Chapitre 25

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Nous continuâmes tous ensemble le chemin jusqu'à la première ville pour nous mettre à l'abri. Nous entrâmes dans l'auberge dans laquelle Maxime et moi nous étions arrêtés la dernière fois. Je regardais les deux hommes qui nous avait rejoins. Je me demandais vraiment ce qu'il venait faire ici. Nous louâmes des chambres. Maxime et moi nous mîmes dans la même. Arrivées dans la chambre, j'avisais son corps. Il n'était pas beaucoup plus propre que moi, en plus de ses nombreuses blessures. Je l'aidais à rentrer dans la salle de bain. Je l'aidais à se déshabillé et à rentrer dans le bain. J'allais partir pour le laisser se laver mais il retint ma main.

- Vient avec moi... S'il te plait...

- Je...

Je commençais à rougir.

- Je t'en pris...

Je me déshabillais et entrait dans le bain en face de lui. Je me recroquevillais sur moi-même pour me cacher le plus possible. Il s'approcha et frotta ma joue de sa main. Il enlevait la terre de mon visage. Je le regardais et lui soutenait mon regard. Il m'embrassa. Il se dégagea et sourit. Je frottais ses bras pour nettoyer ses plaies. Il se retourna et je nettoyais délicatement son dos complètement maculé de blessures. Au bout d'une bonne heure nous sortîmes du bain. Nous nous habillâmes pour dormir. Je me glissais sous les couvertures.

- Je devrais peut être te bander le dos et les bras.

Je me relevais et sortis les bandages. Il me regarda m'occuper de lui. Je plongeais mon regard dans le sien, qui n'était pas vraiment dirigé vers le mien.

- Mes yeux ne sont pas au niveau de ma poitrine.

Il releva la tête et rougit. Je souris et l'embrassais avant de ranger les bandages. Je retournais dans le lit suivit du prince qui me prit dans ses bras. Il mit son visage dans mon cou avant de s'endormir. Je regardais son torse bandé entièrement. Ce roi est vraiment impitoyable. Pas une seule partie du corps de Maxime n'était recouvert de blessure. J'avais mal, rien qu'à l'idée de savoir ce qu'il avait pu endurer pendant ces quelques jours en cellule. Je le regardais dormir pendant un long moment, je n'avais de toute façon pas envie de dormir. Au bout d'un moment il s'est reculé et s'est retourné dans le lit. Il a ronchonné, surement dû à la perte de chaleur, mais cela m'arrangeais. Je n'arrivais toujours pas à dormir et j'avais besoin de parler avec Marie. Je sortis discrètement de la chambre pour toquer à celle d'en face. Marie m'ouvrit. Elle semblait aussi réveillée que moi, malgré ses traits fatigués. Elle me fit entrer avec un grand sourire et je m'assis sur son lit. Elle me rejoignit après avoir refermé la porte.

- Qu'y a-t-il, Princesse ?

- J'ai vu Yan.

- Comment va-t-il ? Il me manque terriblement.

Yan était le frère de Marie. Leur famille sert la famille royale depuis des siècles, presque aussi ancienne que la notre. Ils étaient très soudés depuis la mort de leur mère. Elle était morte de maladie peu de temps avant mon arrivé au château. Leur père, lui, avait été brutalisé à mort, par le roi George, peu de temps après son couronnement. C'est à ce moment que j'avais compris le ressentiment que pouvait avoir nos amis par rapport au roi. Yan avait l'âge de Maxime et Marie le mien. Nous étions tous très soudés et je savais que Maxime et Yan s'appréciait.

- Très bien. Il fait toujours son boulot à la perfection, comme d'habitude. Il se porte à merveille ne t'en fais pas.

- Tu me rassure.

- Je me devais de te le dire.

- C'est gentil.

Des coups à la porte retentirent. Alice passa la tête par la porte et nous sourit.

Le Prince D'AgrestiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant