Chapitre 8

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Une douce chaleur irradiait tout mon corps. J'ouvris les yeux puis remarquais une lumière sourde filtrée à travers les rideaux clairs. La source de chaleur resserra son étreinte autour de mon corps. Je me pris à rougir et essayais de me libérer mais sans succès. Maxime m'embrassa dans le cou et d'un bras me retourna face à lui. J'attrapais la couverture entre mes bras, plongeant mon regard émeraude dans le sien. Il sortit un bras des draps et commença à repousser mes cheveux de mon visage. Ses yeux descendirent de mon front à mes yeux et sa main à ma nuque. Maxime dévoila son sourire irrésistible et m'embrassa sur le front. Il sortit du lit et s'habilla puis me jeta mes vêtements.

- Habille-toi, nous sortons.

- Où ça ?

- Tu verras.

Il sortit et je l'entendis descendre les escaliers. Je pris mon temps avant de descendre habillée et coiffée.

****

J'entendis des pas dans l'escalier. Nina avait enfilée la robe lavande satinée dans laquelle je l'avais rencontré la toute première fois. Je restais figé sur sa magnifique beauté. Pour la première fois depuis que je la connais elle n'a pas attaché ses cheveux. Elle me regarda un instant, afficha une moue et commença à montrer des signes d'impatiente. Je repris mes esprits en avalant un dernier bout de pain. Je pris son bras et l'emporta à l'extérieur pour sillonner les allées de la ville.

Nina s'émerveilla aussitôt et s'arrêta à chaque étale pour admirer chaque fruit, chaque fleur, chaque tissue. Son sourire ne pouvait que me rendre heureux et je n'avais pas la moindre envie de le voir disparaitre. Elle s'arrêta devant un étalage de fleur tenue par une jeune fille.

- Vous aimez les fleurs, mademoiselle ?

- J'ai toujours adoré leurs éclats et leur caractère éphémère.

- Vous avez raison. Quelle fleur aimez-vous ?

- Je n'ais jamais pu me décider. Rose, lilas, cerisier, muguet... Elles sont toutes si magnifique.

- Je vous comprends.

Nina lui sourit en partant. Pendant qu'elle discutait avec un marchant je pris un bouquet des différentes fleurs qu'elle avait annoncé. Quand elle se retourna elle se mit à rire.

- Pas très subtil.

- Je t'aime, que veux-tu ?

Elle prit le bouquet et s'arrêta de nouveau sur un étalage de vêtements locaux. Avant que je ne puisse la rejoindre quelqu'un m'interpela. Je me retournai. Mon sourire s'évanoui.

****

Les tissus étaient tous extraordinaire. Je voulue en parler à Maxime mais une femme était entrain de lui parler. Elle lui prenait la main et semblait très proche de lui. Je m'approchais. La femme, ou plutôt la jeune femme, lâcha sa main et se tue à ma vu. Je toisais cette fille de la tête aux pieds. Elle devait avoir deux ou trois ans de plus que moi, brune, très bien habillé d'une robe bleu lagon, des yeux bleu gris et un faux sourire. Je regardais le visage de Maxime. Il était profondément déformé par la colère. Il me prit par le bras et nous ramena à l'auberge. Nous traversâmes toute la maison jusqu'à ma chambre. Il ferma la porte et fit exploser sa colère en collant un coup de poing au mur. Je me précipitais sur lui et pris son bras pour examiner les dégâts.

- Que se passe-t-il ? qui est cette fille ?

- Nous ne sommes pas en sécurité ici. Je vais devoir t'entrainer à te battre et à te servir d'une épée.

- Comment ça pas en sécurité ?

- Fait moi confiance, je t'en pris.

- D'accord.

Le Prince D'AgrestiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant