Night Love 1ère partie : Une vampire amoureuse

chapitre 10 : Un baiser avant la tempête

Il a des clés dans sa main. Comment a-t-il fait ça ? Il ouvre ma cage et attrape mon bras pour partir. Ça me paraît trop facile. Je crains un piège des sorciers. Nous montons des escaliers puis j'aperçois 2 portes devant nous. L'une est ouverte et mène à la sortie. Je n'ai pas le temps de me demander à quoi sert l'autre porte qu'Evan m'entraîne à l'extérieur. Nous courrons encore jusqu'à la voiture garé devant un trottoir. Comment à -t-elle atterrie là ? Nous y montons Evan est sur le siège conducteur et moi je me retrouve à côté de lui sur le siège passager.

Evan démarre la voiture et roule. Je reprends mon souffle. Mais je suis surprise. Nous avons réussi à échapper à des sorciers très puissants et très nombreux sans problème ? Ce n'est pas normal ! Je sens que le véritable affrontement sera bien plus musclé et que nous aurons dû mal à en sortir indemne. Je repense à ce que viens de faire Evan. Mais ? Je l'ai blessé et il viens de me sauver ? Je le regarde surprise. « Tu m'as fait quoi là ? Je dis en le regardant avec de grand yeux.
- Quoi ? Je sais conduire moi aussi ! Dit-il indigné.
- Tu as pris le risque de te faire tuer pour me sauver moi ! Je ne suis qu'un vampire qui te pompe le sang chaque fois que j'en ai l'occasion ! Pourquoi tu as fait ça ?
-Je suis une stupide créature sentimentale. On ne se refait pas. Dit-il en haussant les épaules. »

J'ai eu le temps de voir que nous étions devant un établissement. Ça ressemblais à un vieux lycée abandonné. Il y avait de la verdure autour. C'est étrange. Ces sorciers sont toujours dans des forêts ou dans les bois. Je constate à présent que nous ne sommes plus à Rouen. C'était un centre ville hors nous sommes en campagne. Evan ne roule pas longtemps. Nous traversons la petite campagne puis retournons à Rouen. Nous traversons la ville avec difficulté à cause de la circulation dense. Il ne se rends que dans une ville voisine de Rouen. Il s'arrête devant un hôtel. Nous descendons. Il n'y a pas nos bagages dans la voiture. Seulement Sorbet et nous 2.

Je prends le chat d'Evan et nous entrons dans l'établissement. Cette fois, c'est Evan qui demande la chambre. Malheureusement, on nous annonce qu'il n'y a pas de chambre double de disponible. Evan demande alors un lit de deux personnes. Je le regarde en fronçant les sourcils. Il prend les clés et nous nous dirigeons vers la chambre. Elle est simple et c'est très bien comme ça ! Nous entrons et je m'assois sur le lit en posant Sorbet par terre. Evan s'assoit à son tour. Je le regarde puis baisse la tête. Je me frotte le bras, gênée par cette ambiance froide. Je décide de briser la glace : « Nous n'avons plus nos affaires ? Je demande calmement.
- Non, je n'ai eu le temps que d'attraper Sorbet, mon portefeuille et ton sac à main avant de partir à ton secours. » Je suis touchée par son geste. Il s'est vraiment inquiété pour moi alors ! « Pourquoi nous avoir emmené si près de Rouen ?
- On a pas encore essayé de s'installer près de l'endroit précédent. Les sorciers ne penserons peut-être pas qu'on soi aller si près du lieu où ils nous ont trouvé... » Evan est loin d'être bête. Ça pourrait marcher au moins quelques jours.

Il me répond mais c'est toujours tendu entre nous. Je lui ai dis des choses que je regrette. « Evan, pour ce que je t'ai dis tout à l'heure, je ne le pensais pas.
- Je sais... Dit-il toujours autant neutre. » Je ne sais pas ce qu'il ressens. Je n'aime pas ça. Je pense qu'il est temps pour moi de lui avouer quelque chose. Mon cœur bat la chamade rien que d'y penser ! Pourquoi suis-je aussi stressée ? J'ai les mains moite. Je n'arrête pas d'entremêler mes doigts. Bordel ! Je suis un vampire ! Je ne devrais pas stresser autant ! Je me jette à l'eau !

« Evan, Je dois te dire quelque chose.
- Oui, je t'écoute. Dit-il en m'adressant enfin un regard.» Son regard me perturbe encore plus et je peine à trouver mes mots. « Evan la vérité c'est que... je... Oh et puis zut ! » Je mets ma main derrière la tête d'Evan et l'embrasse aussitôt. D'abord surpris, il se crispe. Puis il se détend. Mieux encore, il me rend mon baiser en m'enlaçant. Cet instant est parfait. Je voudrais qu'il ne s'arrête pas. Je ressens des papillons dans le ventre et mon cœur ne cesse de battre. Mais je me sens apaisé. Comme libre des questions que je me pose sur mes sentiments. Je me sens si bien. Le baiser prends fin. Evan et moi nous regardons dans les yeux. Il a sa véritable apparence. Celle d'un homme-chat. Nos bras sont resté là où ils étaient. « Evan, je crois que je t'aime... Je dis en ne le lâchant pas du regard.
- Moi je ne crois pas que je t'aime... »