44. Conclusion finale

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Samedi 24 novembre 2016, 8 heures, Bureau de police criminelle, Los Angeles


Point de vue : Luna


Il est 8 heures du matin quand Clément et moi on arrive au bureau. On avait décollé de Miami à 6 heures mais j'étais trop fatiguée. Du coup, on arrive au bureau et on attend l'arrivée des trois autres. On prend un café et on commence à discuter dans la cafétéria quand Mathieu arrive.

- Salut les tourteraux fit il en arrivant. Léo va mettre un peu de temps pour arriver car sa puce est malade et qu'il doit l'emmener d'urgence chez le médecin.

- Et où est Eva ? Demanda mon homme.

- Elle était avec son pompier hier soir. Je suppose qu'elle va arriver un peu en retard fit il.

- C'est pas improbable fis je en baillant. Qui se charge de l'entretien de Weber ?

- Toi et moi fit Mathieu.

- Comme tu voudras rebaillais je.

- Vous avez foutus quoi cette nuit pour que Lu' soit autant fatiguée ? Demanda Mathieu avant de grimacer. Non ne me dites rien je ne veux rien savoir.

- Mais t'es pas possible soupira Clément. On n'a rien fait hier soir !

- Vous pouvez l'avoir fait je m'en fous c'est votre vie fit il.

- Bon, au pire des cas, on s'en fout fis je alors qu'Eva arrive, un grand sourire aux lèvres. Bon toi, tu as gâloché ton pompier hier soir !

- Lulu voyons ! Fit elle en prenant un air faussement choqué avant de se remettre à sourire. Mais oui c'est ça. Il est tellement attentionné en plus fit elle, aux anges.

- Que c'est mignon souriais je.

- Bon on parlera de nos histoires après. Petit Lu', c'est l'heure d'aller interroger Weber.

On part donc tous les deux en salle d'interrogatoire retrouver monsieur Weber. Il a toujours son air confiant et sûr de lui mais ça ne va pas durer à mon avis.

- On connaît toute l'histoire Robert commença Mathieu.

- Vous ne savez rien du tout !

- Votre entreprise a commencé à faire faillite et pour combler les déficits, vous avez eu l'idée du trafic d'organe.

- Et alors ? Vous n'avez aucune preuve ?

- Le témoignage de votre secrétaire, celui d'Anthony Baker ...

- Un témoignage ne vaut rien.

- Sans oublier les documents qu'on a retrouvé dans votre maison ainsi que les photos des victimes en sous-vêtements et tuées avec leur organe fis je et là, il se décompose.

- Vous m'avez coincé. Comment connaissez vous l'existence de ma maison ? Demanda-t-il, sceptique.

- Soyez plus discrets quand vous parlez. Crystal a entendu une conversation et c'est grâce à elle qu'on a pu trouver des preuves vous inculpant fis je.

- Merde ...

- On n'a cru ne pas vous prendre la main dans le sac mais on a réussi à trouver des éléments compromettants dans votre maison. Vous allez rester en prison pendant un sacré bout de temps et surtout quand on aura retrouvé vos complices fis je en me levant.

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