Chapitre 25

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Pdv Haru :

- Bonne fin de vacances Haru !

Mayumi s'éclipsait dans sa maison toute souriante et heureuse de notre instant ensemble. Une fois que je l'avais enfin vue rentrer chez elle et que je m'étais un peu éloigné, je serrais mon poing et le leva en l'air.

- Yeeees, je l'ai enfin fait !! M'exclamais-je.

Un immense sourire se dessinait sur mes lèvres et je trottinais gaiment. J'étais tellement heureux.

- Haha Mitsuki va être fière de moi quand je vais lui dire.

Une fois de plus je me dirigeais vers sa maison, mais je m'arrêta net. Je m'e rendis compte que c'était une fatalité, j'étais inlassablement attirée par elle. Je voulais partager avec elle se moment de joie alors que le matin même nous nous étions quittés en mauvais termes, mais je n'y pouvais rien. Je voulais la voire. Je lui envoyais un message, j'avais pris le soin de peser chaque mots avec précision, je ne voulais pas que ce soit trop direct ni trop collant. Elle ne répondit pas... Je pensais immédiatement qu'elle était fâchée, mais en y songeant elle était peu être juste occupée, cette fille faisait tellement de truc en même temps. Pour en avoir le cœur net je me rendis directement chez elle, comme j'avais l'habitude de faire l'année dernière. Tandis que j'arrivais à son grand portail noir je distinguais un silhouette masculine plantée là à attendre. Je le reconnu tout de suite. C'était Mr Ojou. Mon reflex fut de me cacher au coin d de la rue perpendiculaire. Pourquoi avais-je peur qu'il me remarque tout à coup ? Je paraissais juste hyper suspect. Pour ne rien arranger je me mis à l'espionner. Cinq minutes plus tard il avait sonné au moins 10 fois, sans la moindre réponse. La pluie commençait à tomber, merde je n'avais pas de parapluie, monsieur Ojou non plus d'ailleurs. Je sortis mon téléphone espérant une réponse de Mitsuki, mais rien. Je relevais la tête et vis une femme magnifique sortir avec un parapluie. Elle avait de long cheveux noirs descendants jusqu'en bas de son dos malgré le fait qu'elle les avait attachés en queue de cheval, un regard gris perçant et elle était grande et élancée. Sa silhouette était celle d'un mannequin et elle se déplaçait avec la grâce d'un cygne. Il ne me fallu pas longtemps pour me rendre compte que c'était la mère de Mitsuki. Je ne pouvais pas entendre ce qu'elle disait à notre professeur mais je pouvais simplement voir les épaules du jeune homme s'affaisser et le regard compatissant de la mère de Mitsuki. Elle lui tapota l'épaule en un signe compatissant et rentra chez elle. Mr Ojou trempé regardait son téléphone avant de tourner les talons. Je me collais dos au mur pour ne pas être vue. Quel psychopathe je faisais là à espionner mon professeur. Je jetais un coup d'œil à la maison mais me heurtais brusquement à Mr Ojou qui vraisemblablement passait comme par hasard par la rue où j'étais caché.
En me voyant il fut surpris. Je me contentais de le regarder sans rien dire, c'était pour moi la meilleure choses à faire. Il me fit un petit sourire forcé et continua sa route. Le pauvre avait l'air triste, que c'était-t-il passé ? Cela avait clairement un rapport avec Mitsuki puisqu'il avait été jusqu'à aller chez elle, d'ailleurs cela me faisait penser à l'état apathique dans lequel elle était hier soir et ce matin. Cela fît tilt dans ma tête. Ils avaient dûs se disputer. D'un certain côté je plaignais Mr Ojou qui avait l'air d'être un homme tout à fait normal car il devait avoir du mal avec une fille aussi mystérieuse et particulière que Mitsuki. Personne ne savait vraiment ce qui ce passait dans sa petite tête. Je plongeais mes mains dans mes poches trempées et me retournais pour marcher mais une autre personne me bouscula cette fois ci plus violemment. La personne courait, je la regardais hébétée par son culot. Des longues jambes fine seulement couvertes d'une jupe et de bas arrivants à mi cuisses, un chemisier blanc donc complètement transparents avec la pluie et ses cheveux courts, noirs, coupés en carré. Même de dos je reconnaissais Mitsuki. Elle cria le prénom de Mr Ojou avec une voix brisée, celui-ci se retourna et s'arrêta. Elle s'arrêtait devant lui et se penchait en avant avec une main contre la poitrine pour reprendre son souffle. Encore une fois je me cachais. Je jetais un coup d'œil à la scène et les découvris dans les bras l'un de l'autre. Bizarrement cela me fit un pincement au cœur. Mr Ojou posa ensuite ses lèvres sur celles de Mitsuki. Un frisson me parcourus le corps. Je me retournais en sursauts et me rendis compte que mon propre cœur battait de plus en plus fort et que ce pincement au cœur se faisait de plus en plus puissant. Peu importe la pluie, je me laissais glisser au sol pour m'assoir et prendre ma tête dans les mains. Je regrettais terriblement d'être venu finalement.

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