Chapitre 1

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Pdv Mitsuki :

Connaissez vous la sensation de vide ?
La solitude de l'âme ?
La vie n'a pas été tendre avec moi, et j'ai encaissé sans jamais ressentir la moindre émotion.
Je me sentais simplement vide, creuse, incomplète.

Je n'ai jamais été heureuse, mais néanmoins je me suis toujours fondue dans la masse.
À l'école, je me comportais comme une petite fille normal avec des émotions tel que je la joie, la colère, la tristesse et tant d'autre, mais je faisais toujours semblant.

Tout était faux, je ne ressentais rien, ces sentiments ne faisaient pas parti de moi, je les reproduisaient après avoir analysé mes chamades de classes.
Eux qui étaient si entiers, si normaux, si vivants.

Puis, les années ont passées, j'ai ressentis le besoin de changer, je voulais avoir des émotions. Alors j'ai tout essayé. Mais encore une fois ça n'a pas marché j'étais toujours incomplète.

J'ai laissé passer la primaire, le collège et me voila maintenant au lycée et je laisse à la vie sa dernière chance, car vivre ainsi m'est devenue insupportable.
La différence entre les autres et moi se voit de plus en plus, j'avais beau faire semblant, ma marginalité ressortait toujours.
Mes amis m'ont délaissés au fur et à mesure des mes années collèges. Les derniers instant de cette époques ont été les plus choquantes de ma vie, j'ai été victime de harcèlement scolaire. Ça a commencé par des moqueries et des rumeurs puis ça a vite dégénéré... la violence physique, psychologique. J'ai été persécutée, humilié. Même là je ne ressentais rien, même lorsque je déchirais ma peine à coup de lame... que le sang coulais le long de mes bras.

Vous savez, l'esprit humain est parfois bien étrange, mais moi je voulais simplement ressentir des choses, et j''étais prête à tout pour cela même à être dur envers moi même.

Vous savez, les enfants sont les premiers à être dur les un envers les autres. Je l'ai appris à mes dépend. C'est donc après avoir pris ma revanche que j'ai dû rapidement changer de ville pour fréquenter un lycée ou personne ne me connaîtrait. Ou plutôt me reconnaîtrait.

Après avoir connu le pire, je me suis fais une promesse.
Si la vie ne me faisaient pas connaîtrez le bonheur après la première année de lycée, le jour de mes 17 ans, je mètrerais fin à mes jours.

Vous penserez peut-être que je suis stupide, mais vous n'imaginez pas ce que c'est que de vivre sans le moindre sentiments.
J'en avait tout simplement marre de cette vie. J'aurais pus sombrer dans le sadisme, dans la folie mais j'ai toujours laisser couler ces flots d'évènements ou de circonstances au fond de moi. Ils étaient bien cachés, enfouis si loin dans mon cœurs que les abysses même en comparaison étaient semblable à une flaque.

Je regardais le ciel bleu en songeant à ma vie en ce jour de rentrée.
Comme vous l'avez compris, c'était le premier jours de ma quête vers le bonheur.

Une bourrasque de vent fis virevolter mes cheveux bruns et je vis un garçon qui me scrutait du regard.
Il était brun comme moi, les yeux gris et son visage était impassible jusqu'à ce qu'un garçon le remarque et lui fasse signe.
À partir de ce moment il changea d'expression d'un coup. Il avait l'air heureux.

Mais comme je l'ai dis, il en avait seulement l'air. Car étant championne dans la discipline, je savais qu'il portait un masque.

Attendez.. Et si ce garçon était comme moi alors peu être... nous pourrions devenir ami.

Je secouais la tête.
Non j'étais persuadée de me tromper.
Personne ne pouvais être comme moi.
Personne ne pouvais me comprendre.
Je partais en direction de l'école.

Pdv Haru :

Je me souviens, de l'hôpital, des médecins.
Cet espace blanc dans lequel j'attendais patiemment cet homme qui avait emmené mes parents dans la salle d'opération.

J'imagine encore le moment où il est sorti et qu'il s'est penché vers moi.
Je le vois rehausser ses lunettes sur son visage, sa voix était clair mais triste.

Au fond de moi je savais ce qu'il allait m'annoncer, mais aucune émotions ne voulait ressortir, jusqu'à ce qu'il dise les mots qui chamboulèrent ma vie à tout jamais. Mais encore une fois, aucunes larmes ne prévenait sortirent, depuis ce jour traumatisant je perdus une bonne partie sentiments, de mon humanité.

J'avais 15 ans à cette époque et mes parents venaient de mourir dans un accidents de voiture.
Une simple priorité non respectée s'était transformé en cauchemar. La voiture de mes parents était ancienne, les airs bags ne s'étaient pas déclenché... la mort a été fulgurante.
Et moi j'étais donc orphelin.

J'ai été trimballé de droite à gauche car je n'avais plus de proches pour s'occuper de moi. Alors je suis allé de famille d'accueil en famille d'accueil.
Étrangement aucunes des nombreuses famille d'accueils que j'ai côtoyé ne m'aimait, mais la pire fus la dernière en date.

J'avais beau être fragile psychologiquement, ils m'avaient maltraitée jusqu'à ce que je perde la raison. Je ne ressentais plus la douleur ni même les sentiments. Ils m'avaient brisés... je me suis alors adonné à des tendances assez saugrenues tel que le sadisme.
C'était pour moi la seule façon d'éprouver ne serais-ce qu'une once de sentiment. Faire pleurer les filles, voire des gens se disputer, souffrir, cela me faisait sourire.

Je me suis alors détaché de mon groupe d'amis, ils ne m'amusaient plus, et en plus ils ne parlaient que d'un thème, l'amour.

Je dois avouer que cela m'intriguait au plus haut point, car plus je les voyais échanger sur leurs ressentis, plus je me disais que je n'étais pas normal de ne rien ressentir...
Alors j'ai pris une décision : cette année, j'allais essayé de trouver l'amour.
Mais pour cela, je devais aller chercher au fond du trou béant qui remplaçait mon cœur le peu d'émotions qu'il me restait.

C'était le premier jour de rentrée.
J'étais désormais au lycée.
Je crois bien que j'étais le dernier car il ne restait plus personne près du portail d'entrée.
J'avais mes écouteurs dans les oreilles et je remuais la tête en rythme avec la musique lorsque j'aperçu cette fille.

Elle était brune aux yeux gris comme moi, et ses cheveux volaient au vent. Sa jupe aussi d'ailleurs car j'avais pus voir la jolie dentelle noire de sa culotte. Mais étrangement ce ne fut pas ce qui m'intéresse le plus.
La chose qui me frappa le plus chez cette inconnue fut son visage.
Il était aussi froide que de la glace.

Je restais là, à la regarder quelques minutes jusqu'à ce qu'elle tourne la tête vers moi.
Nos regards se croisèrent. Je ressentis un vive décharge dans mon corps.
Ce regard... c'était le même que le miens.
J'avais l'impression de le ressentir au plus profond de mon âme.

Elle était spéciale.

Mais alors, qui était elle ?
Un florilège de question se bousculaient soudainement dans ma tête.

Mon ami Kyosuke vint à ma rencontre ce qui m'interrompis dans mes questionnements.
J'enfilais alors mon masque de garçon parfait et lui fis mon plus beau et faux sourire.

On discutait et après seulement une petite minute, je tournais la tête vers l'endroit où j'avais vue cette fille mais elle avait disparue.

Je l'avais bien vu, je ne l'avais pas rêvée.
Peu êtres qu'elle était comme moi...? Il fallait que je la retrouve.

Yanderes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant