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Paris,
09h59,
Idriss.

Un mois.
Cela fait maintenant un mois que je partage pleinement ma vie avec Amalia.

Un mois.
Cela fait maintenant un mois que tout allait bien pour nous.

Un mois.
Cela fait maintenant un mois qu'à chaque seconde où je la vois, je la contemple avec émerveillement.

Pourtant, il me manque ce petit quelque chose qui ferait que mon petit bonheur serait encore plus comblé qu'il ne l'a jamais été.

Moi: prépare tes affaires bébé.
Amalia: pour?

Elle déplia ses jambes et se leva du canapé.
Elle posa son verre dans l'évier et revint s'assoir à côté de moi.

Moi: on part en voyage.
Amalia: et où?
Moi: pas un truc de fou hein, mais on part.

Elle arqua un sourcil et se colla contre moi afin de me faire un bisou sur la joue.

Moi: dépêche toi parce qu'il faut prendre l'avion et tout. On n'a pas tout notre temps poupette.

Je la vis se dépêcher et retourner toute la maison à la recherche d'un certain habit, d'un mascara particulier, d'une bouteille d'eau précise et tout ça...
Des trucs de filles quoi...

Moi: bon Rihanna t'as fini maintenant?
Amalia: si tu m'avais prévenue plus tôt aussi...
Moi: j'ai pensé que si je te prévenais plus tôt, tu aurais pris encore plus ton temps et ça aurait été encore plus insupportable.

Elle m'envoya un coussin à la tête et me signala qu'elle était prête à partir.
Alors nous nous mîmes en route en direction de l'aéroport.
Paris —————> ????.

    Amalia avait l'air tellement heureuse.
Cela faisait quelques mois qu'elle n'était plus partie en voyage et ça se ressentait sur son humeur. Elle avait besoin de voir de nouvelles choses, et j'allais contribuer dans le fait de combler son besoin.

Amalia: bon alors? On part ou? On part ou? On part ou?
Moi: chuuuut! Arrête de forcer! Je ne te dirais pas.

    En nous dirigeant vers notre avion, elle vit notre destination.

Amalia: en Allemagne?!!
Moi: quoi? T'aime pas?
Amalia: j'y suis jamais allée.
Moi: j'suis ta première fois alors.
Amalia: ma première fois EN Allemagne ouais.

Contente de ce qu'elle venait de dire, elle souriait en se mordant les lèvres et mît ses lunettes de soleil sur les yeux.

Amalia: bon. On y va ou tu compte camper ici?
Moi: on y va on y va.

Nous poursuivons notre route et nous nous installons dans l'avion.
Je la laisse se mettre du côté hublot, c'est son côté préféré.

Instagram//FramalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant