Le réseau (Terminée)

17. Médecin légiste

Lundi 3 septembre 2016, 9h00, Bureau de police criminelle, Los Angeles

Point de vue : Luna

Ce matin, j'arrive au bureau avec Eva et on se pose derrière nos ordinateurs pour commencer à bosser. Rapidement, les garçons arrivent et nous saluent avant de bosser. Maintenant que je suis officiellement avec Clément, on a décidé de ne pas trop s'afficher en tant que couple au bureau. On tient à distinguer la vie professionnelle de la vie privée qu'on a en dehors du boulot. Donc ça restera seulement professionnel. Et je pense que c'est mieux comme ça.

- Léo a eu des soucis avec sa petite puce donc c'est moi qui le remplace aujourd'hui fit Mathieu. Bien alors, aujourd'hui, deux iront fouiller l'hôpital pour trouver des indices quelconques et enfin, deux resteront au bureau pour se renseigner à la fois sur les photos et également sur les différents trafics d'organe connus dans le pays si on peut identifier un responsable. Donc, avec Luna, on va fouiller l'hôpital et vous deux, vous restez au bureau et vous nous prévenez en cas de découverte.

- Ca marche patron fit Eva.

On est donc partis avec Mathieu en direction de cet hôpital abandonné. Génial. J'ai horreur des endroits abandonnés comme les hôpitaux, les maisons, parce qu'on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. On arrive à l'hôpital et on retourne dans notre salle d'autopsie. Je regarde attentivement la pièce alors que Mathieu briefe un peu la police scientifique qui nous a accompagné.

- Du matériel médical haute gamme fis je en regardant le matériel sur la table d'opération. Tout ici est la dernière génération de matériels de santé.

- C'est récent c'est certain fit Mathieu.

- J'ai déjà vu ce matériel quelque part fis je.

- Où ?

- Je ne sais plus fis je avant de réaliser. A la morgue.

- J'appelle la morgue pour leur demander d'où vient leur matériel fit Mathieu en s'éloignant.

Je continue mes investigations quand je vois une porte dans le mur, une porte qu'on ne remarque pas au premier abord. J'ouvre la porte qui n'est pas verrouillée et je vois un homme, les organes entre les mains. En une fraction de seconde, j'avais sorti mon arme mais il était plus rapide que moi et m'a poussé contre le mur avant de prendre la fuite. Sauf que Mathieu était revenu et l'a plaqué au sol avant de lui passer les menottes.

- Ca va ? Demanda-t-il en me regardant.

- J'ai mal au poignet gauche mais ça va fis je.

- On rentre au bureau et tu feras un tour à l'infirmerie du bureau fit Mathieu. En route.

On retourne donc au bureau et pendant que Mathieu emmène le suspect en salle d'interrogatoire. J'ai une foulure du poignet qui n'est pas très grave mais qui va me coûter un plâtre sur le poignet gauche pendant deux semaines. Génial. Une fois qu'elle a fini de me faire mon plâtre, je repars en salle d'interrogatoire assister Mathieu pour interroger le suspect.

- Que faisiez vous avec ces organes ? Demanda Mathieu.

- Je les préparais pour les vendre au marché noir répondit il, le plus normalement possible.

- Vous savez que c'est un délit puni par la loi ?

- Bien évidemment.

- Alors pourquoi le faites-vous ? Demandais je.