20

223 14 0
                                    

Je vous laisse deviner ce qui s'est passé cette nuit. Je me réveille donc au côté de Ken, avec un mal de crâne. Il dort toujours. En même temps, on n'a pas beaucoup dormi. Je le regarde donc dormir. Il est tout mignon quand il dort. On dirait un enfant innocent (et pourtant). Il me donne envie de lui pincé les joues. Au bout de plusieurs minutes, je me lève du lit et m'habille. Quand j'ai finis de mettre mon haut, Ken se réveille.

Ken : Tu pars déjà ?

Moi : Je t'ai dit qu'on se quitterai ce matin.

Ken : Oui t'as dit le matin mais il dois au moins être midi.

Moi (rigolant) : Il faut que j'y aille, je dois bosser.

Je rentres chez moi et me mets à travailler. En ce moment, je mets de côté mes études, et même si j'adore Ken, Julie et les autres, je ne dois pas relâcher tout mes efforts. Après plusieurs heures de travail, mon mal de crâne devient insoutenable; en plus, l'enfant des voisins s'est mis à jouer du violon. Je prends un médicament et je pars sur le balcon. Il fait super beau aujourd'hui. On est déjà mis septembre. Ça doit faire environs 2 mois que j'ai revue Ken. Le temps passe vite.

Enfin bref, comme il fait beau et que j'ai besoins de m'aérer les esprits, je décide d'aller me balader. Je me balade tout d'abord dans le premier arrondissement, puis sur les quais.

Une fille : Eva ? (je me retourne à l'entente de mon prénom)

La fille (s'approchant de moi ) : Ha Eva ! Je savais que c'était toi ! Ça fait longtemps !

Moi : Anna ? Ho putain je t'ai même pas reconnue ! (elle me prend dans ses bras)

Anna : Alors, comment ça va toi ?

Moi : Ça va, je suis un peu fatiguée aujourd'hui mais ça va. Et toi, comment tu vas ?

Anna : Très bien, comme toujours. Enfin, la vie reprend son cour quoi, les études, le travail, les soirées le week-end... Je savais pas que tu habitais encore à Paris !

Moi : Oui j'ai repris l'appart de mes parents.

Anna : Ha ils sont parti en Grèce finalement ?

Moi : Et oui ! Personne croyait à leur projet et finalement ils l'ont fait.

Anna : Franchement tes parents je les envies. Pour moi ils sont l'incarnation de la réussite dans la vie. Ils sont encore très amoureux après hyper longtemps de vie commune, ils ont eu des enfants, ils vont au bout de leur projets... Maintenant, trouver l'amour j'ai l'impression que c'est une mission impossible !

Moi : Et même quand tu le trouve ça dure jamais longtemps.

Anna : Exactement !

Et on continua de discuter jusqu'à la tombée de la nuit. Anna c'était ma meilleure amie du collège, de la 5e à la 3e, puis elle est parti dans un autre lycée et on s'est perdue de vue. Anna, c'est vraiment une fille super. Elle a toujours été au centre de l'attention. Au collège, je me sentais perdue sans elle. Mais c'est vrai que je la jalousais énormément à l'époque. Elle avait pleins de garçons à ses pieds, pleins d'amies, elle avait super confiance en elle sans pour autant être prétentieuse, elle était hyper sociable... alors que moi, j'arrivais pas à être moi même avec la plupart des personnes. Mais bon, maintenant ça va mieux. Je ne me sens plus "dépendante" d'elle. Comme ça faisait plusieurs années que je l'avais pas vu, on a beaucoup discuter, on s'est raconté nos vies. Elle, en tant que grande romantique, elle est toujours à la recherche de l'amour fou. Elle m'a plusieurs fois posé des questions à propos de ma vie amoureuse. Je lui ai raconté l'histoire avec Julien, et je lui ai dit aussi à propos de Ken, mais je ne lui ai pas dit que c'était Nekfeu. Ni qu'il s'appelait Ken (elle aurait pu deviner, des Ken y'en a pas 50 à Paris). Je lui ai raconté à propos de Daniella, et elle m'a dit qu'elle avait déjà entendu ce prénom dans son université et qu'elle mènerait l'enquête (elle est vraiment trop connue cette Daniella, je vais limite pensé que j'ai de la chance de la connaître).

Après notre longue discussion, je suis rentrée chez moi. Sur le chemin, rue de Rivoli, une de mes préférées de Paris, j'ai croisé Ken. Il faisait tellement noir que je l'avais pas vue au début. Je marchais tranquillement. On se croisa sans se remarquer. Puis, je me suis arrêté et j'ai d'abord vérifié que c'était bien lui avant d'aller lui parler; j'ai pas eu besoins de longtemps réfléchir : un homme, de taille moyenne, avec un veste en cuir et une casquette The north Face alors que c'est la nuit, y'en a pas 10 milles ; y'en a pas 2 tout cours.

GalatéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant