Chapitre 4 : le bleu

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Lorsque je poussai la porte qui devait mener au studio, je fus surpris. premio ce n'était pas un studio mais... une salle d'attente ? Ce qui amène au deuxio... nous étions cinq, avec moi.

Un silence s'installa.

- Salut, le bleu, me dit un garçon un peu plus grand que moi, ça peau noire faisait ressortir son t-shirt rose pastel et son jeans délavé, troué aux genoux, j'adorais son look. Moi c'est Loïc ! Il me sourit et je pus apercevoir ses dents blanches et bien alignées.
- Moi, c'est Nathan, lui répondis-je heureux que quelqu'un prenne enfin la parole dans ce silence un peu gênant.
- Tu verras il est super sympa le photographe et puis t'as sûrement dû croiser la secrétaire en bas...
-heuuu oui. Lui répondis-je un peu surpris.
- He ben, pas touche c'est mon territoire ! Me dit il avec un regard sévère.

Je décidai de m'assoir à côté de lui et le fis en jetant un coup d'œil à un roux un peu intriguant.

- Loïc, arrête de te comporter comme un animal sauvage et sinon autant se présenter tant qu'on s'enmerde. Moi c'est Noah. Le jeune homme à côté de Loïc me tendit sa main donnant un coup de coude au noir en passant, je la serrai en le détaillant.
Cheveux blonds en bataille et teint bronzé je n'avais aucun mal à le voir en maillot de bain planche de surf sous le bras. Que cela n'amène pas à une certaine question du style « tu le kiffes ? ». J'ai un genre de garçon moins cliché que ça, s'il vous plaît. Les filles, je vous le laisse ! *clin d'œil plein de sous-entendu*
- Loïc, la secrétaire c'est moi qui l'aurai tu verras ! S'exclama celui qui venait de me parler.
- Pari tenu ! Lança le concerné.
- Je peux aussi participer ? Demanda un rouquin qui lisait un magazine, il ne semblait pas intéressé mais disait sûrement cela pour les embêter.

- Non ! S'écrièrent les deux autres d'une même voix.

Par la suite Noah-le-surfeur donna un coup de coude au noiraud à ses côtés avant de se frotter le coude en question avec une petite grimace presque imperceptible. Effectivement je ne voudrais pas m'en prendre à ce pseudo-rockeur vu ses muscles. Je notai dans un coin de mon cerveau de ne pas dire de conneries à ses côtés !

- Ouais, ouais, ben moi c'est Marco. Dit le mec aux allures de rockeur tout en hochant la tête dans ma direction, j'en fis de même avec un demi-sourire. Le demi-sourire qu'il arborait le rendait encore plus intriguant, ses cheveux noirs et sa peau pâle sans oublier le petit anneau à sa lèvre inférieur, tout le rendait si...énigmatique.

Un homme assez puissant entra en trombe dans la pièce de la porte juste à ma gauche ce qui me fit sursauter sous le pouffèrent des quatre autres. Le dernier arrivé ne semblait pas avoir plus de trente ans. Il faut dire que je m'attendais à un vieillard dans la cinquantaine tout dégarni, alors, oui, je suis stupéfait.

- Salut à tous ! Je me présente, Arnaud Maillard. Je suis photographe et je vis... un étage en dessous. Bref, vous savez tout alors on peut passer au studio ! il nous sourit de toutes ses dents et nous invita à passer la porte, sautillant presque tant l'énergie semblait remplir tout son corps presque jusqu'au débordement.

En marchant vers la porte, je rentrai dans quelqu'un :
-Oups, excuse-moi... dis-je gêné.
Je levai les yeux et découvris le rouquin qui lisait un magazine au paravant.

- C'est pas grave ! En passant moi c'est Samuel ! il me fit une accolade avant de rejoindre les autres, je le suivis.

- Bon, on va commencer a l'intérieur et nous irons un moment dehors, pour profiter du soleil et prendre quelques clichés ! J'adorais déjà cet Arnaud, il dégageait une bonne humeur constante et mettait tout le monde à l'aise d'un coup d'œil accompagné d'un sourire.

Nous passâmes le reste de l'après-midi et même le début de la soirée à faire des photos. J'avais commencé par observe les quatre autres très pros devant le drap vert mais très drôle et chamailleurs en dehors, j'enregistrai qu'il faudra leur demander depuis quand ils se connaissent. Puis vint mon tour, après qu'Arnaud ait observé mon dossier et que Noah siffla devant la liste de tous mes « managers » en ayant lu par dessus l'épaule du photographe professionnel, on m'installa sur un tabouret devant ce fameux cadre vert.

Le reflet du miroirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant