Chapitre 18 : Révélations à gogo !

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BONNE ANNEE ! BONHEUR, AMOUR, AMITIE ! Je vous souhaite toutes les jolies choses dont vous rêvez !

Bonne lecture !

Nous étions tous les trois attablés dans la cafétéria de l'hôpital, chacun une tasse de café fumante devant soi. Enfin pas pour moi, j'ai opté pour un simple chocolat. La caféine n'a jamais été mon fort en dehors des périodes révisions et examens. Elle me pousse à un énervement, vous n'imaginez même pas. Et vu l'état dans lequel je me trouve actuellement, ça ne sert à rien d'ajouter même un soupçon d'énergie négative. Mika était bien entendu à mes côtés, je n'avais pas voulu qu'il me laisse...

Moi: De quoi voulais-tu me parler ? Qu'est-ce que mon père veut que tu me dises ?

J'avais décidé de rompre le silence en premier, cette pesanteur était devenue insupportable ! Je dois savoir, je dois être au courant de ce qu'à ma mère. Je suis une adulte responsable, j'ai le droit de connaître la vérité. De plus ces deux dernières semaines j'étais été l'une des seules vraiment présente pour elle. A lui parler chaque jour, espérant qu'une de mes paroles la ramènerait au monde des vivants. Ou même qu'un simple sourire fasse son apparition sur son visage endormi, qui prouverait à tous que ma mère est toujours parmi nous. Alex et Eugénie ont été les seuls à venir lui rendre visite, ma petite sœur a préféré reprendre sa vie comme si rien ne c'était passé. Quant à mon père il a fait le choix de devenir un véritable bourreau de travail en allant jusqu'à donner des cours du soir à ses élèves, alors que l'on sait très bien qu'il en a horreur lorsque sa famille va TRÈS mal ! Donc OUI j'ai le droit d'être mise au courant avant n'importe qui de l'état de santé de ma mère, surtout avant mon père.

Clément : (Hésitant) Et bien Louise ta mère est dans un coma depuis maintenant plus de trois semaines. Et ton père... Je veux dire ton entourage a soumis l'idée, qu'il faudrait penser à certaines possibilités pour ta maman.

J'ai l'impression de sortir tout droit de ces séries américaines qu'adore regarder Marion. D'être face à un Derek Shepherd ou un bien Gregory House, je vous laisse à votre préférence... Qu'aucun de ces beaux héros aux multiples talents, sauvant des tas et des tas de vies semaines après semaines ne pourront malheureusement rien faire pour ma mère et qu'il va falloir envisager des "solutions". Fameuses "solutions" on sait tous très bien ce que veut dire cette maudite formule ! LA SEULE SOLUTION POSSIBLE EST DE LA SAUVER ! Faites votre putain de boulot une fois dans votre vie. Je sens ma gorge se serrer et une larme perler sur ma joue. Tous deux m'observent en silence, je sens la main de Mika se glisser dans la mienne sous la table. Pourquoi papa n'est-il pas venu me parler ? Pourquoi a-t-il demandé aux médecins de le faire. On sait tous que pour eux ce n'est qu'une simple obligation, qu'ils ne sont pas réellement touchés. Qu'ils ont l'habitude...

Clément : (toujours aussi hésitant) Louis... Louise, je sais que c'est une dure épreuve mais ton père pense que ta mère ne voudrait pas d'un acharnement thérapeutique. Ta sœur et Alexander partagent la même idée.

Moi: (dans un murmure tout juste audible) Louis était le surnom qu'elle aimait me donner. Elle disait que j'étais son petit roi, son Louis XIV.

Je débloque littéralement, je dois passer pour une véritable folle aux yeux des deux garçons qui se trouvent avec moi. Cependant je sens une nouvelle petite pression venant de ma main entrelacée. Comprenant le message « Tu ne débloques pas du tout Louise, je suis là pour toi ».

Clément : Que disais-tu ?

Ses yeux azures toujours sur moi, je sens un frisson me parcours le dos. Je ne me souvenais pas de son regard si clairvoyant. Clément et moi nous sommes beaucoup côtoyés jeune, vu qu'il était l'un des plus proche amis de mon frère. Il a même utilisé l'un de mes nombreux surnoms, ce qui prouve que nous nous connaissons plutôt bien et qu'il passait pas mal de temps à la maison.

Ma Bohème T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant