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Paris,
02h17,
Amalia.

    Les verres pleins d'alcool un peu partout, les fenêtres toutes ouvertes en grand, la musique raisonnante dans tout l'appartement...
La fête organisée chez Mekra et Framal faisait vraiment un succès.
J'avais passé toute cette dernière à leurs côtés ainsi qu'à ceux d'Aleyiah, mais je n'avais pas adressé un seul mot à Hélène et encore moins à Ken.
Il m'avait envoyé un message alors que je me trouvais dans la même pièce que lui et Hélène n'a fait aucun effort pour me saluer à mon arrivée alors je préfère laisser tomber pour ce soir.
J'aime énormément Hélène et la voir s'amuser sans moi m'a d'abord fait mal au coeur mais grâce aux plusieurs alcools ingérés j'avais réussi à ne plus m'en soucier.

Aleyiah : du coup?

    Je vis la belle brune devant moi, sourire aux lèvres.
Elle se déhanchait maladroitement sur le tempo de la musique avec son verre à la main et sa paille entre les dents.

Moi : rien.
Aleyiah : rien de chez rien?
Moi : rien,nada, niet, nothing.
Aleyiah : nada de chez nada?
Moi : unhun. Nada nada.
Aleyiah : et pourquoi?
Moi : j'en sais rien, rien. On est...

    Un nouveau fou rire me venu.
Aleyiah me suivit dans mes larmes de rire puis nous reprenons peu à peu notre souffle.

Moi : que amis.

Nous rigolions encore une fois.
Les gens commençaient à partir et mes muscles se faisaient lourds alors je m'avachis sur le long canapé gris qui occupait le salon.
Il était à côté de moi, dans le même état. Son souffle chaud venait se briser et s'étaler sur tout mon cou même si nous ne nous faisions pas face. Les fenêtres créants un courant d'air, son odeur corporelle s'amusait et chatouiller mon nez.
J'en étais sure, nous devions nous parler.
Il se leva et quitta l'appartement lorsque je m'apprêtais à prononcer un seul mot.
Il m'avait échappé des mains et malheureusement je devais me faire une raison, ce n'est pas maintenant que j'allais avoir une discussion avec Ken.