ne l'ai jamais vu.

Moi : Oulala Anna, tu vas en faire tomber plus d'un ce soir, c'est moi qui te l'dis !

Anna (souriant) : Merci ! C'est le but, j'en ai marre d'être célibataire. Je comptais pécho en boîte mais bon, vu que tu nous as trouvé une soirée... j'espère que y'aura quand même des bg (elle me fait un clin d'œil).

Moi : Oui t'inquiètes. Bon bah let's go alors !

On arrive à devant l'immeuble (en retard, comme à mon habitude, malgré ce que Julie m'a dis) et on monte jusqu'à chez Julie, au 3 eme étages (ce qui est épouvantable sachant qu'on est toute les deux en talons et qu'il n'y a pas d'ascenseur).
On arrive finalement à destination. On s'arrête quelques minutes sur le palier de la porte pour reprendre nos esprits (et surtout pour pas arriver essoufflé à la soirée). J'allais ouvrir la porte quand je me souvins, seulement maintenant, à la limite entre le « juste à temps » et le « trop tard », que les personnes derrière la porte sont ceux qui ont gâcher les années de lycée et la confiance elle soit de mon amie, présente de l'autre côté de la porte.