Chapitre 7

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Je me réveillais avec les rayons du soleil qui effleuraient mon visage. Je me retournais dans les draps mais ne trouvais pas la personne que je cherchais. La duchesse et deux femmes de chambre entrèrent. Elles me sortirent du lit et m'habillèrent avant de me laisser avec ma mère. Elle me conduit d'un geste de la main à la coiffeuse en ébène. Elle commença à me coiffer mais elle me regardait avec un air abattu.

- Qu'y a-t-il, mère ?

- J'ai bien compris ce qu'il se passait avec Maxime.

- De... de quoi parlez-vous ? Nous... ne sommes qu'ami.

J'essayais de garder mon calme sans succès.

- Je t'en pris, Nina, tu ne peux pas cacher ça à ta mère. Ne t'en fais je ne dirais rien à ton père, je préfère ton bonheur à un mariage forcé avec Alexandre. Cet homme est violent et arrogant, je ne supporte plus qu'il te traite ainsi.

- Pourquoi approuvez-vous alors toutes les décisions de père ? S'il est vraiment mon père.

- Tu es au courant ?

- J'ai entendu le duc en parler à Alexandre.

- Je veux que tu saches que même si tu n'es pas vraiment ma fille je... je serais toujours ta mère.

Elle s'assit sur le lit et me regardait avec les larmes aux yeux. Je me plaçais à genoux devant elle et lui pris les mains.

- Je le sais mère mais j'ai besoin de savoir qui sont mes vrais parents et je veux aider Maxime à retrouver les siens.

- Je veux que tu sois heureuse et si ce garçon te rend heureuse alors ne le laisse pas partir.

- Je n'aurais jamais cru vous entendre dire cela.

Elle me sourit et je lui rendis. Elle finit de me coiffer en attachant mes cheveux en tresse le long de mon dos. Des valets vinrent chercher mes affaires et nous nous dirigeâmes tous vers la calèche nous attendant dans la cours du manoir. Devant la voiture se tenaient le duc, Alexandre et Maxime. Il y avait quatre cheveux attelés, deux noirs, un gris pommelé et un bai. Je rejoignais les portes de la calèche. Les deux hommes bruns étaient fixés sur le visage de mon compagnon de voyage et lui lançaient des regards noirs qu'il ignorait avec une grande classe. Ma mère me prit dans ses bras puis Alexandre tout en m'embrassant. Je rentrais dans l'étroite voiture suivit de Maxime qui se plaça en face de moi. Les cheveux se mirent en marche et l'habitacle se mit à s'ébranler. Nous regardâmes frénétiquement les alentours de peur d'être suivit. Maxime finit par plonger son regard dans le mien. Il s'assit près de moi et m'embrassa. Il mit fin à mon extase un peu trop rapidement à mon goût et il esquissa une mou affreuse. Quoi ? J'ai mauvaise haleine ?!

- Je n'arrive pas à croire que cette ordure t'ais embrassé !

- A c'est seulement ça.

Je me mis à rire. Il me regarda intrigué et je lui affichais un grand sourire triomphal.

- Je suis heureuse d'être enfin avec toi sans que l'on ait besoin de se cacher.

Il me prit par la taille me permettant de poser la tête au creux de son cou.

- Je le suis aussi.

- Combien de temps prendra notre voyage jusqu'à ton village ?

- La journée au moins.

- Ça va être long...

- Si tu veux, je peux faire passer le temps plus vite.

Il esquissa un sourire en coin malicieux.

Le Prince D'AgrestiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant