Le reflet du miroir

Chapitre 1 : photographie

Bonjour !
Bienvenu sur mon histoire ! Enfin presque... car c'est l'histoire d'un film qui se nomme « baiser caché » ce film me tient vraiment à cœur car cela a été mon tout premier film gay ! C'est aussi grâce à ce film que j'ai (enfin) compris totalement que je ne pouvais pas nier qui j'étais. On est qui on est. Love is love. Assumez ! Bien sur certains me demanderont à quoi ça sert d'écrire une histoire sur un film ! Je leur répondrais que cette histoire, je l'ai modifié pour qu'elle soit plus adapté à mon genre d'écriture, qu'elle me corresponde plus. Sur ce, bonne lecture.

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Nathan
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Je reste sans voix face à cette photo. Je tombais des nues. Mon visage restait interdit pendant qu'une tempête se déchaînait en moi. Comment ? Qui ? Pourquoi ? Je n'ai aucune réponse.
Je l'aimais, j'étais tombé amoureux dès le premier jour, puis mon amour s'était accrut de jour en jour jusqu'à ce que je ne puisse plus retenir mon cœur, j'avais eus l'impression que mon organe de l'amour sortait de ma poitrine, me tirait vers la personne aimée et rejoigne son cœur, à Lui. Dans ces moments-là, vous ne contrôlez plus rien, ni vos joues qui rougissent à son regard sur vous, ni votre cœur qui s'emballe à sa vue et encore moins les papillons qui se déchaînent dans votre ventre au moindre de ses mots.

Je ne l'ai vu que ce matin en me levant. Arrivé à la cuisine la première chose que j'avais faite après m'être servi un café avait été d'ouvrir mon ordinateur portable.

La photo m'avait assailli de partout ; Snapchat, Instagram, Twitter,... les critiques, les commentaires qu'ils soient négatifs ou pleins de confusion. Des commentaires positifs ? Non, bien sûr que non, notre monde est bien trop borné pour accepter une quelconque « infraction » aux règles de la société. Et moi, je m'étais détourné de l'une d'elles.
Les gens l'avaient mise sur leur story certains m'envoyaient même des messages pour me demander si c'était vrai...

si j'étais gay.

Moi et Lui. Lui et Moi. Nous. Voilà ce qu'il y avait sur cette putain de photo. Mais ce qui faisait toute la différence était nos lèvres, scellées dans un baiser... en un baiser magique, oui. Enfin... pour moi. Maintenant une seule question restait pendue à mes lèvres. Était-ce réciproque ? Oui ! Bien sûr que oui ! Il m'avait répondu, nos corps et nos âmes s'étaient complétés. La question est plutôt, était-ce réel ? La photo en témoignait en tout cas.

Heureusement on ne reconnaissait que moi. Lui, il était dans l'ombre, impossible à identifier. Cela me soulagea presque en sachant dans quel monde cruel nous vivons, car oui, je ne pouvais m'empêcher de le protéger, de vouloir son bien, je ne pouvais empêcher mon cœur de chavirer lorsqu'il me frôlait ou de battre plus rapidement lorsque je le voyais. Je sais aussi que dans un si petit village les rumeurs vont vites et sont si rares que lorsqu'il y en a une, on en a pour longtemps.

Toute la journée, avachis sur mon canapé, je broie du noir. Je traîne, j'écoute de la musique, zappe les chaînes de la télé et regarde mon téléphone mais ne vois que des messages de mes harceleurs du jour, aucun de Lui. Et puis, plus tard, la sonnerie de mon téléphone sonne ; Chloé. Je contemple les deux options qui s'offrent à moi mais finis par cliquer sur le bouton rouge.
Les minutes passent encore avant que ce ne soit dans ma maison que résonne une sonnerie, qui appuie sur la sonnette de ma porte ? Je me lève et avec lenteur dû à mon coup de blues, me dirige vers l'entrée avant que la porte ne s'ouvre en coup de vent en face de moi, je ne l'avais pas fermée. Chloé est là devant moi, les bras ballants, elle m'observe avec compassion puis se jette sur moi, entourant mes épaules de ses bras protecteurs. Même si, avant, j'avais refusé son appel, cela me fit du bien de la voir. Je la serrai contre moi.

Après avoir mangé une pizza devant la télé, bu un verre de coca, je remerciai Chloé de sa présence, nous n'avions presque rien dit, elle respectait mon silence et je lui en étais reconnaissant. J'allai ensuite enfiler un pyjama et partis me coucher. Dans mon lit, dans le noir, dans la solitude, les questions revinrent, toujours les mêmes. Pourquoi ? Qui ? Dans quel but ? Et quelles seraient les conséquences ? Mais une me faisait plus de mal qu'autre chose, pourquoi ? Avais-je embrassé le garçon que j'aimais pour ensuite me faire harceler par message alors que lui ne prenait même pas de mes nouvelles ? S'en fichait-il ? Se fichait-il de moi ? Je pris mon téléphone en main, un appel ne ferait pas de mal à ma conscience qui se torturait... et puis je le reposai sur ma table de chevet, non, ce n'était pas à moi de faire le premier pas, pas encore.
En me retournant une énième fois dans mon lit j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et des pas traverser le couloir. Mon père venait de rentrer, je suis tellement crevé et surtout au bout du rouleau que je ne me levai même pas pour aller le saluer, tant pis.

Avant de fermer les yeux je pensai au lendemain. Lundi. Le collège était un champs de mines, au moindre faux pas tu peux voir tout exploser, ton groupe d'amis, ta réputation, les regards sur toi, tu peux passer de harceleur à harcelé ou de populaire à loser. Et moi ? Qu'en serait-il ?

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Hello,
Je commence une histoire qui me tient à cœur. Pour moi l'homosexualité est normale {et pour vous ?} mais pas pour tous et j'aimerais faire en sorte de changer le regard des gens sur les personnes qui aiment quelqu'un du même sexe, grâce à cette histoire.

J'ai actuellement 11 ans et je pense sûrement recorriger mon histoire dans quelques mois, peut-être même quelques années ? Je pense que quand on grandit, on change de genre d'écriture, de style d'écriture aussi et surtout, on s'améliore, en tout cas j'espère, moi, m'améliorer ! 

Bref, j'espère juste que mes chapitres ne seront pas désagréables à lire ni truffés de fautes ! 

1056 mots

Raphy