Chapitre 12

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Je ne sais pas quoi faire, il vient de me laisser en plan, à genoux au milieu de son bureau. Il semble travailler sur son ordinateur mais je n'ose pas relever la tête pour confirmer ma théorie.

Je commence à m'agiter quand il me parle sèchement.

- Viens ici Kelia !

Hésitante face à son ton je commence à me relever quand il me stoppe.

- Non, à quatre pattes.

Humiliée, je m'exécute difficilement. Il fait tourner sa chaise pour me faire face. Il me détaille de haut en bas avant de m'ordonner de me relever. Il semble mécontent, voir en colère.

- Déshabille-toi, maintenant.

Je ne peux empêcher mon mouvement de recul. Ses yeux s'assombrissent un peu plus, ses doigts se crispent sur les poignées de son fauteuil, signe qu'il se retient pour ne pas exploser. Je décide donc d'obéir avant d'en subir les conséquences.

Lentement j'enlève le haut et mon pantalon. Mes doigts tremblent quand il faut que je retire le top et le short. Il les récupère avant que je puisse faire quoi que ce soit. Il se lève tranquillement, se délectant de me voir si honteuse et soumise face à lui. Sa main se pose sur mon épaule, mon cœur s'accélère mais je ne bouge pas.

Il me tourne autours, me caressant le ventre mais sans jamais toucher mes parties intimes, je l'en remercie silencieusement. Dans mon dos, je l'entends se rapprocher, rapidement je sens son souffle chaud sur ma nuque. Sans même m'en rendre compte je me soumets un peu plus à lui en penchant la tête afin de lui offrir mon cou.

Il embrasse ma peau fine et délicate. Sans attendre, il se rassoit dans son fauteuil en m'attirant vers lui. Brutalement, je me retrouve à plat ventre, sur ses genoux, maintenue fermement de façon à m'empêcher de bouger.

Alors que je ne suis toujours pas remise de ma surprise, sa main vient claquer durement mes fesses. Je lâche un cri aigu en essayant de m'échapper de sa prise.

- Je vais être clair avec toi princessa. Si je t'ai enlevé tes sous-vêtements ce n'est pas pour que tu les remplaces par autre chose. Je vais donc te punir pour que tu retiennes la leçon, et aussi pour que tu te rappelles ce que tu dois faire à chaque fois que tu rentres dans mon bureau.

Sa main caresse mes fesses et les claques commencent à pleuvoir. Je crie de douleur au début, mais je m'arrête rapidement quand il me menace de continuer jusqu'à ce que je me taise. Je pleure donc en silence en attendant la fin de cette punition.

Au bout d'un long moment il se stoppe, sa main caresse doucement mes fesses endolories. Il me redresse et m'assoit sur son bureau. Les jambes écartée, je suis totalement ouverte face à lui. Il pourrait faire ce qu'il veut de moi mais il n'en fait rien. Ses mains sèchent les larmes sur mes joues. Il attend que je me calme avant de reprendre la parole.

- N'oublie jamais qui je suis Kelia. Cette punition est un exemple de ce que je peux te faire si tu me désobéis, c'est la plus gentille.

Sa main glisse sur mon cou avant de le serrer légèrement. Il reprend de plus belle.

- Ta virginité est entre mes mains, ta vie est entre mes mains. Soit sage et obéissante et aucun mal ne te sera fait. Essaie d'enfreindre une règle et la punition tombera, de plus en plus douloureuse. Il marque une pause, le temps de me laisser digérer ses paroles. Maintenant, tu vas retourner sagement dans ta chambre, je t'ai trouvé une occupation.

Il me laisse me rhabiller sans rien tenter de plus et je sors en silence de son bureau. Le frottement du jean sur ma peau est insupportable, il ne m'a rien donné pour soulager la douleur.

Arrivée dans le hall, je ne sais pas quelle direction prendre. Je n'ai aucune idée de là où se trouve ma chambre. Je décide de monter l'escalier puisque ma chambre est au premier, ou au deuxième, je ne sais plus.

J'erre dans les couloirs sans réussir à trouver le bon endroit. L'homme qui vient me donner mes repas m'aperçoit et me fait signe de le suivre. Il m'amène devant la bonne porte et je lui murmure un « merci » à peine audible.

Je m'empresse de rentrer et de prendre une douche en espérant que le chaud calme un peu les douleurs. En me regardant dans le miroir je constate que mes yeux sont rouges et bouffis. Mes fesses sont rouges, je me demande si je vais en avoir des bleus demain.

Si c'était sa punition la plus gentille, je ne veux jamais connaitre les autres. Je me fais le serment mental de toujours lui obéir.

Un bruit dans la chambre attire mon attention. Je sors prudemment de la salle de bain, regardant partout.

Un nouvel objet attire mon attention.

Un berceau ? Mais qu'est-ce qu'un berceau fait ici ? Je m'approche sans bruit.

Abasourdie je découvre un nourrisson de quelques mois. Un petit mot sur son ventre.

Occupe-toi bien de lui, il s'appelle Enzo. Une partie de ses affaires ont été mises dans ta chambre. G

C'est ça son occupation ? Un bébé ? Sérieusement ?

Assise sur le lit, j'observe Enzo, me demandant qui sont ses parents. Il y a beaucoup de possibilités, ça pourrait être n'importe lequel des hommes de cette maison. Un meuble nouvellement arrivé lui aussi retient mon attention. Je me lève pour le fouiller.

Des vêtements de bébé, des couches et tout le nécessaire pour s'occuper d'un bébé. Bien, au moins je n'aurais pas besoin de chercher quoi faire pour tromper l'ennui. Justement, Enzo commence à chouiner. Je décide de le prendre doucement dans mes bras avant de perdre le contrôle de la situation.

J'apprends donc à connaitre ce jeune garçon. Je découvre un bébé joyeux et facile à vivre. Il ne me donne pas trop de fil à retordre. Seul point noir au tableau, je suis toujours confinée dans la chambre. Je vais devenir folle à force de rester enfermer.


Kidnappée par erreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant