Chapitre 20

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Je l'aide un peu à faire le ménage dans le salon. Nous discutons de la pluie et du beau temps et le temps passe rapidement. Je lâche un petit cri quand je me rends compte qu'il est presque 18h. Je cours dans ma chambre et je constate avec joie que ma tenue est bien sur mon lit.

Je prends une douche rapide mais j'ai oublié de prendre mes vêtements. Je retourne dans ma chambre en serviette et je sursaute quand je voie Giovanni debout près de la porte. Perturbée, je ne bouge plus et lui fait face.

Voyant que je ne réagis pas, il s'avance tranquillement de moi. Sans que je ne m'y attende, il tire sur ma serviette, me prend par les hanches et me lance sur le lit. Encore cette foutue manie !

Le temps que je réalise que je suis complètement nue devant lui, il se retrouve à califourchon sur moi. Mes poignets immobilisés dans une de ses mains, j'essaie quand même de me cacher.

Rien à faire, il est bien plus grand et fort que moi. Au bout d'un moment, je relâche doucement la tension dans mes bras et cesse de bouger. Satisfait Giovanni prend la parole.

- C'est bien Kelia, ne lutte pas contre moi. Montre-moi que je peux te faire confiance.

Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Me faire confiance ? Il est drogué ou quoi ? Je comprends un peu plus où il veut en venir quand je sens sa main libre descendre sur mon ventre. Je serre les cuisses pour l'empêcher d'aller plus loin.

Il fronce les sourcils, mécontent, quand il constate mon refus de le laisser aller plus loin.

- Soumet-toi Kelia. Tout ce que je veux c'est que tu me prouve que j'ai ta soumission totale.

Non non non, jamais ! Sa main caresse tranquillement mes cuisses et monte sur mon sexe. Je refuse de le laisser aller plus loin. Je ne peux retenir les larmes qui commencent à perler aux coins de mes yeux

- Soumet-toi et nous en resterons là Kelia. Refuse de te soumettre et tu le regretteras amèrement. J'espère que tu n'as pas oublié ce dont je suis capable.

A ces mots, je repense à ce qu'il a fait à cet homme et je relâche instinctivement les cuisses dans un instinct de protection.

- C'est bien, encore un peu princessa, ne lutte pas contre moi.

J'hésite encore un peu avant de lui ouvrir totalement l'accès à mon intimité. Je rougis honteuse, il touche doucement mon sexe mais sa main se retire bien vite.

- Bravo Kelia, c'est bien. Il me reste une dernière chose à faire.

Il m'embrasse le front et descend sa bouche dans mon cou. Il aspire et mordille, il me fait un suçon. Je ne m'en plains pas trop, il aurait pu faire pire. C'est surement un moyen d'empêcher les hommes de m'approcher.

Il se retire rapidement de mon corps et m'informe qu'il me reste une demi-heure pour me préparer.

Je récupère la boite qu'il avait posé sur mon bureau et m'empresse de retourner dans la salle de bain pour m'habiller. Je constate avec joie qu'il m'a ajouté des sous-vêtements.

Heureusement, je ne sais pas comment j'aurais fait pour porter la robe sans. La robe est noire, un décolleté en v devant qui descend jusqu'au milieu de ma poitrine, des manches trois-quarts en dentelle, elle m'arrive aux genoux.

Je rajoute un peu de maquillage sur mes yeux, du rouge à lèvre et je coiffe mes cheveux en un chignon simple laissant quelques mèches libres.

Il me reste à peine 5 minutes pour arriver dans le hall de la maison si je ne veux pas être en retard.

Flavio est déjà arrivé et me passe une veste pour que je n'aie pas froid. Giovanni ne tarde pas à arriver et me fait sortir de la maison. Marco nous attends dehors, près d'une voiture noire. Flavio entre le premier et Giovanni me pousse à sa suite de façon à ce que je sois entre eux deux.

Le trajet me parait infiniment long, je regarde le paysage à travers le parebrise tout en essayant d'ignorer les mains des deux hommes qui ont trouvés leur chemin sur mes cuisses.

En plus de la nôtre, j'ai compté trois voitures, je suppose qu'il va y avoir du monde à cette « soirée ».

Je me demande comment fait Marco pour retrouver le chemin au milieu de ce désert. Quand je distingue une lumière au loin, j'espère que nous sommes bientôt arrivés.


Kidnappée par erreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant