Chapitre 4

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Le lendemain matin, je retrouvais mes deux valets. Benjamin semblait fatiguée pendant que Maxime rayonnait, surprenant après un coup aussi violent. Nous nous dirigeons vers la salle à manger, où, assit à table, se tenait notre agresseur de la nuit. Maxime et Benjamin n'avaient pas le droit d'entrer. Ce qui était plutôt une bonne chose car je sentais la tension qui naissait sur son visage et ses muscles se crisper de colère. Je m'assis à table, le plus loin possible de l'énergumène, lui-même assit à cette table. Il me regarda, tout en me lançant un sourire narquois, pour finir par se replonger dans son petit déjeuné.

Je décidais d'aller me reposer dans la bibliothèque, rappelant avant à Benjamin ce qu'il avait à faire. Pendant que je lisais, je me suis rendu compte que mes parents n'étaient plus très présent pour moi. Assise sur le sol de la bibliothèque, contre l'une des étagères, un livre sur les genoux, je réfléchissais à mon environnement. En faite, il était changé depuis que Maxime était entré dans cette maison. Il avait changé ma vie, il l'avait rendu bien plus belle.

Des énormes pas retentirent et firent trembler les murs. Je reconnu aussitôt ceux de mon père. Puis il cria, manquant de faire s'effondrer les murs, le nom de l'être le plus malfaisant de cette demeure. Ce cri m'intriguait. Alors je me levais, laissant au sol mon livre, traversais les allées de la bibliothèque, les couloirs du manoir pour me planter devant le bureau de mon père.

- Je ne peux plus supporter monsieur, d'attendre qu'elle vienne.

- Que veux-tu que je fasse ? Nous avons beau la pousser, elle ne semble pas vouloir t'épouser. Elle a toujours été très têtue et elle ne semble pas voir le bonheur que nous lui offrons et que tu pourrais lui offrir.

- J'ai beau la forcer elle reste de glace, ne voulant pas le moins du monde de mon amour.

- Mais cela n'est pas possible ! Nous ne pouvons pas accepter cela ! elle se mariera avec toi ! et s'il le faut de force !

Qu'est ce que cela veut dire ? Je n'y comprends rien. Mon père a toujours été très impulsif, comme Alexandre, mais de là à me forcer.

- Je n'en dis pas le contraire, monsieur le duc, j'aimerais qu'elle soit à mes côtés tout le temps mais aller jusqu'à la marier de force...

- De toute façon que peut-on faire de plus, vous n'allez quand même pas renoncer ?

- Bien sur que non, je suis épris d'elle, mais elle ne semble pas l'être de moi. Et comme vous le savez, les sentiments sont des choses que l'on ne peut en aucun cas commander. Et imaginez qu'elle s'en soit éprise d'un autre.

Hein quoi ? Comment peut-il savoir ? Que dis-je, il ne peut pas savoir...

- IMPOSSIBLE ! écoutez Alexandre, je ne voulais pas en venir jusque là... Mais je crois que nous n'avons plus le choix...

- Qu'avez-vous en tête M. le duc ?

- Nina, n'est pas ma fille... elle n'a jamais fait partit de cette famille. Elle est seulement arrivée par hasard. Ses parents sont mort et nous avons accueillit à contre cœur cette fille. Etant pas de ma famille j'ai tout les droits de m'en débarrasser.

Qu'est ce que cela veut dire ? Je ne suis pas... mes parents ne sont pas...

- Que voulez-vous dire ?

- Je te propose d'acheter cette gamine.

Quoi ?

La main sur ma bouche, je me sentais détruite de l'intérieur. Tout c'en quoi je croyais était faux.

- La proposition est alléchante.

- J'aime te voir parler comme ça ! Nous verrons les détails une...

Le Prince D'AgrestiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant