04. Pari

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Mardi 21 août 2016, 17h30, Résidence de la mère de Valentine Hudson, Los Angeles


                                         Point de vue : Luna



On arrive donc dans un immeuble un peu plus sur la bordure extérieure de Los Angeles. On sort de la voiture avant de rentrer dans un des bâtiments. Il n'y a bien évidemment pas d'ascenseur donc vas falloir monter le premier étage à pied. On frappe à la porte de la mère de la victime et elle nous ouvre avant de nous regarder avec un grand sourire.


- Qu'est ce que vous êtes belle mademoiselle sourit elle en me regardant. Vous avez une petite tête de fille mignonne et ...

- C'est très gentil pour ces compliments mais on aimerait vous parler fis je avant d'ouvrir ma veste pour lui montrer mon insigne de flic.

- Vous êtes policière en plus. Les hommes ne doivent pas beaucoup vous résister pour que vous les fassiez avouer fit elle en souriant mais je la regarde plus sérieusement. Entrez je vous en prie.


On entre à l'intérieur de l'appartement et on voit beaucoup de photos de Valentine et de ses enfants mais il n'y a pas une seule photo du mari de Valentine.


- Je suppose que le mari de Valentine vous a mis au courant ? Demanda Clément en s'asseyant.

- De la mort de ma fille oui je l'ai appris par les journaux. J'ai été sidérée en apprenant la façon dont elle a été tué.

- Vous êtes la dernière personne à qui elle a envoyé un message en disant qu'elle vous aimait et que bientôt elle allait revenir fis je.

- Elle m'a parlé de ses disputes à répétitions avec son mari et je lui ais conseillé de divorcer mais bon, elle n'a pas eu le temps de le faire. Elle voulait venir s'installer avec ses enfants à la maison à son retour de son voyage d'affaire. Il était évident qu'ils n'allaient pas finir leur vie ensemble.

- Vous n'avez pas l'air d'apprécier son mari.

- Non. C'est un alcoolique violent donc forcément que je ne l'apprécie pas fit elle en haussant les épaules.

- Violent ? Comment ça violent ? Demandais je, perplexe.

- Elle n'osait pas en parler à qui que ce soit mais Valentine était victime de violences conjugales.

- Cela faisait combien de temps ?

- Depuis des années. Je ne saurais vous dire si ce n'est depuis le début de leur relation il y a 9 ans mais ça ne doit pas être loin.

- Vous n'avez pas incité votre fille à porter plainte contre lui ? Demanda Clément. 

- Non parce qu'il me menaçait aussi.

- Il était violent envers ses enfants ? Demandais je.

- Du peu que je voyais non. Mais après allez savoir ce qui se passe depuis un mois qu'il est seul avec les enfants et ses bouteilles d'alcool.

- Vous pensez qu'il a tué votre fille ? Demanda Clément. 

- Je pense que c'est possible sous le coup de l'alcool.

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