Hatred Paradox (T2) - ASSASSINATION CLASSROOM

Chapitre 21 : Secrets

*PDV Katsu*

Tout c'était pourtant bien passé à son arrivé à Bangkok avec ses parents. Comme à son habitude, Katsu Akabane avait profité de ce premier jour pour faire le marché local en solo et dénicher un souvenir à son frère pendant que ses parents étaient pris par leur travail, comme à chaque première semaine de chaque voyage. Plus elle parcourait le monde, plus elle en était certaine : la Thaïlande était l'un de ses pays favoris. La culture, les couleurs, les traditions. Un pays entier au service d'une vie aussi riche que modeste, de quoi la mettre de bonne humeur.

Enfin ça, c'était avant qu'elle ne perçoive des gémissements de douleur dans une ruelle et qu'elle ne s'y engouffre en toute naïveté, pour finalement se retrouver attachée dans une chambre d'hôtel.

Après ça, elle avait été contrainte sous la menace de feindre une urgence auprès de son frère pour lui faire quitter le Japon, sans comprendre pourquoi. Elle avait d'abord émis l'hypothèse que Karma c'était attiré de gros problème dans un réseau mafieux ou quelque chose du genre, puis il y avait eu sa réponse :

« C'est Hana. »

Bien sure, Il n'y avait pas vraiment de doute sur l'identité de cette « Hana », après tout, il n'y avait qu'une emmerdeuse comme elle pour mettre son Doudou à ce point dans la mouise.

Après son arrestation elle avait d'ailleurs regagnée le Japon pour vérifier que Karma était bien aussi indifférent qu'elle à cette nouvelle, avant de le retrouver, terré dans un silence froid de colère. Elle avait fait un effort pour le rassurer même s'il n'avait rien dit sur le déroulement de leur tentative de sabotage.

Certes, même si la colère envers Hana avait ressurgis depuis peu, elle avait appris à l'époque à la supporter et c'était faite à l'idée qu'elle fréquenterait son frère sans pour autant avoir la moindre chance avec lui.

Toujours attachée au pied du lit de la chambre d'hôtel, Katsu se demanda le temps que ses parents mettraient avant de s'inquiéter de son absence, étant habitués à ne pas voir leur fille pendant plusieurs jours lorsque celle-ci explorait la région.

Alors qu'elle essayait de rendre sa position plus confortable, elle entendit un bruit sourd venant du couloir et des cris d'hommes se firent entendre.

-Ne t'en fais pas chérie, elle ne doit pas être loin, émit une voix d'homme derrière la porte que la rouquine reconnue immédiatement.

-Papa ! Maman ! Appela-t-elle.

À peine avait-elle finit sa phrase, qu'un craquement se fit entendre, avant qu'elle ne voit la porte de la chambre tomber sous le coup de pied de sa mère.

-KATSU AKABANE, hurla la femme en se plantant devant sa fille. J't'ai pas élevé pour que tu finisses kidnappée et attachée à un pied de lit à ce que je sache.

-Voyons mon amour, intervint la voix douce de son père en commençant à dénouer les liens de sa fille, elle a surement fait de son mieux pour se défendre.

-J'ai même pas eu à m'servir de mes mains pour leur faire bouffer la moquette à ces rigolos, alors ma fille n'a aucune excuse.

-Comment vous avez sus que j'étais là ? repris Katsu.

-Et bien, on a remarqué qu'on nous avait fait suivre, et comme on soupçonnait le gouvernement japonais...

-...on a été leur passer un coucou, finit la noireaude.

-Ouais, un « coucou » du style « Parles ou j't'arrache une jambe pour te frapper avec » ? devina la rouquine.

-Tu connais ta mère, elle est un peu ... excessive dans ses menaces.