La Rôdeuse Du Nord : messagère de l'ombre

chapitre 7

Bonjour à tous ! Mon ordinateur est enfin revenu, et mes histoires avec ! Je suis tellement contente vous pouvez pas imaginer ^^ Je suis aussi désolée de ne pas avoir continuer l'histoire, mais je ne voulais pas dénaturer ce que j'avais écrit ; et honnêtement devoir ré-écrire les chapitres suivants m'embêtait vraiment. Donc voilà, c'est repartis, et merci à ceux qui ont attendu et qui m'ont laissés de message de soutient ça m'a fait très plaisir :) donc sans plus attendre, voici la suite de La Rôdeuse Du Nord.

*

Accompagnée des gardes elfes, la Lunard s'enfonçait dans les méandres de la montagne, descendant maints escaliers rocheux. Les torches accrochées un peu partout dans ces cavernes faisaient briller l'endroit d'un éclat jaunâtre, donnant la sensation de vivre dans un automne sans fin. La prisonnière croisait quelques habitants de la cité, tous possédant cette chevelure blonde, presque argentée, typique des elfes de la forêt noire. Beaucoup l'avait observé avec curiosité, surpris par ces yeux rouges et cette allure fantomatique. Car la race de la nuit se mouvait en silence, en faisant très peu de bruit. Ils se confondaient parfaitement dans un paysage nocturne, leurs cheveux blancs prenant la couleur de ce qui les entouraient. Ils avaient été conçus pour vivre dans l'obscurité, disparaître du décors sans laisser aucunes traces. On pouvait aisément les confondre avec des esprits errant, ne cherchant que repos dans l'au-delà.

La petite troupe finit par arriver au fin fond des cavernes. En bas, les flots de la rivière se faisaient plus bruyants, et une humidité froide remontait le long des parois. Gaviria avançait devant plusieurs cellules, poussée par un garde. Quelques pas à peine lui suffirent pour rejoindre sa prison tant attendue. L'elfe sorti un lourd trousseau de clés, et enfonça une parmi d'autre dans la serrure. Le bruit sec du verrou retenti, et la Lunard fut brusquement poussée à l'intérieur. Elle se rattrapa de justesse au mur avant d'entendre une nouvelle fois le cadenas se fermer. La garde elfe repartie, laissant seule la prisonnière.

Cette dernière s'asseya à même le sol, et prit sa tête entre ses mains, au milieu du silence relatif des caverne. Comment fera-t-elle pour entrer dans la montagne ? Elle qui n'y avait jamais mit les pieds, c'est à peine si Gaviria connaissait l'entrée. Quand bien même, Smaug serait-il toujours gardien de son trésor ? Une Lunard peut affronter une armée de nains, mais sûrement pas un dragon. Toutes ces émeraudes qui jonchaient le sol, elles la brûleront tel du fer chauffé à blanc, et elle ne sera que cendre au fond de cette montagne. Et pour couronner le tout, elle n'avait aucune idée de ce à quoi pouvait bien ressembler les gemmes de Lasgalen. Tout comme rien n'indiquait qu'elles s'y trouvaient encore. La jeune femme était défaite, et trouvait cette perpective de plus en plus risquée. Elle n'allait pas gâcher cette immortalité offerte par les Valars pour la cupidité d'un roi elfe. Mais d'un autre côté, que pouvait-elle faire pour se sortir de là ? Un long soupir s'échappa de sa gorge, témoin de sa lassitude.

Un frottement retenti. 

Gaviria se redressa, les sens à l'affut. Non loin de sa cellule, quelque chose semblait traîner sur le sol, ou quelqu'un.

- Gaviria ? Fit une voix rocailleuse.

La concernée ne décrocha aucun mot, trop déconcertée par ce qu'il venait de se produire. Cette voix, elle la connaissait. Elle avait pensé ne plus jamais l'entendre.

- Est-ce bien toi ?

C'est alors qu'une silhouette se dessina dans le cachot en face du sien. Un homme était agrippé aux barreaux, la fixant dans l'obscurité des cavernes de ses yeux rouges. Des points comme deux rubis brillants semblaient scintiller au milieu des ténèbres.