Le réseau (Terminée)

38. Don juan

Lundi 15 octobre 2016, 15 heures, Centre médical Cedars-Sinai, Los Angeles

Point de vue : Mathieu

Après une longue nuit où j'ai rattrapé du sommeil, je me dirige dans l'après-midi à l'hôpital prendre des nouvelles des deux tourtereaux puisque je ne peux pas voir Eva qui est encore trop faible. Je commence bien évidemment par mon meilleur ami. Je rentre doucement dans sa chambre et il allait plutôt bien même si l'opération l'a un peu shooté.

- Salut mec fis je en entrant.

- Salut fit il en me regardant.

- Comment tu te sens ? Demandais je.

- Ca va. Les médicaments contre la douleur aident beaucoup fit il. Et toi ? Ca va ?

- Ca va. J'ai rien contrairement à vous.

- Comment ça ? Mat', qu'est ce qui ait arrivé à Lu' ? Demanda-t-il paniqué.

- Quand tu t'es retrouvé blessé, Anthony s'est enfuit et Luna a tenté de le maîtriser sauf qu'il lui a tiré une balle dans la jambe.

- Mais elle va bien ? Demanda-t-il paniqué.

- Oui elle va bien. Je vais passer la voir après fis je et il se sentit un peu plus rassuré.

- On te doit tous des excuses pour Anthony. T'avais complètement raison fit il. Mais comment tu as su ?

- Au début, je l'admets c'était de la jalousie mais plus le temps passait, plus je le trouvais bizarre. Je ne serais pas te dire pourquoi mais je l'ai senti on va dire fis je en haussant les épaules. Puis à la fin, tu as quand même douté aussi.

- Faut avouer que ta vidéo m'a perturbé fit il en haussant les épaules.

- Tu sors quand ? Demandais je pour changer de sujet.

- Aucune idée. J'espère bientôt. J'ai envie de sortir de là et d'aller voir ma chérie fit il.

- Tu m'étonnes. Alors ça s'est arrangé ou pas entre vous ?

- Ouais ça s'est bien arrangé sourit il. On a pu profiter d'un début de week-end en amoureux et c'était super.

- Tu m'étonnes. Ca se voit dans tes yeux, dans ton sourire et dans ta façon de parler le taquinais je.

- Roh ça va fit il, un peu gêné.

- T'inquiètes pas elle est pareille que toi souriais je.

- Et comment va Eva ? Demanda-t-il pour changer de sujet.

- Elle est très affaiblie car Anthony a tenté de l'empoisonner avec de la résine. Ils lui ont fait un lavage d'estomac mais elle est encore trop faible pour qu'on puisse la voir.

- Tant mieux.

Après avoir vu mon meilleur ami, je vais voir Luna a qui j'explique la même chose qu'à Clément. Puis ensuite, je retourne au bureau retrouvé Léo.

- Comment vont-ils ? Demanda-t-il en me voyant.

- Ca va plutôt pas mal. En tout cas, je pense que Clem et Luna ne devraient pas tarder à sortir. Je pense que demain, ils seront sortis répondis je. Eva est toujours stable mais toujours aussi faible.

- Tant mieux.

- Avec ... Anthony ça en ait où ? Demandais je.

- On l'interrogera plus tard quand les autres seront là. Et concernant les vidéos sur l'agression de Luna ?

- Ca prouve bien que c'est Anthony qui l'a agressé. Il l'a agressé et a ensuite été chez une fille, ce que j'ai su car je l'ai suivi.

- Et cette fille, vous l'avez interrogé ?

- Elle n'était plus chez elle quand j'y suis allé. J'ai ensuite lancé une reconnaissance faciale et j'ai trouvé son nom, Vanessa Martins, 21 ans. J'ai ensuite regardé les différentes disparitions signalées mais je n'ai pas trouvé cette fille.

- Et la famille a déclaré sa disparition ? Demanda Léo.

- Non rien du tout.

- On va aller les interroger. Vous me trouvez une adresse et on y va fit Léo avant de partir.

Lundi 15 octobre 2016, 17 heures, Domicile des parents de Vanessa Martins, Los Angeles

Point de vue : Mathieu

On arrive donc au domicile des parents de Vanessa Martins. Ils nous ouvrent et sont assez surpris de voir des agents de police débarquer de nulle part. On entre et on s'assoit au salon.

- Pourquoi vouloir nous voir ? Demanda la mère.

- On aimerait savoir si vous avez eu des nouvelles de votre fille récemment fit Léo.

- On n'en a pas eu depuis une semaine répondit le père. Pour être honnête, on était un peu en froid avec notre fille depuis quelques temps. Elle prend de nos nouvelles régulièrement mais ça lui arrive de ne pas nous donner signe de vie pendant plusieurs semaines.

- On est allés chez votre fille avant-hier et elle n'était pas chez elle. Vous connaîtriez un endroit où elle aurait pu aller ?

- Elle vivait chez elle tout le temps. Vanessa suivait ses cours par correspondance et sortait très peu même pour voir des amis fit le père.

- Et elle vous as parlé d'un petit ami ? Demanda Léo.

- Oui et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on était en froid. On ne supportait pas son copain fit la mère.

- Vous pourriez m'en dire plus ? Demandais je spontanément.

- Cela fait maintenant 1 mois et demi qu'ils sont ensembles. Ils se sont connus .... comment je ne sais pas ... et entre eux ça a tout de suite été le coup de foudre. Au bout de deux semaines, il lui avait proposé d'emménager ensembles et elle, naïve, elle a accepté. Ils ont donc emménagés ensembles contre notre avis et c'est comme ça qu'elle a coupé les ponts avec nous.

- Et vous aviez rencontré son petit ami ?

- Il s'appelait Anthony Baker fit le père et je me raidis. Il était serviable, gentil, adorable, il était vraiment bien. Mais avec l'emménagement aussi rapide, on a douté de lui.

- On sait qui est Anthony Baker. Il était également en couple avec un de nos agents depuis un mois ... commença Léo.

- Oh le bâtard fit la mère, choqué. Et qu'est ce qui ait arrivé à votre agent ?

- Il a tenté de la tuer et il y a une fusillade qui a blessé quatre agents de police. Il a été arrêté fit Léo.

- C'est en parti pour ça qu'on est venus complétais je. Si vous n'avez pas eu de nouvelles depuis une semaine et qu'en plus, il a tenté de tuer notre collègue, on se demande ce qui se passe.

- Vous voulez son téléphone, son email, la liste de ses amis ? Demanda le père.

- Ca ne serait pas de refus fit Léo.

Après cet entretien, on est retournés au bureau pour éplucher mails, conversations téléphoniques. On trouve alors plein de messages avec Anthony et tout ça. Mais rien de très passionnant. Après tout ça, la journée est enfin fini et je rentre dormir.