Le grand jour était arrivé et le stress était à son comble. Seule dans sa chambre, la jeune Ultime regardait indécise l'une des deux robes qu'elle porterait pour le bal. Elle se décida à saisir l'une d'entre elles, lorsque quelqu'un frappa à sa porte. Elle invita la personne à entrer pensant qu'il s'agissait de l'un de ses amis, mais personne ne la franchit. Curieuse, elle se leva et mit la main sur la poignée de porte avant de l'enlever avec précipitation. “Et si c'était un piège…" se dit-elle. Malia ouvrit la porte d'un coup sec mais personne ne se trouva derrière celle-ci.
- Je deviens complètement folle, dit-elle en soupirant.
Elle s'avança et son pied heurta une boîte assez grande entourée d'un noeud couleur or. La brune fronça les sourcils, se pencha pour ramasser la boîte et la porta jusqu'à son lit. La vampire souleva le couvercle et ouvrit grand les yeux en sortant la magnifique robe dorée qui ne lui était pas inconnue. Un sourire s'étira sur ses lèvres. Si cette dernière n'arrivait pas à se décider, c'était parce que cette robe envahissait toutes ses pensées. La robe était munie de fine bretelles, avec un léger décolleté et lui arrivait jusqu'aux pieds, un côté de la robe était fendu jusqu'à mi-cuisse et brillait de mille feux.
Elle prit sa douche et commença ensuite par son maquillage qu'elle voulait léger. Un phare à paupières accompagné d'un trait d'eye-liner pour relever son regard noisette, et un rouge à lèvres nude. Elle s'attaqua ensuite à sa chevelure, faisant de petites boucles légères et choisit de les laisser détachées. Elle enfila ensuite la robe et mit ses chaussures à talons. L'Ultime contempla son reflet dans le miroir et ne put qu'avouer que cette robe était faite pour elle, elle épousait parfaitement ses formes et une chose était sûre, elle ne passerait pas inaperçue ce soir encore. “Peut-être était-ce ce qu'il voulait”, se dit-elle.
Malia se rendit chez son meilleur ami. Elle ne frappa pas à la porte et le retrouva en train d'enfiler son tee shirt le visage fermé, ce qui ne lui ressemblait pas.
- Ça ne va pas ?
- Pas vraiment, j'appréhende cette soirée.
- Je t'avoue que moi aussi, surtout avec ce fourbe de Stanley, mais bon qui sait, peut-être que pour une fois nous n'aurons pas de problèmes.
Elle dit ça sur le ton de l'humour ce qui n'était pas dans ses habitudes mais plutôt celle de son ami. Pourtant il ne souriait pas, elle n'aurait pas pensé que cette soirée l'inquiétait à ce point. Cet évènement l'inquiétait aussi, mais en cas de problème le roi et l'Alpha Suprême seraient là et maintenant elle était là. Une seconde Ultime.
- Où est passé ta légendaire positivité ? le taquina-t-elle.
Il émit un rire amer qu'elle ne lui connaissait pas et l'observa confuse, Jessy se ressaisit pour ne pas qu'elle lui pose des questions auxquelles il devrait encore une fois lui mentir.
- Oui tu as raison, bon comment tu me trouves ?
La vampire voyait clair dans son jeu mais ne voulait pas l'embêter plus que ça, elle comprenait qu'il soit inquiet pour ce soir mais elle avait la nette impression que ce n'était pas la seule raison de son comportement.
- Superbe comme toujours ! sourit-elle.
Il se regarda dans le miroir.
- Magnifique tu veux dire, allez on y va !
Elle leva les yeux au ciel et suivit son ami jusqu'à la grande salle où les invités arrivaient en masse. Il était facile de reconnaître les loups, leurs musculatures développées ne pouvaient qu'attirer l'oeil. Leurs tenues vestimentaires différaient de celles des vampires, car ils portaient pour la plupart, une tenue plus décontractée, portant par exemple une chemise sans la veste de costard ou bien même un jean. Les vampires quant à eux, portaient pour la plupart des costards tirés à quatre épingles. Rien ne dépassait. Certains comme Dylan échappaient à la règle et venaient vêtus d'un joli jean.
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FELESIA. T1 l'Ultime révélation ( Terminée)
VampireLes vampires et les loups-garous ne se sont jamais entendus. Une haine ancestrale les sépare, malgré les quelques uniques rescapés de ce cercle vicieux. L'amour entre ces deux espèces est inconcevable, une amitié n'en est que plus difficile. Cependa...